Cahier de session pdf 21.8 Mo - Les Ateliers

comprises entre 8 et 12 % sur ses versants. processus de décentralisation ont accordé très2_Problématique : Quelles stratégies pour concilier peu d’importance développementà la question.urbain et préservation des zones humidesLa ville de Porto Novo est localisée sur un plateau qui la protègedes inondations, en bordure d’une lagune qui se prolonge ausein de la ville par trois vallons ou dépressions, réceptaclesnaturels des eaux de ruissellement, qui forment les principaleszones humides de la ville. Il s’agit des dépressions du Zounviau centre de l’agglomération, du Boué au Nord-Ouest et deDonoukin au Sud-Est. Ces dépressions drainent naturellementla capitale et se jettent dans la lagune de Porto Novo longuede 35 km et qui forme avec la basse vallée de l’Ouémé et lelac Nokoué la plus vaste zone humide du Bénin. La structureurbaine de Porto Novo est telle que les deux dépressionsde Zounvi et du Donoukin encadrent le cœur de la ville. Ladépression de Boué, plus éloignée, délimite la ville à l’Ouest.importantes sur ses versants en tête de vallon. LeBoué quant à lui est une petite vallée échancrureest caractérisée par des pentes assez fortesCentre SonghaïREVOIR LA CARTEdonc pas avoir accordé une grande importance àla question des espaces verts. Aussi les dernièresopérations de lotissement ; antérieures auEtat actuel des dépressionsCes dépressions, qui font partie des sites Ramsar du Bénin(Convention internationale sur les zones humides), sont dessites sensibles d’un grand intérêt écologique qu’il convient deprotéger. En outre, ils occupent une place fondamentale dansles pratiques culturelles et religieuses de la ville.JPNPlaceIndépendancePourtant, aujourd’hui, avec le phénomène de comblement etla pression urbaine, ces vallons ne sont plus que de simplesexutoires qui se réduisent de plus en plus et connaissentune transformation de leurs écosystèmes. Les indicateursles plus significatifs de cette transformation sont l’occupationanarchique par des constructions jusque dans les bas fonds,le comblement par des déchets, l’érosion accélérée desversants, l’ensablement, la pollution des eaux et la proliférationd’espèces invasives.Donoukin : Reste d’ une maison emportée.Dans le cadre du lotissement, de nombreux propriétaires ont été recaet dans des zones pourtant considérées comme impropres à l’habitat/MEHU/DC/DUA du 7 février 1992 définissant les zones impropres à lprévu qu’une bande de 100 m depuis la limite des plus hautes eaux dsoit inconstructible.Le périmètre d’étude.7ZUne maisonDonoukin: Pont de fortune réalisé pour traverser le bas-fond.