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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 155 —à Paris. L'évêque de Beauvais l'institua en 1320 ;ou plutôt il aida àl'achever. Car on lit dans le texte que nous avons sous les yeux, queles habitants de Paris avaient commencé d'édifier un hôpital d'unestructure assez magnifique, et avaient l'intention de le doter poury recevoir les pèlerins ; mais n'ayant pas de quoi le faire achever,l'évêque de Beauvais vint à leur aide. Bientôt après, <strong>des</strong> discussionsassez orageuses s'élevèrent entre le curé de laparoisse et lesadministrateurs du futur hôpital, au sujet <strong>des</strong> droits et <strong>des</strong> offran<strong>des</strong>que Ton voulait distraire de la paroisse au profit de cettemaison nouvelle, et il fallut l'autorité du Saint-Siège apostoliquepour parvenir à maîtriser les prétentions du curé de Saint-Denis.Cet hospice devait occuper un emplacement considérable, si nous encroyons ce même document, qui annonce qu'il s'étendait de lagrande rue proche la porte Saint-Denis, depuis la maison appeléed'Ardoise, jusqu'à la rue Mauconseil. Il avait de plus une clocheproportionnée à l'importance de cette Maison-Dieu.Et ceci est à noter, car, à cette époque, il fallait une permissionspéciale pour avoir une cloche dans un hôpital,et pour pouvoir lafaire sonner. On le voit du moins par une lettre de l'abbé de Hasmon,du mois de novembre 1332, qui permet au fondateur del'hospice de Saint-Jacques de Valenciennes, d'avoir une ou plusieurscloches audit hôpital, et de pouvoir les sonner et faire sonner.Les rois de France accordaient généreusement de nombreuses etde larges aumônes aux maisons hospitalières; un état rédigé auXIV siècle mentionne plus de 550 maisons, maladreries et hospicesqui recevaient une rente annuelle sur les revenus du Roi, et la sommeque ces aumônes représentent s'élèveraient aujourd'hui à un chiffreconsidérable.Avant de terminer le résumé de nos recherches relatives auxfondations d'hospices, c'est pour nous un devoir de rappeler lesgrands services que readaient alors aux ouvriers <strong>des</strong> divers métiersconstitués, les confréries qui e.vistaieat presque dans chaque villede quelque importance. Dans les cités moins populeuses, au contraire,plusieurs corps de métiers s'associaient pour arriver aumême résultat. Un cérémonial réglé par les statuts déterminait lemode d'éleciion et de réception du doyen de la confrérie; <strong>des</strong>

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