Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 32 —pas un seul instant durant la vie du pape; elle lui survéc;it mêmedans le cœur du roi, qui le pleura, dit l'histoire, comme un frère.A roccasion de sa mort, Charlemagne ordonna des prières solennelleset de grandes aumônes. Il consacra sa douleur par des versélégiaques, qu'il composa pour honorer la mémoire du pontife, etil les fit graver comme épitaphes sur un marbre, en lettres d'or.Le manuscrit dont nous nous occupons est aussi un monumentde l'affeclion de Charlemagne pour le pape Adrien l". C'est unvolume grand 'm-lx°, contenant les Psaumes de David. 11 est survélin blanc, mêlé de feuillets pourprés, écrit en lettres d'or, et ornéde riches capitales. La magnificence de es volume lui fait supposerune origine distinguée, que des notions certaines ne permettent pasde mettre en doute.Ce volume appartient à laBibliothèque impériale de Vienne, et lesavant auteur de la première partie du Catalogue de cette Bibliothèque,Lambécius, conjecture que le pape donna ce précieux volumeà quelqu'un de ses dignitaires ecclésiastiques; mais les auteursde la Nouvellt' Diplomatique ne peuvent se persuader que le pontiferomain ail pu ainsi faire assez peu d'estime d'un tel présent,de; la dédicace et des vers d'un si grand monarque, et ils aimentmieux supposer que la mort d'Adrien I*"", survenue en 795, empêchaque le Psautier lui fût remis. Il est certain qu'il fut ensuitedonné à Saint Willehade, premier évêque de Brème, que cette éghsele conserva durant huit siècles et que le Musée impérial de Viennefut ensuite enrichi de ce trésor historique et paléographique.L'écrivain se nommait Dagulfe : son ouvrage est un beau modèle(ie toutes les écritures romaines renouvelées, ou carolines, en usagedès la fin du VII* siècle ; c'est un nouveau témoignage de l'intérêtspécial que le monarque français fit apporter dans la transcriptiondes actes émanés de son autorité et des livres exécutés par sessoins. Nous avons déjà rappelé les modifications introduites par sesordres à l'écriture onciale fort en usage de son temps.Un Tite-Live du VIll* siècle, très-précieux volume, se trouve à laBibUothèque impériale de Paris. On ne sera point surpris de l'époquereculée à laquelle remonte ce manuscrit latin, lorsqu'on sauraqu'il contient une partie de VHixIoire romaine de Tite-Live. Bien
— 33 —peu d'ouvrages de l'antiquité ont excité à plus juste titre, autantd'admiration pour ce qui nous en est parvenu et autant de regretspour ce que le temps en a détruit.Notre manuscrit est incomplet, ne renfermant que les liwes XXIà XXX. Les premiers feuillets sont sans suite; on n'y trouve pasle commencement du texte indiqué, et la fin y manque aussi.C'est dans cet état que ce volume est entré à la Bibliothèque Impérialede Paris, comme on le voit par la signature de Claude Dupuyau bas de la première page, et par des notes à la fin du volume,de la main de ce savant renommé, mort en 159/i, père des deuxfrères bibliothécaires du Roi, dont les manuscrits furent acquis enl'année 1656 : ce Tite-Live fut de ce nombre.C'est un volume grand in-li°, carré, sur très-beau vélin, à largesmarges, à deux colonnes par pages et huit feuillets à chaque cahier.Le second feuillet porte le chiffre du troisième quaternion, et leseptième feuillet après la fin du cinquième cahier, ce qui dénoncetrente et une pages de lacunes.L'ancienneté de ce manuscrit et sa belle exécution ne peuventqu'ajouter aux regrets qu'excite la perte de tels fragments, quoiqueleur texte soit conservé dans d'autres volumes. Ce manuscrit est,en effet, exécuté en écriture oiiciale gallicane, et de plus mélangéed° demi-onciale, assez usitée dans les VIP et VUP siècles.L'Histoire romaine de Tite-Live était composée de cent quarantedeuxlivres, et embrassait les sept cent quarante-quatre premièresannées de l'histoire de Rome. Quelques passages de ce grandouvrage semblent indiquer que l'auteur mit à le composer tout letemps qui s'écoula depuis la bataille d'Actium jusqu'à la mort deDrusus, c'est-à-dire environ vingt ans ; mais il livrait au public, detemps à autre, quelques parties isolées. La division de cette Histoireen décades ne doit pas être attribuée à Tite-Live ; elle estprobablement l'œuvre des copistes, qui ne reproduisirent cet ouvrageque par portions de dix livres, ce qui contribua à la perted'un grand nombre d'entre eux. En effet, des cent quarante-deuxfivres composés par notre historien, il ne nous en est parvenu quetrente-cinq. Quelques-uns sont encore incomplets , et ils ne nousont pas tous été rendus en même temps. On en doit deux livres2
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- 2().-. —sèment de vœux formé
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— 259 —Cette maison prit alors
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— 271 —père défunt, et le mon
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— 273 —gerbes. Les historiens d
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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— 277 —En revenant de Constanti
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— 279 —faisant saisir leurs bie
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— 281 —Quant au comte de Foix,
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— 285 —couvent des Frères Prê
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— 291 —Un archidiacre de l'égl
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C'est le premier traité que nous a
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— 305 —Les fondations religieus
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architecte, et relatif aux clochers
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— 309 —(lie rédigés de 1207
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— 317 —monastère des Auguslins
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IV.MINIATURES DES MANUSCRITS. — P
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— 343 —On ne doit point oublier
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— 345 —On remarque aussi dans l
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— 530 —des deux Plines et de ce
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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593l^ouis le I>L'b(timaiie , rui de
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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TABLE DU VOLUME.AveriissemeiitIntro
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