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_ 296 —admettre les disciples et loger les maîtres, dont la science etl'éloquence devenaient souvent le plus beau titre de gloire d'uneabbaye. Les architectes ne firent point défaut à l'Église, et leurnombre s'était assez multiplié pour qu'il soit possible de constater,dans certaines provinces, l'existence d'une sorte de francmaçonneriecomposée exclusivement de maîtres en architecture,d'oii il sortait aussi des élèves remarquables par leur goût etleurs talents. C'est en Alsace surtout que cette association pritnaissance et se développa heureusement; elle étendit des ramificationsdans l'Allemagne, et les disciples de cette école se répandirentégalement dans toute la France.A cette même époque, quelques provinces de France étaient aussidevenues des centres de grands travaux d'art architectural, depeinture et d'ornementation. Gela tenait-il à l'impulsion spéciale duseigneur féodal qui possédait certaine province, ou à la situationparticulière du pays, qui, par la nature de son sol, produisait enabondance toutes les matières premières nécessaires aux constructions,aux artistes émailleurs, sculpteurs et peintres? Ces avantagesparticuliers qui tenaient au sol les attiraient sans doute en grandnombre et leur offraient toutes les facilités pour l'exercice de leurart. Quoi qu'il en soit, les travaux commencés ou exécutés dansles cathédrales ne furent point étrangers au progrès des arts et àl'essor qu'ils prirent, presque tous, pendant le Xir siècle; car s'ilétait nécessaire de construire des églises appropriées au cérémonialreligieux et aux besoins de la grande famille chrétienne alors sifervente et si nombreuse, l'architecte était forcé aussi d'appeler àson aide le peintre, le sculpteur, le verrier, le mosaïste, et tousd'un commun accord concouraient à une même œuvre, dont lesvastes débris font encore de nos jours l'admiration des antiquaireset des artistes. Mais, parce que dans une province il s'est élevé unplus grand nombre de monuments que sur le sol de sa voisine,faut-il croire que cette premièrj province produisit seule deshommes qui ont fait école, et que cette école se répandit exclusivementsur une zone de terre dont on pourrait fixer les limites enlong et en large? Peut-on, en un mot, établir avec quelque certitudequ'il y a eu en peinture, en sculpture, en architecture un
— '191 —style nonnand, un style poitevin, un style angevin, un style alsacien,qui se subdivise en messin et alsacien pur ? Nous sommesobligé d'avouer que toutes ces divisions et subdivisions artistiquesnous ont toujours paru un peu arbitraires, ou la simple opinionde monographes passionnés pour le monument qu'ils décrivaient,pour l'artiste dont ils racontaient les travaux. Mais revenons ànotre résumé et ajoutons qu'il' est impossible d'oublier que desartistes étrangers à ces prétendues écoles, contribuèrent aussi àquelques-unes des œuvres qu'on attribue à une école française, etque, plus souvent encore, un môme seigneur féodal possédantplusieurs pro\inces et promenant à sa suite les artistes les plusremarquables de l'une et de l'autre, chargeait un maître des œuvresde l'Anjou de bâtir une église en Provence; et Clément de Chartresne s'illustra-t-il pas plus spécialement par ses peintures dansune église de Rouen?En somme , il reste peu de renseignements certains et defragments authentiques concernant l'architecture du XV siècle.Est- il donc d'une sage critique d'aller jusqu'à prétendre, commecertains écrivains sur l'architecture, qu'en ce même siècle chaqueprovince française forme une école d'architecture différente ;qu'àune époque déterminée on vit des écoles monastiques d'architecturedu domaine royal, et en d'autres temps des écoles laïquesqui existèrent dans l'Ile-de-France, la Normandie, la Picardie, laChampagne, la Bourgogne, le Maine, l'Anjou, la Belgique, sur lesbords du Rhin, dans le Poitou, la Loire, le Périgord, le Limousin,le Languedoc, le pays Chartrain ;que ces artistes, aussi habiles lesuns que les autres, mais plus ou moins indépendants, subissaientl'influence du style normand, de celui de l'Ile-de-France, desprovinces de l'Ouest;que ces diverses écoles eurent une marcherégulière, un progrès constant, une influence réelle, des croisements,et qu'aumoyen des infusions étrangères (Voyez le Dictionnaireraisonné d'architecture de M. VioUet-le-Duc, t. 1", p. 134et 217), elles produisirent des transfusiofis en architecture (p. 135.)Une fois lancé dans cette voie, où il est impossible de suivre etmême de comprendre la valeur des fines observations du savantarchitecte, nous assistons dans le même ouvrage à la création de
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— 375 -blanc autour du dict cruxe
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— 377 —seigneur, lesquelles fur
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— 384 --d'Autrecourt, en 1361; le
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— 5U —n'appuient en aucune mani
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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,undes corporations laïques, 275,
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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593l^ouis le I>L'b(timaiie , rui de
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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TABLE DU VOLUME.AveriissemeiitIntro
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—— 62o —— Bénédictionnair
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