12.07.2015
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— 432 —des livres de prières, des Bibles, des missels, etc., de la mêmeépoque. On ne peut pas dire que quand ceci se passait, c'était sansinconvénients pour les mœurs de ce temps-là.L'ouvrage que le chevalier de La Tour-Landry composa pourl'éducation de ses filles, VEnseigneînent des femmes, mettra, nousle croyons, ces faits en évidence. Le chevalier de La Tour restavingt ans à déplorer la mort de sa femme; mais, après ce temps :« Je vy, dit-il, mes filles venir; desquelles je avoye grant désirque à bien et à honneur tournassent sur toutes riens, car ellesestoyoient jeunes et petites, et de sens desgarnies; si les devoisl'en tout au commencement prendre à chastier courtoisement parbonnes exemples et par doctrines, si comme faisoit la royne princessequi royne fut de Hongrie (1), qui bel et doulcement sçavoitchastier ses filles et les endoctriner, comme contenu est en sonlivre. »Le chevalier de La Tour nous apprend qu'il réunit dans son livre« les bonnes mœurs des bonnes dames et leurs bienfaiz, afin queses fillesy prennent exemple ;et aussi les ruses des mauvaisesfemmes que se mal usèrent et eurent blasmes, afin de s'en garder :car le monde est moult dangereux ». Il avoit tiré ces exemples dedivers livres, « comme la Bible, les Gestes des rois de France, lesChroniques de Grèce et d'Angleterre et de maint autres estrangesterres. » Mais le récit des mauvaises actions occupe une place tropétendue dans cet ouvrage, et il est probable que le chevalier deLa Tour, pas plus que d'autres moralistes, n'atteignit le but qu'ilavait en vue, en réunissant dans leurs livres d'éducation tantd'exemples de mœurs scandaleuses : ils oubliaient que le vice estplus contagieux que la vertu.A l'exemple des morahstes dont nous avons déjà parlé, le chevalierde La Tour n'omettait pas les faits d'histoire contemporaine, etil s'accorde avec eux tous pour en blâmer les mœurs avec unegrande énergie.(1) La reine de Hongrie rédigea aussi un ouvrage semblable pour ses eofants
— 433 —Le chevalier de La Tour composa aussi un livre d'éducationpour ses fils : ce livre n'est point arrivé jusqu'à nous.Il y a des études diverses à faire dans ces traités pour connaîtrel'histoire du temps; et si le noble chevalier consacra un chapitretout entier aux femmes adonnées au vin, il faut bien en conclureque ce vice était assez fréquent à la fin du XIV*^ siècle. Ce n'estpas sans motif sans doute que l'auteur décrit, en style fort animé,la punition des femmes coquettes, et sa verve est non moinsféconde contre les pèlerinages fort à la mode de son temps, maisdont le but, selon lui, n'était pas toujours aussi pieux que l'annonçaitla dévotion qu'on y portait.L'ouvrage du chevalier de La Tour fut composé en l'année 1371.Le Ménagier de Paris complète le livre du chevalier de LaTour Landry, en nous faisant connaître plus spécialement tout ceque devait savoir, pour bien diriger leur maison et avoir une tablebien servie, la femme d'un de ces riches bourgeois de Paris quiavaient dans la ville une existence élevée et indépendante. C'estdonc aussi un livre sur l'éducation des femmes que nous a révéléavec tant de soin un savant éditeur, M. Jérôme Pichon.Le Ménagier date de l'année 1392; comme l'Enseignement desfemmes, il cite des romans de chevalerie, des livres de dévotion etTite-Live ne lui est pas étranger. La langue française a déjà acquisdans le Ménagier une certaine grâce facile et affectueuse, énergiqueet précise. C'est ce livre qui nous fait très-particulièrement connaîtrenon-seulement une foule de particularités sur la noblesse et leclergé, mais encore le degré de culture, le langage et les habitudesdes différentes classes de la société du XIV siècle.Gage de La Buigxe a écrit un ouvrage en vers qui porte le titrede : Déduits de la chasse. Il le composa lorsqu'il était « premierchapelain du très-excellent prince le roy Jehan de France, queDieu absoille, à Heldefort Herfort) enEngleterre, l'an mil CCCLIX,du commendement du dit seigneur, afinque messire Philippe, sonquart filz et duc de Bourgogne, qui a dont estoit jeune, aprist des28
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— m -Mariage signifie l'amour de
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— 482 —tion qu'il fait aux gran
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— 48ù —du peuple. Les écolier
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— 486 —çaise au XV' siècle et
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— /188 —conclus à cette occasi
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— 490 —Et s'est vestu de broder
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— 492 —Au mois de juillet U38,
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— 494 —maison parmi ceux que le
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— /i96—« Geste opinion que j'a
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— 498 —badine et le tour gracie
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— 500 —sur ces graves sujets t
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— 502 —àBlois. Ses familiers
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— 504 —la Bibliothèque de Gren
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— 506 —On juge, par ce fait imp
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— 508 —publiées d'après leman
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— 510 —Cette règle nous a paru
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— 512 —ses confrères de l'acad
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— 5U —n'appuient en aucune mani
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— 516 —de gloire; un beau portr
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1— 518 —Nous avons déjà mis e
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— 520 —Lors de sa terre liors d
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— 522 —cette catastrophe tempor
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524 —A ce printemps nouveau venuP
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— 526 —décrier d'abord le trav
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— 528 —de ce texte nous apprend
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— 530 —des deux Plines et de ce
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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,undes corporations laïques, 275,
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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Page 591 and 592:
—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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593l^ouis le I>L'b(timaiie , rui de
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—— 595tenir les archive!?, etc.
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— 597 —2i8, 2G9; — vitraux de
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—,—599Mule, échangée contre u
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quieT» 309; — privilèges des ve
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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,HO.")l»fti*eln* llotrou, coiiile
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— 607 —Pont-îk-!»!ousson , le
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architecte,——I—physicien,- 60
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. néesemprunté—— 611 —naire
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——Saûut-Uultert. abbave des Ar
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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.621 —Vin, impôt perçu, 121, 13
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TABLE DU VOLUME.AveriissemeiitIntro
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—— 62o —— Bénédictionnair
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