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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 20(1 —Jean de Moret et Robert, son frère, détruisirent de fond en comblela forteresse de Radepont et convinrent qu'on n'en élèverait pasd'autre à l'avenir sur ce même emplacement. Les grands vassauxn'étaient pas plus épargnés que les petits seigneurs, car Mathieu deMontmorency promit aussi à Philippe Auguste de ne pas élever denouvelles forteresses dans l'île Saint-Denis ; il reconnut, s'il en construisaità l'avenir, que le Roi de son plein droit pourrait les démolirou les brûler. Un <strong>des</strong> parents de ce duc, Guillaume de Satigny,vit aussi sa maison forte démolie par ordre du même monarque, etRobert, autre proche parent <strong>des</strong> Montmorency, ne put obtenir quela permission d'élever une simple m.aison dans l'île de Chastelersur la Seine. Ces faits se passèrent on l'année 1220. O'iant à lacomtesse de Flandre, elle fut obligée également de demander auroi de France la permission de fortifier son château de Rupelmonde,car, d'après un traité qui était encore en vigueur, cette comtessene devait élever aucun ouvrage militaire au delà d'une certainelimite, et Rupelmonde se trouvait sur le territoire spécialementréservé par le traité. Le Roi ne voulait donc à aucun prix que lestravaux militaires se multipliassent dans son royaume, et encoremoins qu'on les construisît sans son agrément.Les princes souverains en firent autant dans leurs principautés.En 1222, Pierre, duc de Bretagne, ordonna, à cause de la guerrequi était alors déclarée, de construire sur les murailles de Main <strong>des</strong>créneaux « propugnacula, turriculas et alias munitiones, » et d'entourerde murs la ville de Nantes. Cependant le bourg de Main appartenaitaux Templiers, qui réclamèrent leurs droits. Le duc secontenta de reconnaître ces droits et de déclarer aux Templiers que,dans le cas oi!i ces travaux nouveaux seraient détruits, les chevaliersne seraient point tenus à les réédifier ; mais il ne continua pasmoins les constructions commencées, et toutes les fortificationsordonnées furent terminées en peu de temps. La comtesse deNevers permit à Evrard de Brienne, en 1223, de fortifier Banniaux,qu'il tenait en fief « ad magnam vini et ad parvam, » pour elle etses héritiers.Le P. Daniel, dans son chapitre relatif à la défense <strong>des</strong> places etsur les diverses espèces de fortifications en usage pendant les règnes

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