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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 156 —réjouissances étaient faites à ses dépens , après son élection.Quant aux associés à cette œuvre de secours mutuels, lacotisationvariait selon les pays. Ne doit-on pas retrouver dans cette institutionentièrement libre et qui n'était que le résultat d'unevolonté spontanéed'association pour se porter un mutuel secours, ne doit-onpas, disons-nous, y trouver l'originede la franc-maçonnerie qu'unefouled'écrivains se plaisent à faire remonter aux Égyptiens?La charité et confrérie de chavéterie de Rouen demandait undenier par semaine à chacun de ses membres, et ils étaient passiblesde quatre deniers d'amende, si l'on cessait d'acquitter cette cotisa-*tion pendant un mois entier. Des secours à domicile étaient portésaux mala<strong>des</strong> delà confrérie; on ensevelissait les morts indigents;aux carrefours de la ville, on quêtait au profit de l'œuvre. Lesfemmes enceintes recevaient assistance pendant trois semaines,espace de temps pendant lequel on pensait qu'elles étaient horsd'état de gagner leur pain. En cas d'incendie, il y avait aussi uneindemnité. Toutes les charges de la confrérie étaient obUgatoires,et les amen<strong>des</strong> encourues par ses membres ne se prescrivaientqu'au bout d'un an.Chaque confrérie avait sa bannière, son lieu de réunion et sonpetit trésor. Ce fut pour les ouvriers une source inépuisable <strong>des</strong>ecours.Ilexistait <strong>des</strong> hospices spécialement consacrés à un genre d'infirmités.Saint Louis en donna le premier l'exemple en fondant lesQuinze-Vingts pour les aveugles. Un bourgeois de Rouen, JoanesFabri, créa celui de Saint-Viwin, dans cette ville, en 1350, spécialementpour les boiteux et il le dota convenablement, avec la permissionde l'archevêque.Cependant nous avons vu qu'en temps de guerre on ne dispensaitpas toujours les hospices <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> levées pour la défense commune,et on voulut quelquefois leur demander aussi le guet dans un;^ville. C'est ce qui arriva à l'Hôtel-Dieu de Saint-Nicolas en la ville deSaint-Riquier. Mais les frères et les sœurs qui <strong>des</strong>servaient cettemaison s'empressèrent de répondre aux capitaines et gar<strong>des</strong> de laville, qu'ils ne savaient faire autre métier que de pratiquer et célébrerles sept œuvres de miséricorde et que le guet leur était impossible.

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