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Bulletin municipal d’information - Numéro 72 - Mai/Juin 2011En maije fais ce qui me plaîtVive la Saint Clair !Dossier : budget 2011

EditorialPlus belle la villeEntamés à l’automne, les travaux de transformationdu quartier de la gare tirent à leur fin. Enfin ! Jesuis bien conscient des désagréments qu’ils ontoccasionnés à tous ceux qui traversent ce quartierpresque quotidiennement, à tous ceux qui y habitentet à tous ceux qui y travaillent, à commencer par lescommerçants. Mais je suis convaincu que ça en valaitla peine.Il va maintenant falloir s’accoutumer à ce remodelage,prendre de nouvelles habitudes, adopter de nouveauxréflexes pour circuler dans ce quartier ou s’y promener :garer sa voiture plus aisément sous le marché couvert ouailleurs (les deux parkings gratuits de la médiathèque,celui qui est dessous et celui qui est à côté, sont là pourça), faire parfois quelques dizaines de mètres de plusà pied pour traverser la chaussée avec une meilleuresécurité…Cette évolution est irréversible : dans toutes les villes,la voiture-reine a commencé à battre en retraite aubénéfice des piétons et pour le plus grand profit descommerces. Tulle ne peut échapper à ce phénomène,même si les contraintes du relief y sont plus fortesqu’ailleurs. En tout cas, des compromis sont àrechercher, un meilleur équilibre est à trouver. Nous enprenons le chemin.Il reste que changer ses vieilles habitudes n’est jamaisfacile. Des ajustements dans les aménagements serontsans doute encore nécessaires pour atteindre l’objectif :rendre la ville plus agréable à habiter, à circuler, à faireses courses, à flâner… en un mot plus agréable à vivre.Les terrasses installées par les services de la Villedevant les cafés et les restaurants y contribuent. Leremplacement des feux rouges par des ronds-pointsaussi : comme au pont des Carmes et au pont de laPierre, ceux qui sont désormais en place de part etd’autre du pont de la Barrière rendent la circulationplus fluide.Tous ces aménagements seront encore complétéspar des plantations et des espaces fleuris, commeaux abords de la médiathèque. Viendront ensuite larénovation du parvis de la gare et l’embellissement dela pointe de la place Martial-Brigouleix, à côté du siègedu Sporting. Ce n’est jamais fini. A partir de cet été, unautre grand chantier débutera, cette fois à l’autre boutde la ville, avec la construction de la nouvelle salle del’Auzelou. Par la suite viendra le nouveau cinéma surla zone commerciale de Citéa…Une ville qui n’évolue pas est une ville qui meurt.L’ambition de votre municipalité est que Tulle vive etvive toujours mieux.Bernard COMBESMaire de TulleVice-président du Conseil général3TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

Eco-lotissement de TullePourquoi j’ai envie d’y être propriétaire ?Pourquoi j’ai envie d’y être locataire ?Afin de favoriser l’arrivéed’une nouvellepopulation, la ville deTulle accentue sa politiquede rénovation etde création de logements.Au début de l’année2012, l’éco-lotissementdes Fages enconstituera une étapeemblématique. Sur unterrain de 1 hectareet demi acquis par laville, entre 25 et 45 logements vont être créés.Le principe est à la fois simple et innovant. Il s’agit de favoriser sur cette colline unemixité sociale et générationnelle, de favoriser un « bien vivre ensemble ». Il s’agit decréer un habitat respectueux de l’environnement, aux faibles coûts énergétiques pourles futurs propriétaires et futurs locataires. Il sera innovant en terme d’architecture.L’éco-lotissement de Tulle est un projet unique en région Limousin. A ce titre, il estexpérimental et aujourd’hui bien des regards intéressés convergent vers nous.L’éco-lotissement de Tulle séduit les Tullistes, mais pas seulement. Déjà plusieurs futurshabitants se sont positionnés sur le projet.Mélanie Saint-EtienneFuture propriétaireAvec une situation professionnelle qui s’eststabilisée, Mélanie Saint Etienne souhaiteaujourd’hui devenir propriétaire de son logement.Depuis 3 ans, la jeune femme a visité unevingtaine de maisons et d’appartements enville et en périphérie, mais aucun n’a réponduà ses exigences, la première d’entre ellesétant la nécessité d’avoir un parking à proximitéimmédiate de son logement. Mélanie sedéplace en fauteuil. « Une fois sortie de mavoiture, il est difficile, voire impossible pourmoi de prendre des escaliers ou d’emprunterune rue trop pentue. Aujourd’hui je suisséduite par l’idée d’être propriétaire dansle futur éco-lotissement. Le fait de bâtir mapropre maison est une idée qui me convient.Je la rêve en bois. Il me faudrait une maisonavec deux chambres et je pense qu’ en suivantsa construction, je pourrais mieux imaginer toutes les adaptations possibles.L’idée de participer à la coopérative d’habitat, m’intéresse. Je ne connaissais pas cettepossibilité. Mutualiser les savoir, les compétences, réfléchir ensemble, tout cela meparait très judicieux. Négocier ensemble des financements ou des achats groupés estégalement très positif. Je vous assure que pour moi, qui suis en situation de handicap,emprunter à une banque est un parcours du combattant et pourtant je suis en aussibonne santé que n’importe qui d’autre. Les questionnaires des banquiers sont trèspoussés, voire inquisiteurs. Là aussi, il me faut batailler ».Pour en savoir plusSEMABL - 25 quai Gabriel Péri - 05 55 26 09 35Agence A2CAAnne-Marie VaillantFuture locataireAnne-MarieVaillant est pédopsychiatre.Sonmétier la partageentre un centrehospitalier à Sevranen région parisienneet l’hôpitalde Brive. Le médecins’est positionnécomme locataire sur le futur éco-lotissement.« L’éco-lotissement de Tulle correspondà ma conception de vie. Je veuxêtre de ceux qui protègent la planète.Je prends systématiquement les transportsen commun même s’ils ne sontpas toujours adaptés aux exigencesde mon métier et à mes impératifs dedéplacements. Pour moi habiter dansun éco-lotissement ou un éco-quartierest une évidence. C’est bien que Tullepuisse mener à bien ce projet. Sur Paris,dans le 13 e arrondissement, il y a unprojet qui végète depuis un momentsur une friche de plusieurs hectares. J’ysuis également attentive. Je suis trèssensible à l’aspect environnemental deces projets mais aussi à l’aspect socialet de solidarité. Il y a des formules desolidarité dans les éco-quartiers quime correspondent. Je vous le dis, c’estaussi une manière d’être. Dans le cadrede mon métier également, j’essaie decréer un maximum de passerelles entreun établissement et un autre, entre unprojet et un autre.Sur l’éco-lotissement de Tulle, je mepositionne comme locataire. Je veuxbien, sous réserve de mon emploi dutemps qui est bien plein, être active ausein de la future coopérative des habitants.Je serais très attentive à tout : lesmatériaux utilisés pour la construction,l’orientation des différents habitats…je ne connais pas toute la règlementation,mais je ne demande qu’àapprendre. Je verrai si le TUT montejusque là, je l’espère.J’imagine que dans un éco-quartier jevais rencontrer des gens qui m’apprendrontdes choses que je ne connais pas.On peut travailler un jardin en groupepar exemple. Mon souhait est de trouverle même type de location en régionparisienne ».5TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

