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— 502 —àBlois. Ses familiers étaient ses seuls adversaires poétiques; etcombien ne dut pas ajouter de charme à ces rivalités intestines,mais pacifiques, la part que la duchesse d'Orléans venait prendre,non sans quelques avantages, à ces combats httéraires? Dans lesécrits de celte princesse, on voit poindre de toute part cette doucemélancolie et cette tristesse résignée qui distinguent les compositionsdu prince, et qui nous révèlent, dans le goût et l'esprit desdeux époux, une conformité d'humeur bien propre à resserrer lesnœuds qui les unissaient.Dans cette troisième époque de ses poésies, Charles d'Orléans nefait plus d'allusion qu'à sa retraite du service des femmes et du dieud'amour , déclarant très-haut qu'il serait désormais insensible àtoutes les séductions, et après avoir raconté les cotelles joliesmises en usage par Mesdames Beauté pour arriver à le soumettre,il les défie par ce hardi manifeste :Encore ne m'avez vous mie,Encore ne m'avez vous pas.Il ajoute :Car trop ay congneu main et soirLes faulx tours dont estes garnie.Vous savez bien que me suis esloingnié,Dès longtemps a, d'amoureuse vaillanceOù j'estoye moult fort emhesoigné,Quant m'aviez en vostre gouvernance.Or, en suis hors, Dieu me doint la puissanceDe me garder que n'y rentre jamais!Car quant congneu j'ay les amoureux fais,Retrait me suis de vie si péneuseComme lassé de la guerre amoureuse.On y reconnaît aussi quelques indices de son âge plus avancé,car, dans les poésies de sa jeunesse, il n'a jamais parlé de l'art dela cuisine, même par figure. A cet autre temps de la vie, ilypense; elle lui inspire quelques rimes; mais les infirmités du corpsy prennent plus souvent la place des doléances du cœur, et le
— 503 —poète se plaint plus amèrement de ses souffrances qu'il ne lefaisait de ses premiers tourments. 11 nous entretient aussi de sesouvrages, de ses chasses, de ses châteaux et de ses enfants. Ilentreprend même des descriptions de toilette, et il réussit merveilleusementà enchâsser dans ses vers un grand nombre de proverbesqui sont encore en usage dans notre idiome. Ainsi, lespoésies de Charles d'Orléans sont réellement de l'histoire : lesévénements publics contemporains se trouvent fréquemment, etdans l'ordre des temps, rappelés dans ses vers.Enfin, sous le rapport de l'art, un des meilleurs juges a déjàprononcé sur Charles d'Orléans en ces termes : « Remarquonsd'abord qu'il observe rarement le mélange alternatif des rimesmasculines et féminines. Cette règle n'était encore suivie que dansles rondeaux et dans quelques pièces en vers d'inégale mesure.Charles d'Orléans y porte une grâce singulière, ses vers sont entrelacéshabilement, ses refrains amenés avec goût. » Qu'il nous soitpermis d'ajouter qu'il traite le gracieux vers de dix syllabes avecun rare bonheur, et enfin que notre poète a donné l'exemple trèspeusuivi jusqu'à cette époque, d'un prince français ayant écrit despoésies dans une langue moderne étrangère à son pays.Comment s'est-il donc fait que ces compositions littéraires, sipleines des plus rares mérites, soient restées ignorées non des contemporains(voyez ci-après, p, 520), mais des générations suivantes? Son fils, Louis XII, qui s'essaya aussi dans la hce poétique,son neveu François l", nommé le Père des lettres, et qui voulut leshonorer en faisant lui-même des vers, ignoraient-ils réellement lestravaux littéraires si nombreux, si publics de leur illustre maître ?Toutes les conjectures sont permises ; mais on doit surtout tenirgrand compte, dans ces doutes, de la disgrâce du duc Charles à sesderniers moments, et de la haine incessante que Louis XI lui avaitvouée. C'est cependant au règne de Louis XII qu'on peut fixer l'époqueoii furent recueillies les poésies de son père, en un volumequi est l'un des plus précieux parmi les manuscrits de ses poésiesque nous allons laire connaître.Les poésies de Charles, duc d'Orléans, nous ont été conservéespar onze manuscrits : nous indiquerons, d'abord, le manuscrit de
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- 2().-. —sèment de vœux formé
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— 267 —de la forêt de Luyz, o
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— 259 —Cette maison prit alors
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— 273 —gerbes. Les historiens d
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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— 277 —En revenant de Constanti
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— 279 —faisant saisir leurs bie
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— 281 —Quant au comte de Foix,
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— 28?. —la rebâtir dans une au
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— 285 —couvent des Frères Prê
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— 291 —Un archidiacre de l'égl
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architecte, et relatif aux clochers
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- 379 —civil,les artistes qui se
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— 402 —Le voluriie de la Biblio
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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