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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 384 --d'Autrecourt, en 1361; les prophéties de Nicolas Janovez sut ïAntéchrist,en 1374; le Miroir de Saxe, en 1376 ;les opuscules deRaymon LuU, en 1382 ; les ouvrages de Wiclef et ceux de Thomasde Fouille, en 1382 ; enfin, en 1389, les Uvres du célèbre recteurde l'université, Guillaume de Saint-Amour, <strong>relatifs</strong> aux religieux Mendiants.Vers le même temps, Péronne d'Aubenton est brûlée en Grèvecomme compUce de l'hérésie <strong>des</strong> Turlupins.Bien que le pontificat de Benoît XII se fût distingué de ceux <strong>des</strong>es prédécesseurs par la sévérité de ses prescriptions contre le luxede la table, <strong>des</strong> vêtements et <strong>des</strong> équipages <strong>des</strong> princes d'église,Boccace n'en citait pas moins encore l'abbé de Cluny comme le plusriche et le plus somptueux prélat après le Pape. EL les syno<strong>des</strong>tonnaient encore, en 1365, contre les hisirions et mimes, les meuteset les faucons, les damoiseaux et écuyers frais comme <strong>des</strong>femmes, ornés de rubans de toutes couleurs, qui étaient au service<strong>des</strong> grands dignitaires de l'Eglise, n'empêchèrent pas, lorsque laCour romaine reprenait possession , en 1377, de la capitale duquimonde chrétien, de faire figurer dansune immense procession quieut lieu à cette occasion, <strong>des</strong> jongleurs et histrions dansant ens'accompagnant d'instruments de musique. C'est Pierre AméUi deLectoure qui nous a raconté cette singulière cérémonie empruntéeà la tradition païenne. Les semonces, les exemptions, les abus dudroit d'asile n'en continuèrent pas moins d'être pratiqués malgréles décrets <strong>des</strong> conciles.Est-il donc étonnant que le pouvoir royal, entravé alors danstous ses projets par les privilèges du clergé, ait toléré et peut-êtremême un peu encouragé, en ce temps-là, les attaques <strong>des</strong> écrivainslaïques contre les dignitaires de l'Église, dont le prestige s'affaiblissaittous les jours par suite du schisme qui divisait la chrétienté.L'instruction, chez les princes du sang royal et les grands personnagesde l'État, était, dès le XIV siècle, presque générale, et déjàces hauts fonctionnaires n'adoptaient plus comme absolument utilela sévérité de la jurisprudence ecclésiastique contre les hvres etlalittérature du temps. Aussi le progrès <strong>des</strong> saines idées fut-il <strong>des</strong>plus sensible dès le commencement du siècle. Le roi Phihppe le Bel,tout le premier, avait appliqué les plus sévères pénalités de ses édits

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