Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— i66 —bazoche était déjà plus riche que les magistrats, et plus qu'elleexposés aux triviales plaisanteries; le peuple alla même jusqu'àen massacrer deux en 1356 et en 1358, mais il pleurait lors del'exécution de l'avocat Jean des Mares, dont, en 1383, on répétaitles éloquentes paroles au moment de sa mort. Eustache Des Champsaccuse son siècle d'ignorance et de dépravation. Si plusieurs chevaliersse trouvaient réunis, c'était pour boire et chanter; dans cesoccasions, quelques-uns composaient des vers. Les jeux et la chasseétaient leurs occupations préférées. Les fêtes devenaient fort nombreuses,et déjà les femmes faisaient du jour la nuit et de la nuitle jour. Les concerts de musiciens, avec de nombreux instruments,figuraient dans les réjouissances de jour et de nuit.Ce goût de musiqueet de spectacle avait fait naître la corporation des comédiens,jouant et chantant jusque dans les rues. C'était aux nécromancienset aux physiciens qu'était réservée la plus grande part dansla direction des affaires; ils la devaient à l'influence qu'exerçaientleurs prédictions sur les personnes chargées des destinées de l'État.La reineIsabeau était à la tête du débordement général; la passiondu luxe avait atteint chez cette princesse le raffinement le plusextrême ; la frivolité devint incurable et fut entretenue par le capriceet le faux goût ;la versaUté, étrange dans ses fantaisies, créa en Francel'empire de la mode et la manie des accoutrements bizarres devintgénérale parmi les nobles. Pour le clergé, les constitutions synodalesrédigées au concile d'Apt en 13G5, nous révèlent assezl'excès des abus qui se commettaient alors : que personne parminous, y est-il dit, n'entretienne des histrions ou des mimes et nedépense en chiens ou en oiseaux chasseurs le pain qui appartientaux pauvres. Comme les damoisels et écuyers qui sont chez quelques-unsde nous en beaucoup plus grand nombre qu'il estnécessaire,avec leurs cheveux frisés à la manière des femmes, portantdes tuniques par trop courtes et des souliers à pointes ornés de rubansde toutes couleurs; nous devons faire allonger leurs vêtementsautant que l'honnêteté l'exige. D'autres prescriptions ne peuventêtre traduites, car les descriptions qu'elles contiennent seraientdifficiles à exprimer dans mi langage convenable. A celte mêmeépoque, de puissants seigneurs s'étaient signalés par des actes
— /i67—cruels ou des crimes atroces. Wenceslas excite la foule contre lanoblesse. Après une émeute, oli il en a massacré une grandepartie, le peuple s'empare des plus riches seigneurs qu'il met àrançon, et le produit est partagé entre Wenceslas et les chefs dela conjuration. Pierre de Castille se souille du meurtre de ses frèreset de sa femme, Blanche de Bourbon. Les barons anglais étaienten pleine révolte contre leur souverain Richard II ; bientôt après,on l'étrangle dans la prison où il avait été enfermé. Fê comtede Flandre se livre au luxe et aux plaisirs les plus dispendieux,et épuise ses finances. Les cardinaux élèvent, puis déposent bientôtaprès Urbain VI ,qui leur déplaît par sa sévérité, et sa tèteest mise à prix. Urbain, de son côté, fait mourir cinq cardinauxqui avaient voulu nommer un autre pape. Charles de Duras enfermedans une étroite prison Marie, fille du roi de Hongrie. Pierre deCraon assassine le connétable de CUsson. Le duc de Northumberlandse révolte contre Henri d'Angleterre, qui lui pardonne ; maisil renouvelle ses tentatives, et il est décapité. Wenceslas, empereurd'Allemagne, est déposé à cause de ses excès. Le grand schismede régfise d'Occident commençait, et le scandale des démêlésdes pontifes agite au dernier degré tous les esprits. En France, leroi est tombé en démence.Dans ce temps de désorganisation sociale, de vices hardis et dedépravation sans bornes, les écrivains qui peignent sous des couleurssi sombres les actes des personnages illustres, nous montrent, enmême temps, dans la personne de Louis d'Orléans, fils de Charles V,l'homme en qui vivaient encore toutes les qualités d'un bon et loyalchevalier. Son éducation de famille avait été des plus soignées ;ses dispositions naturelles lui avaient assuré une supériorité réellesur ses contemporains. Enfin, au dire des écrivains, ce prince auraitle plus « empêché que toute gentillesse ne périt (1). » Il est représentécomme un homme dont l'influence pofitique, littéraire etpersonnelle, avait été très-grande et très-propice au XIV^ siècle.^l) Le religieux de Saint-Denis, dont l'exactitude pour celle époque de notrehistoire est des plus grandes, trace aussi un très-beau portrait du duc Louisd'Orléans.
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— 179 —« taille ensemble \» i
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— 255 —diction spirituelle du S
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pliquer cet^ sainte révélation, v
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;—259 —le souvenir de leur voya
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— 263 —de chevaliers et de cler
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- 2().-. —sèment de vœux formé
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— 267 —de la forêt de Luyz, o
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— 259 —Cette maison prit alors
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— 273 —gerbes. Les historiens d
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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— 28?. —la rebâtir dans une au
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— 285 —couvent des Frères Prê
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— 337 —Colin de Lafontaine, Cop
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— 341 —le sont, à la même ép
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- 379 —civil,les artistes qui se
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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