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— 332 —des 96 médaillons. Il n'y a peut-être pas de manuscrits qui égalentcelui-ci pour la richesse, le format, la beauté et la multiplicité deses peintures. Il laisse bien loin derrière lui une Bible, conservée àla Bibliothèque de Moulins, que l'on dit avoir figuré au concile deConstance.On doit placer, par ordre de mérite, à la suite de ce Psautier,le Bréviaire de saint Louis, ou plutôt de la reine Blanche, conservéà la Bibliothèque de l'Arsenal de Paris sous le n° l/i5, B.-Latin, Ce volume, de 192 feuillets sur un très-beau vélin, offre uneécriture gothique massive très-peu élégante; quelques lettres capitalesornées de vignettes sont cependant sagement exécutées. Uneminature remplit toute la première page ; il n'y a que quelquespeintures de même grandeur dans le volume. Les autres sont, engénéral, des médaillons légendaires, au nombre de deux par pages,de moyenne dimension, eu égard au format du livre :les sujets ontété tirés du texte du Bréviaire ; dans quelques ornements , onremarque des fleurs de lys; les fonds en or sont, du reste, trèsbeauxet admirablement appliqués. Le calendrier est orné de petitssujets empruntés aux saisons de l'année. On lit au folio 191 :« C'est le psautier monseigneur saint Loys, lequel fu à sa mère.Charles. » La reliure, à tranche dorée et fleurdelysée, est duXVP siècle. Le caractère des miniatures annonce une exécutionantérieure au règne de Louis IX. On croit que ce manuscrit a,en effet,appartenu à la mère du saint Roi.Il est encore un monument de peinture et de paléographie, quiconstate d'une manière plus positive l'état de l'art pendant le règnede saint Louis. C'est un admirable Psautier français et latin, quifut réellement à l'usage de ce pieux monarque, ainsi que le constatent, non-seulement une rubrique en tète du volume , maisencore les fleurs de lys du Roi, les armes de la reine Blanche deCastille, sa mère, et même peut-être aussi les pals de gueules deMarguerite de Provence, sa femme, que l'on retrouve parmi les encadrementsdu texte des prières. Rien n'égale la belle conservationdes miniatures de ce livre, l'éclat des couleurs, le brillant et le reliefdes fonds d'or. Les têtes des personnages sont presque microscopiques,et ne manquent pourtant ni d'expression ni de finesse. Les
— 333 —ornements, composés de chimères, etc., sont des plus gracieux;l'architecture s'y découpe eu merveilleuses dentelles; les tapisd'Orient y resplendissent fréquemment. Chaque peinture occupetoute la hauteur d'un feuillet : les sujets sont tirés du texte del'Ancien Testament, etune légende en français, écrite au verso dela peinture, les explique tous. Soixante-dix-huit miniatures ornentce magnilique Psautier. La reliure, en brocart d'Orient, a été exécutéedu temps du roi Charles \; un document de l'époque nousen a conservé le souvenir authentique.Ce précieux et vénérable monument a eu la plus singulière destinée:transmis de monarque en monarque jusqu'à Charles VI, ilfut alors donné par ce roi de France à^sa hlle Marie, religieuse àPoissy; il resta donc déposé dans la bibliothèque de ce monastèrejusqu'en 1789. Mais, à cette époque, un agent russe, du nomde Dombruschi, en fit l'acquisition à vil prix, puis le revenditavantageusement au prince Gourlouski; celui-ci ayant été obligé des'en défaire, le céda au prince Michel Galitzin. Enfin, ce seigneurrusse en fit hommage au roi Louis XVIII. en l'année 1818, par l'intermédiairedu comte de Noailles, ambassadeur de France en Russie.Le Roi, après avoir admiré la belle conservation de ce manuscrit,en ordonna le dépôt à la Bibliothèque de la rueRichelieu, deet chargea M. de Bure de l'y apporter en son nom. Nous tenonsces détails de M. de Noailles, prince de Poix, qui voulut bien lesextraire de sa correspondance diplomatique et nous les communiquer:ils donnent l'histoire complète des pérégrinations de ceprécieux et royal volume.Tous les manuscrits du XIIL' siècle n'approchent pas de laperfection ni de la richesse du Psautier de saint Louis;quoiquecontemporain, le Livre de clergie, qui porte la date de l'année 1260,ne mérite pas, à beaucoup près, autant d'attention. Il en est demême du Ruman du roi Artus (n° 6963 Français A. F.), exécuté enl'année 1276. Quant aux vignettes peintes en l'année 1279 dansla Bible du fonds de Sorbonne n'^ 1, elles sont plus finement etplus habilement exécutées. On lit aussi usage très-fréquemment,vers cette époque, des lettres capitales placée, en léte des chapitre.:on développait les ornements de ces initiales sur toute jj
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— 530 —des deux Plines et de ce
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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