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— 98 —au monastère après la mort de ce fils de Norfroy. Ce village del'Artois existe encore de nos jours, et il est situé sur la chausséedite de Brunehaut, qui va d'Amiens à Arras.Robert de Vitré (de Vitriaco) donna, en l'année 1065, au prieuréde Sainte-Croix, le terrain sur lequel avait existé autrefois un château,et dans le voisinage de celui qu'habitait alors ce seigneur,pour y créer une bourgade. Il se réserva certains droits productifsou honorifiques, et en abandonna aussi quelques-uns au prieur,entre autres celui de construire un moulin et un cellier. La formalitépar laquelle le seigneur Robert affirma son acte authentique estdigne de remarque, car cet acte fut signé en présence d'un grandnombre de personnages nobles, et dans le moment même de lasignature, Robert rompit un couteau en deux comme preuve dela sincérité de sa donation. Nous aurons encore l'occasion de signalerquelques usages singuliers, qui s'accomplissaient à roccasiondes ventes ou des donations entre vifs.Les seigneurs laïques et les seigneurs d'Église avaient un grandintérêt à la création des villages. Ils augmentaient par ce moyenla valeur de leurs terres et de leurs fiefs; aussi, dès l'origine deces agrégations de maisons et pour y attirer des habitants, avaient-ilssoin d'exempter quelquefois de toute espèce de servitudes et d'impôtsceux qui venaient s'y fixer. Bientôt après, ils leur concédaientdes marchés, une église, etc. C'est ainsi que Guillaume, comtede Cerdagne, accorda, en 1075, l'autorisation de fonder, dans lecomté de Roussillon, un village dont les habitants devaient êtrelibres de toutes redevances. Si, au contraire, un village étaitabandonné et que le seigneur fût dans l'impossibilité de pourvoirà la restauration des maisons, il arrivait souvent qu'il donnaitcette bourgade à un riche monastère avec obligation de la rétablirdans son état primitif; mais le seigneur se réservait alors la justiceet tous ses droits si on venait ultérieurement à y créer unmarché.En 1083, Friold, vicomte de Donges, fit diverses donations pourcréer un village près de son château de Donges, et il affranchit detoute redevance ceux qui viendraient l'habiter. Ce fut probablementlà l'origine de la petite ville de Donges, qui relevait autrefois du
— 99 —Parlement de Rennes; elle était située dans une contrée marécageuse,sur la rive droite do la Loire.Par une relation de la fondation du prieuré de Madiran (versl'année IO881, sur une terre qui dépendait du diocèse de Tarbes,on apprend qu8 i'abbé de Madiran, Guillaume, le troisième desabbés (on ignore l'année), avait fait construire divers hameauxdans le bois de Mediana; mais il n'existe dans cette relation aucundétail spécial sur cette fondation. Une circonstance même assezrare dans la vie d'un abbé nous révèle ce fait : ledit abbé eut unediscussion avec Raymond Lupus de Ludos au sujet de ces mêmeshameaux; celte discussion dégénéra en querelle, et les armesdécidèrent de la justice des réclamations de l'un ou de l'autreprétendant.L'abbé l'emporta et tua raide son adversaire. Les deuxcombattants étaient également d'une noble extraction.La seule restriction de liberté que Gelduinus et Ébo, son frère,mirent à la fondation d'un village par le monastère de La Chaise-Dieu, auquel ils donnèrent des terres dans ce but, en l'année 1092,fut que ce village ne pourrait pas être habité par les serfs desditsseigneurs, attendu qu'ils ne se réservaient aucun droit sur cetteagrégation de maisons.Si l'existence d'un bourg entraînait la construction d'une église,il est aussi exact de dire que la création d'une chapelle, d'uneéglise, d'un monastère et même d'une grange, servit souvent d'origineà un village. D'après une charte de l'année 1095, qui constatela fondation de l'abbaye de Berteaucourt, en Picardie, on voit qu'àcette époque il n'existait dans le lieu qui portait ce nom aucuneespèce de maison ;mais bientôt après des habitants se fixèrentdans le voisinage de cette abbaye de Oiles, et, en l'année 1180, leschartes parlent déjà du village de Berteaucourt.L'un des faubourgs de la ville de Nevers doit aussi son existenceau monastère de Saint-Etienne. L'évêque Hugo commença la restaurationde cette maison religieuse en 1063; mais le comte Guillaumela termina d'une manière splendide en l'année 1097. Enmême temps, il s'occupa aussi d'une petite agglomération de maisonsqui avoisinaient ce monastère, l'érigea en bourg, et, pourfaciliter le développement de ce village naissant, il accorda une
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— 530 —des deux Plines et de ce
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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,undes corporations laïques, 275,
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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TABLE DU VOLUME.AveriissemeiitIntro
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