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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 509 —En effet,après y avoir annoncé la fin <strong>des</strong> poésies du prince, l'écrivaintranscrit le Lay piteux, et de nouveau il annonce encore lafin de ce recueil. Une erreur de copiste a donc pu faire insérer à lafin <strong>des</strong> poèmes de Charles d'Orléans et sous le nom de ce princeune composition qui n'est point de lui; celte supposition estd'autant plus admissible, que tout indique un copiste très-ordinaire,peu lettré, et bien capable d'avoir commis une pareille confusion.Ajoutons encore que le troisième manuscrit de la BibliothèqueImpériale fait partie de la collection du duc de La \'allière; il est deformat in-8°, sur vélin, de la fin du XV^ siècle; son exécution estpeu soignée et il a été écrit à deux époques différentes.Les manuscrits de Londres sont au nombre de quatre. Le plusimportant de tous, qui est écrit en grosse bâtarde de France, forten usage alors à la cour, surtout à celle du duc de Bourgogne, paraitavoir été fait pour la duchesse d'York, vers la fin du XV siècle.Il est sur vélin, de format in-foUo, et contient 248 feuillets, dontquelques-uns sont ornés de miniatures et d'arabesques en or etcouleur. Les poésies n'y sont point copiées dans l'ordre du manuscritde Grenoble, ni dans l'ordre de ceux de Paris. Il est aussimoins complet et paraît s'arrêter aux balla<strong>des</strong> composées par leprince en l'honneur de la paix. 11 contient cependant six balla<strong>des</strong>ou chansons qui n'existent pas dans les manuscrits de France. Ondoit remarquer toutefois qu'il renferme les chansons qui sont dansle manuscrit de Saint-Germain, et qui ne sont ni dans celui deLa Vallière ni dans celui de Colbert.Le second manuscrit de Londres est une traduction anglaise <strong>des</strong>mêmes poésies du prince. On y litles principales pièces, probablementtoutes celles qui composent le manuscrit de la duchessed'York; ces poésies anglaises ont été publiées par M. Waston Taylor.Lespoésies du duc d'Orléans de la troisième époque se trouvantmêlées dans le manuscrit de Paris avec celles de ses collaborateursde l'académie de Blois , il nous a semblé qu'un moyen de critiquetrès-propre à faire reconnaître les poésies du prince, c'était Yenvoyqui termine presque toutes les balla<strong>des</strong>. Lorsqu'il est adressé auprince, lorsqu'il porte l'invocation au duc d'Orléans, c'est parceque ce prince n'est point l'auteur de la pièce.

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