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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 9h —les XIIP et XIV siècles, du dévouement <strong>des</strong> consuls à leursdevoirset de la bonne volonté <strong>des</strong> seigneurs d'épée et d'église : c'est direassez qu'elles subirent toutes les vicissitu<strong>des</strong> résultant de la raisondu plus fort ; car l'une <strong>des</strong> clauses principales de toute Chartede commune fut le droit de maison commune, de scel, de beffroi etde justice. Les documents que nous allons mentionner rappellerontles principales circonstances bonnes ou mauvaises que quelques-unesd'entre elles eurent à supporter. Les maisons communes, en effet,appartenaient quelquefois au Roi ou aux seigneurs suzerains qui enpermettaient l'usage à de certaines conditions. En 1271, celle de Carcassonneprovint d'un don royal, et le sénéchal y exerçait la policeau nom du monarque, puisque sa permission fut nécessaire pourétablir un étal de boucherie qui devait payer droits de los, de foriscapeset autres. Celle de la ville de Limoges appartenait, en 1275,au vicomte de ce nom, qui permettait aux consuls de s'y assembleravec le prévôt, pour discuter les affaires municipales, et elle portaitle nom de Consulat. Elle avait cependant été construite par la commune,mais il fut reconnu que c'était sur un emplacement appartenantau vicomte, ce qui fut cause que la propriété lui en fut adjugéesur sa réclamation. En 129i, par permission de Philippe le Bel, ilen fut de même à Péronne. Cependant les habitants d'Aurillac, entransigeant avec l'abbé de ce nom, obtinrent le droit de posséder,en 1280, une maison commune et une tour dans le voisinage deriiabitation du sieur Davezac, sans être tenus de détruire cettemême tour. Nous devons faire également remarquer ,pour le XIV^siècle, combien l'esprit d'association avait fait de progrès : onvoit alors les compagnies s'organiser et les habitants s'associer pourles ouvrages de profit commun. Et en ce point, le texte <strong>des</strong> Coutumesrecueilhes par Beaumanoir fournit de curieuses et très-précieusesindications.De plus, on sait qu'en 1301, par une sentence <strong>des</strong> arbitres éluspar le comte d'Armagnac, par l'archevêque d'Auch et son chapitre,et par les consuls de la ville, il fut ordonné qu'on bâtirait, àfrais communs, une maison commune où il y aurait <strong>des</strong> prisonscommunes et un geôlier ;qu'on y garderait les armes de la ville,les titres du comte, de l'archevêque et de la ville ;que les assem-

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