Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 522 —cette catastrophe temporaire? N'y a-t-il dans ses écrits rien d'inférieuraux idées et aux paroles de Charles d'Orléans, sous le rapportdu goût et surtout de l'honnêteté de la vie ? Et dans lesmorceaux nombreux oîi se manifeste cette pureté de sentiment etde langage, dont le prince était redevable à sa parfaite éducation,Villon l'a-t-il surpassé, l'a-t-ilmême égalé 1 En tout temps, l'art debien dire a été le plus utile auxiliaire de l'art de bien penser : ilfaut donc bien penser avant tout, et les bonnes inspirations d'unesprit cultivé sont, sans contredit, la meilleure source des bonnesidées.Les rapports qui existent entre le manuscrit dont nous nous occupons,et celui de la collection Colbert que possède depuis longtempsla Bibliothèque Impériale (voir p. 506), sont faciles à reconnaître.Ainsi, parmi les poésies des collaborateurs de Charles d'Orléans qui setrouvent dans le manuscrit de Colbert, on remarque celles de Bloseville.Le seul rondeau qu'il renferme existe aussi dans le manuscritS. F. n" 2878; mais on y trouve de plus une trentaine de rondeauxde ce même auteur, et plusieurs de ces morceaux ont été composesà l'imitation des rondeaux du duc Charles d'Orléans, qui appartiennentévidemment à l'époque la plus active de l'académie deBlois, formée et présidée par le prince. Il en est de même des poésiesde Fredet, Vaillant, Torcy, Gilles des Ourmes, Jean de Lorraine,Robertet, etc. Ce manuscrit est donc un très-utile complément despoésies des collaborateurs du prince, dont les ouvrages sont conservéspar le manuscrit Colbert.Le manuscrit S. F. n° 2878 est encore fort curieux à étudier sousd'autres points de vue. Nous avions déjà fait remarquer l'imperfectiondu manuscrit Colbert, au sujet des noms des collaborateurs deCh. d'Orléans; imperfection relative qui ne pouvait être exactementestimée qu'au moyen d'autres manuscrits, tels que ceux deLondres, celui de Carpentras, et autres, et à laquelle il fallait néanmoinssuppléer ,puisqu'on ne pouvait attribuer d'autorité àCh. d'Orléans celles des poésies du manuscrit Colbert qui ne portentpas de nom d'auteur. Par exemple, on sait, par d'autres manuscrits,que quelques-unes de ces pièces, sans nom dans lemanuscrit Colbert, sont de Villon.
— 523 —Le manuscrit du Supplément Français n° 2878 confirme notremanière de voir et il montre que le nom d'auteur, Antoine de Cuise,selon le manuscrit Colbert, est réellemenl Antoine de Guise, et que laballade 211 de notre édition doit être attribuée à Meschinot, et nonpas à Ch. d'Orléans, comme le voudrait le manuscrit de Colbert,Quant aux autres poètes dont les rondeaux sont dans ce volumeseulement, voici les noms de leurs auteurs, tels que les donne lemanuscrit Tanneguy du Chastel, Mons. d'Orvillier, Monbeton,•Mons, de Tais, Jammette de Nesson , Régice d'Orange, JehanneFilleul, Jeucourt, R. le sénéchal, Mons. du Bridore, Jean de Loyon,André Giron, Pierre de la Jaille, Colas de la Tour, Huet de Vigne,Foullée, Thomas rie Loraille, Burnois, Itasse de Lespinay, Mons,Jacques, mademoiselle de Beauchastel, Blosset, le Rousselet, Copinde Semiis, Galoys de Créquy, mess. Ernoul de Créquy.On a attribué les rondeaux, au nombre de vingt et un, qui ontpour nom d'auteur Mons. Jacques, au duc de Nemours, Jacques,fils de Bernard d'Armagnac; toutefois, rien ne retrace, dans cespoésies légères, aucun trait du caractère ou des pensées du con-.spirateur illustre que Louis XI fit décapiter en 1477. Il parlait etpensait très-bien d'amour, comme on va le voir :Des nouvelles, mon segretaire,Qui bien saviés un» segret taire,Par le premier certain messaigeMandés-moi de la bonne et saige,Pour à ma pensée complaire.Se vous la véés, par bon affaire.Ainsi que bien le savés faire,Comptés luy tout en beau langaige :Des nouvelles,mon segretaire.Je ne voy riens qui me puist plaire ;Fortune m'a cy fait retraire.Comme ung reclus en hermitaige.Là où je n'ay riens davantaige,Sy non d'enquérir comme ung maireDe* nouvelles, mon segretaire!
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— 121 —Louvre, au bord de la ri
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— 153 —blissement, qui forme un
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— 155 —à Paris. L'évêque de
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— 157 —Il fut alors nécessaire
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— 161 —Roi ; toute la cire dont
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— 169 —loups et des bêtes nuis
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— 171 -le 10 janvier 1396, étant
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- 177 —Les seigneurs opulents pla
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— 179 —« taille ensemble \» i
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— 181 —obtenant des privilèges
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— 187 —s'empressa de leur perme
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- 189 —en pourvoyant à la défen
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— 2/i5—de précautions prises p
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— 255 —diction spirituelle du S
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pliquer cet^ sainte révélation, v
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;—259 —le souvenir de leur voya
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— 261 —Le second exemple se rap
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— 263 —de chevaliers et de cler
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- 2().-. —sèment de vœux formé
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— 267 —de la forêt de Luyz, o
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— 259 —Cette maison prit alors
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— 271 —père défunt, et le mon
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— 273 —gerbes. Les historiens d
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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— 277 —En revenant de Constanti
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— 279 —faisant saisir leurs bie
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— 281 —Quant au comte de Foix,
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— 28?. —la rebâtir dans une au
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— 285 —couvent des Frères Prê
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— 287 —mer et rexpiopriatioa po
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,289 —FONDATIONS D EDIFICKS UELIG
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— 291 —Un archidiacre de l'égl
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C'est le premier traité que nous a
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architecte, et relatif aux clochers
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IV.MINIATURES DES MANUSCRITS. — P
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— 343 —On ne doit point oublier
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— 345 —On remarque aussi dans l
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— 365 —les verrières« de la c
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-• 367 —grès général des art
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— 373 —On ne trouve pas de proc
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— 375 -blanc autour du dict cruxe
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— 377 —seigneur, lesquelles fur
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- 379 —civil,les artistes qui se
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— 382 —de texte de la latinité
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- 454 -XIV* siècle, ainsi que l'ho
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- 460 —qu'elles ne lui rapportaie
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