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— m —sées à des dames ont dans leur envoij : « Dame, pour Dieu entendez;— jeunes belles; — dame, je suis votre serf; — fille, au départ et à vosbien alée. » Si c'est à Dieu ou à ses saints que l'auteur s'adresse»on lit alors dans Yenvoy : « Prince des cieuls, douce Vierge Marie »(fol. XVJxxV). Mais lorsque les compositions poétiques d'EustacheDes Champs étaient destinées à des cours d'amour ou à des présidentsdo sociétés littéraires, il a soin alors de composer ainsi Venvoy: «Prince d'amour (fol. 57, U4, 145, 172, etc); prince du Puy»(fol. 127, etc.); et comme ces réunions étaient aussi parfois présidéespar des femmes, Venvoy porte alors : « Royne d'amour »(fol. 202 et 203). On pourrait multiplier encore les exemples pourjustifier notre opinion que Venvoy n'est autre chose qu'une dédicaceou adresse faite dans une intention courtoise > Cette mêmedédicace reçoit aussi quelquefois, mais dans de biens rares exemples,une forme de conseil ou d'avertissement habilement dissimulé.Ainsi dans la « ballade de la tyrannie du mauvais Noyron, empereurde Romme et de sa mauvaise fin » , Venvoy est ainsi conçu :Prince, bon fail gouverner justementEt craindre Dieu qui le fait autrement;En la fin à toute destruction;Les bons ont bien et perdurablement,Et les tyrans meurent mauvaiscment :Tyran épuiséne font oncques en saison.Celte manière de dédicace de ses diverses poésies par EustacheDes Champs prend encore un plus grand caractère de probabilitépar la position particulière du poëte dans la maison du duc Louis.11 était en effet son maître d'hôtel, et il était habituellement admisdans l'intimité du prince. C'est ainsi qu'il assiste aux parties deplaisir en compagnie des autres princes et grands seigneurs habituésdu duc d'Orléans. Ce serait donc au duc Louis qu'il faudraitrapporter la plupart des envoys commençant par la qualificationde Prince, puisque pour les présidents de cours d'amour qui recevaientaussi cette désignation, le poëte ajoutait à un envoy le titrede Prince d'amour, et que pour les seigneurs qui n'étaient pas dusang royal, il ajoutait une désignation particulière comme on le
- 441-voit dans la ballade du feuillet Xl'^'^XIX, qui porte Prince de Bar.Notre opinion nous parait être justifiée aussi par la faveur dontEustaclie jouit de fait auprès du duc d'Orléans ;par les bienfaitssignalés que le poëte reçut du duc qui l'avait attaché à sa maison,après qu'Eustache eut perdu son bailliage de Senlis; enfin, par lerésultat de l'examen même des envoys, où. l'on peut remarquerqu'un grand nombre de ballades qui, selon nous, seraientadresséesà Louis d'Orléans, font allusion aux circonstancesmêmes de la viede ce prince (1).Mais on doit remarquer aussi que Venvoy est fait au Prince etaux Princes \ dans ce second cas, nous pensons qu'Eustache DesChamps s'adresse aux ducs d'Orléans, de Berry et autres princes dusangavec lesquels ils se rencontraient aussi dans les plaisirs de lacour. Un grand nombre de ballades viennent à l'appui de cetteobservation et quelques-unes portent pour titre la dédicace formelleà ces personnages.Dans cette même Notice, M. Crapelet blâme l'abbé Sallier de sonjugement trop favorable sur Charles d'Orléans, et il l'attribue à cettedisposition habituellechez ceux qui s'occupent de recherches difficilesde se passionner pour leurs découvertes. Il revendique enmême temps la plus grande partie de ses éloges pour Eustache DesChamps, sans prendre garde que lui-même fournit des armes pourdéfendre la supériorité des poésies de Charles d'Orléans sur cellesd'Eustache. L'éditeur des poésies d' Eustache convient en effetque le langage de son poëte a une certaine rudesse dont celui duduc d'Orléans n'est pomt empreint (2) ;que les ouvrages de DesChamps nesauraient soutenir la comparaison avec ceux du prince,il) Dans une ballade, Eustache demande au prince un coursier. Venvoycommence parjPc(»ice : et nous avons trouvé, dans un état des chevaux, achetéspour le duc Louis, que la demande du poëte ne fut pas infructueuse.(2) M. Crapelet fait honneur de ce progrès dans la langue aux cinquanteannées écoulées depuis l'époque où Eustache Des Champs écrivait jusqu'à celleoù Charles d'Orléans composa ses poésies. Mais il nous semble qu'il n'a pasremarqué qu'Eustache est mort en écrivant, en l'année 1422, et que c'est précisémentla même époque où Charles d'Orléans composa ses meilleurespoésies. Voyez ci-aprés Charles, duc d'Orléans.
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ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE FRANCE
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— 255 —diction spirituelle du S
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pliquer cet^ sainte révélation, v
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;—259 —le souvenir de leur voya
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— 263 —de chevaliers et de cler
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- 2().-. —sèment de vœux formé
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— 267 —de la forêt de Luyz, o
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— 273 —gerbes. Les historiens d
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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architecte, et relatif aux clochers
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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