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— 96 —1331, en vertu des lettres patentes de Philippe de Valois, portant :« Il n'y aura plus à Laon de tour du beffroy, et les deux clochesqui y étoient en seront ôtées et confisquées au Roi. »Le roi Charles V permit aussi, par lettres du 25 avril 1376, aumaire de Péronne, de prendre les grès d'une muraille et d'unefortification, situées dans la rue de Bretagne de cette ville, et quel'on démolissait, pour bâtir un beffroi au lieu et place de celui quiavait été abattu lors de la destruction de la commune de Péronne,cette cité étant rétabhe dans tous ses droits anciens.Nous avons signalé les principales et les plus importantes clausesqui réglèrent, pendant plus de quatre siècles, le droit de bâtir, deposséder une maison particulière et les maisons communes ou municipalesen France. Nous ne dépasserons pas cette époque, parceque,dès le commencement du XV siècle, les Coutumes localesétaient rédigées et écrites dans presque toutes les provinces, etque dès lors la législation, sans être plus uniforme en France,devint d'une exécution plus régulière et plus constante.La fondation et Taccroissement des petites bourgades, des villageseurent aussi des règlements spéciaux : nous allons les étudier pourle même espace de temps.Hameaux. — Villages et Bourgs. — Vu-les-Neuves.La sûreté individuelle n'existait pas en France à la fin du X^ siècle,époque de reconstitution politique ; les villes étaient fréquemmentsaccagées, soit par suite de rivalités seigneuriales, soit par forfaiturede ces mêmes seigneurs. Gerbert, dans une de ses lettres,retrace toutes les horreurs du pillage de la ville de Reims, etles chroniques du temps complètent le récit des crimes dont serendait coupable l'évèque Arnould, à rencontre du peuple et duclergé de cette ville. D'autres citées ne furent pas plus heureuses :Charroux est incendiée vers ce temps-là, Laon dévastée, Orléansentièrement brûlée. Les habitants de Poitiers sont massacrés parle comte de Périgueux qui était venu lesassiéger. Le monastère deSaint-Riquier est livré au pillage. Que ne devait-il pas arriver à ces
— 97 —pauvres colons, habitant des maisons isolées au milieu des champs,quand les seigneurs rivaux de leur propre seigneur venaient ravagerle pays ? La révolte avec ses horreurs apparaissait aussi dans la campagne;les provinces de Normandie et de Bretagne en souffrirentsurtout cruellement. Les moines, dans leurs monastères, n'étaientpas plus soumis que les petits seigneurs dans les diverses localités.Nous pensons que ce malheureux état de choses favorisa singulièrementles agrégations de maisons destinées à composer bientôtaprès des liameaux ; et lorsque le hameau n'offrit plus assez desûreté, on se réfugia dans les bourgades. Dès ce temps-là, en effet,on trouve des fondations de villages avec permission de les entourerde fossés; quelques autres, en petit nombre, il est vrai, furent clospar des murailles ; mais ce n'était pas toujours un asile assurépour ceux qui les habitaient.Cependant la définition du mot village donnée par Du Gange,d'après une charte ancienne, indique une réunion de maisons nonfermée de murailles. C'était donc une exception spéciale que l'autorisationdonnée d'entourer un village par des travaux de maçonnerie,et il est probable que cette exception fut accordée plusfacilement aux villages qui existaient déjà depuis longtemps, carparmi les fondations que nous allons indiquer, nous n'en trouvonspas d'exemples avant le douzième siècle.La première création de hameau que mentionnent les chartesde l'époque capétienne est de l'année 1029. Un certain Garnisuset sa femme firent diverses donations à l'abbaye Saint-Cypriende Poitiers, à condition que les religieux bâtiraient un bourg àBreuil-Bernard, qui leur appartiendrait entièrement et sans aucuneréserve pour les fondateurs. Les nobles seigneurs qui restaurèrentle monastère de Saint-Florent de Saumur mirent au nombre desconditions de leur fondation pieuse, l'obligation pour les religieuxde faire un bourg près de cette abbaye.Foulques, abbé de Corbie, fut plus prévoyant : il donna, enl'année 1061, à Norfroy et à son fils, la terre de Berles, à la conditionformelle de relever le village de ce nom, de le rendre habitable,et avec la réserve toutefois qu'il appartiendrait de nouveau7
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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— 281 —Quant au comte de Foix,
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— 28?. —la rebâtir dans une au
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— 285 —couvent des Frères Prê
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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,undes corporations laïques, 275,
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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593l^ouis le I>L'b(timaiie , rui de
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—— 595tenir les archive!?, etc.
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—,—599Mule, échangée contre u
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quieT» 309; — privilèges des ve
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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— 607 —Pont-îk-!»!ousson , le
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architecte,——I—physicien,- 60
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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.621 —Vin, impôt perçu, 121, 13
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TABLE DU VOLUME.AveriissemeiitIntro
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—— 62o —— Bénédictionnair
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