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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 112 —à un autre seigneur. Enfin nous trouverons un acte qui nous indiquerales formalités suivies par les habitants d'une cité lorsqu'ilsvoulaient y élever <strong>des</strong> constructions nouvelles.Le premier <strong>des</strong> documents dont nous venons de parler porte ladate du 15 mai 1256 : c'est une lettre d'Alphonse, comte de Toulouse,par laquelle il ordonne au Sénéchal de protéger l'évéque quitenait de lui la cité et d'autres seigneuries à Cozeran, et de veillerà l'exécution <strong>des</strong> conventions faites entre le seigneur laïque et leseigneur d'Égiise, au sujet de la construction de cette ville et <strong>des</strong>basti<strong>des</strong> avoisinantes.Le second document, qui est de l'année 1264, contient la donationpar Alphonse, comte de Poitou, d'un emplacement ad iirbemVillœnovœ œdificandain (Villeneuve-sur-Lot). C'était l'abbé BernardJourdain qui avait sollicité cette faveur.Troisièmement, par une lettre de l'année 1266, adressée à saintLouis, le pape Clément IV engage ce monarque, qui avait élevé unemagnifique tour près le port d'Âigues-Mortes, de permettre qu'on ybâtisse une ville fermée de murs, pour protéger les habitants contreles incursions <strong>des</strong> ennemis et contre l'influence <strong>des</strong> mauvaisvents, qui la rendrait inhabitable. Le pape faisaitremarquer que leport d'Aigues-Mortes était le plus utile et le plus fréquenté par leschrétiens qui se rendaient en Terre-Sainte, mais on ne pouvait seprocurer les choses nécessaires au voyage, parce que la plage étaitdéserte : en améliorant ce port, le Roi faciliterait ainsi l'embarquement<strong>des</strong> marchandises et <strong>des</strong> voyageurs ; et le moyen le plus sûrd'arriver à ce résultat , d'après l'avis du saint-père, était de nefrapper qu'un très-faible impôt sur cette ville.Le roi de France promit, au mois de mars 1296, aux consuls ethabitants de Moissac, de ne jamais aliéner cette ville, et il leuraccorde une maison commune pour y tenir leurs assemblées ; ilréunit à leur consulat la baillie de Sainte-Livrade, mais il exigea<strong>des</strong> habitants un impôt d'une obole d'or par an.La ville de Noyon était, au mois de septembre 1299, réduite àun état pitoyable par suite d'un incendie; ses dettes énormes nepermettaient pas d'espérer qu'elle pût se relever de cette situationmisérable, et cependant l'évéque, qui en était le seigneur, ne fai-

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