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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 420 —ment; et, tout bien considéré, malgré même ses terreurs pourl'avenir, il conclut au Respit de la Mort. — Implacable dans seshaines, il mêle encore à ses lamentations sur sa fin prochaine denouvelles déclamations contre lemariage, comme pour ne pas s'exposer au reproche de s'être amendé sur les faux préceptes duMathéolus.L'année où Jean Lefèvre commença a écrire ce dernier ouvrageest ainsi indiquée par lui-même :L'an mil CGC soixante seize,Le roy Charles régnant l'an treizeDe son règne très eureux,Si comme j'estoie paoureuxEn disant hélas! Henri !Huit jours après la Saint-RemiMe doublant de la mort premièreEstaindre vouloit ma lumière, etc.Philippe de Maizières, conseiller de Charles V et chancelier duroyaume de Chypre, fut l'un <strong>des</strong> hommes les plus avancés dansla confiance du Roi. Lorsqu'il voulut se retirer du monde et passer« de la gloire de l'hôtel royal à l'humilité <strong>des</strong> Célestins », ils'enferma à Paris dans le monastère de ce nom,dont les religieuxaimaient assez peu les lettres et ne possédaient qu'une bien pauvrebibliothèque. L'exemple de cet esprit aclif n'inspira aucune émulationà ces religieux, en général très-peu instruits. Le Roi et sonfils le duc Louis d'Orléans se rendirent souvent dans ce monastèrepour prendre l'avis de Philippe de Maizières dans <strong>des</strong> circonstancesdifficiles. Cette supériorité de vues, que le sage monarque luireconnaissait tout le premier, doit encore ajouter à l'importance<strong>des</strong> textes que nous possédons de cet écrivain, et leur étude doitnaturellement fournir à <strong>l'histoire</strong> <strong>des</strong> données plus authentiquesque ne le sont les satires <strong>des</strong> poêles ses prédécesseurs dans lacarrière <strong>des</strong> lettres. On est obhgé de convenir, cependant, que lesobservations critiques de Phihppe de Maizières ne diffèrent passensiblement de celles que nous avons déjà signalées dans les écrivainsses devanciers. On les lit fort au long dans son ouvrage du

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