Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 3Zi8—ronde; des capitales et des ornements rehaussés d'or d'une certaineélégance recommandent ce volume à l'attention des archéologues.L'autre est une traduction des ouvrages divers de l'orateurromain, dédié au duc de Bourbon, comte de Clermont et du Foretz,seigneur de Beaujeu, par Laurent de Premierfait, en l/i05. Ce volumen" 7789 est sur vélin très-blanc, orné d'encadrements rehaussésd'or et de miniatures d'une exécution très-soignée. L'une d'ellesreprésente l'auteur (Laurent de Premierfait) offrant en hommagesa traduction au duc de Bourbon. Le troisième est la traduction desÉpitres d'Ovide, par l'évèque d'Angoulème Octavien de Saint-Gélais,entreprise à la demande de Charles VIII en l'année 1496, dont lesminiatures (n" 7231 Bibl. Imp. de Paris), exécutées avec talent, peuventservir à nous fixer sur l'état de la peinture durant le règne dece monarque français. On lit sur le dos de ces Épitres : « Je suis auRoy Louys XIV. »Enfin, avec le règne de Louis XII, en France, s'achève la complèterégénération des arts. Deux écoles distinctes sont alors enprésence : celle qui conservait les traditions du goût gothique, fortamoindri, il est vrai, comme le montrent les grandes et belles peinturesdes manuscrits n°' 6811 {Miracles de la Vierge) et 7584{Chants royaux) ; l'autre école, au contraire, qui s'inspirait entièrementde l'influence italienne. Aussi, les derniers ouvrages decelle-ci sont-ils caractérisés par un dessin plus correct, un colorisdes plus parfaits et des plus harmonieux , et par des groupes depersonnages habilement composés. Telles sont les peintures duvolume n° 6808, contenant les Échez amoureux; du n» 6877, quiest la traduction des Triomphes de Pétrarque; du n° 7079, autretraduction du même ouvrage; du n" 7083, traduction des Épitresd'Ovide, et celles du Missel du pape Paul V, ces dernières exécutéespar Julio Clovio.Cet immense progrès semble parvenu à son dernier degré de perfectionnement,dans l'œuvre si remarquable, connue sous le nomd'Heures d'Anne de Bretagne, reine de France. Rien n'est alorscomparable à ces miniatures, dont on fixe l'exécution vers l'annéeU99. On pourrait difficilement employer des expressions assezexactes pour caractériser la finesse des figures , leur grâce et leur
— 3/1.9—délicatesse; mais, au milieu de ces nombreux tableaux, d'un si grandeffet, d'une touche de la plus exquise expression, et dont quelques-unsne seraient pas indignes du pinceau de Raphaël, il se trouve cependantquelques groupes d'une médiocre composition, roides, maniérés etd'un coloris sec. La figure delà Vierge Marie se fait remarquer,entre toutes les autres, par sa divine suavité; les têtes d'angesont quelque chose de surhumain. Enfin, les ornements qui encadrentles pages de ce livre incomparable sont composés de fleurs,de fruits et d'insectes : c'est la nature même avec toute sa fraîcheuret tout son éclat.Telle fut la fin glorieuse de l'art d'orner les manuscrits. Cet artse perdit en même temps que l'imprimerie fit disparaître la classenombreuse des écrivains et des enlumineurs du moyen âge. 11ne seraviva momentanément, depuis cette époque, que pour satisfaire àde rares exceptions, nées de la fantaisie plutôt que de la nécessité.Pour la fin du XVI" siècle, on peut citer quelques beaux manuscritset quelques belles miniatures ; mais il n'en est pas moins vrai que lesuns et les autres ne comptaient plus parmi les produits habituels desarts en France. On doit cependant encore mentionner, comme ayantde l'intérêt pour l'histoire de l'art, deux livres d'heures, A. F. 1409 etS. L. 677, qui ont appartenu au roi de France Henri II, le Recueil desRois de France, par Jean Du Tillet, présenté à Charles IX; le SplendorsoUs, du British-Museum;un livre de poésies, dédié à Henri IV ;enfin, le Livre de Prières du marquis Bade, exécuté par Brentel. C'estle dernier chef-d'œuvre des peintres de manuscrits, quoiqu'on n'ytrouve que des copies de tableaux des grands maîtres d'Italie, deFlandre, etc. Dans ces copies, la pureté du dessin le dispute aubrillant du coloris.N'oublions pas enfin les magnifiques Heures de Louis XIV, hommagemémorable offert au grand Roi par des compagnons de sagloire militaire réunis à l'Hôtel royal des InvaUdes, mais indignede rivaliser avec les Heures d'Anne de Bretagne, que l'artiste sembleavoir prises pour modèle.
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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,undes corporations laïques, 275,
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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TABLE DU VOLUME.AveriissemeiitIntro
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