EconomieMiamLes métiers de boucheEpisode 2/2Les papilles titillées par l’épisode 1 de « Miam, les métiers de bouche », Tulle mag continue sesprospectives gourmandes et vous propose un tour de ces enseignes qui font à la fois la valeur ajoutéed’une ville et sa réputation de bien vivre.Voici une invitation à craquer et à croquer.OrfèvesL’homme-chocolatGaël Gorse est né à Tulle. Il a fait au CFA une partie de sesétudes et ses premières classes chez le chocolatier Besse àTreignac. Il est ensuite parti pour l’Ecole Nationale Supérieurede la pâtisserie à Yssingeaux : à la clé un Brevet deMaîtrise. Tout au long de son parcours, Gaël Gorse vacontinuer à affiner son art, à Val d’Isère avec Patrick Chevallotou à Romans avec Luc Guillet, tous deux meilleursOuvriers de France.De retour en Corrèze il travaille de nouveau avec MonsieurBesse sur la création de nouvelles cartes et, au furet à mesure de son expérience qu’il consolide, se pose laquestion de partir à l’étranger –le Canada l’attire- ou des’installer à son compte. « J’ai hésité et puis, c’est l’installationen France que j’ai choisie et Tulle était du coup uneévidence pour mon projet. Je défends dans mon métierles valeurs de l’artisanat ; savoir-faire et utilisation de produits de très grande qualité sontla clé de ce métier. Ici, je change les cartes tous les 6 mois pour le plaisir des clients et égalementpour ne pas m’endormir « sur mes lauriers ». Par contre, il y a certains incontournablesque je n’abandonnerai jamais comme mon Chocolatero qui allie les parfums subtilsd’une crème brûlée et de la vanille de Tahiti, entre autres.Mes clients viennent de toute la Corrèze et au-delà ; je cherche toujours à progresser, àinnover. Aujourd’hui, j’ai avec moi 7 salariés.Si je devais choisir une seule de mes pâtisseries ou un seul de mes chocolats ? Impossible dechoisir ! Je les aime tous. Vous savez, on ne peut faire bien que ce que l’on aime vraiment ».Pâtisserie chocolaterie ORFEVES - 21 avenue Charles de Gaulle - 05 55 26 12 57Le chocolat,c’est bon pour toutLes Aztèques etles Mayas l’avaientdéclaré « breuvagedes Dieux ».Depuis le chocolata acquis ses lettresde noblesses et onle consomme sous toutes ses formes.Contrairement aux idées reçues, iln’est pas un aliment très calorique(100g de chocolat noir équivalent à490Kcal). Il est à haute teneur en minérauxet oligo-éléments: potassium,phosphore, magnésium, calcium,… Ilest bon pour la forme. Il est bon pourles amoureux. C’est un super toniqueet un antidépresseur avéré. Vous hésitezencore ?Daniel RoussarieBoucher depuis 26 ansDe la Picardie à la CorrèzePatrick et Joëlle HembertC’est après avoir trouvé la maison de leurrêve en Corrèze pour les vacances que Patricket Joëlle Hembert ont décidé de vendreleurs deux boucheries et la ferme Picardeoù ils élevaient leurs propres animaux, pours’installer professionnellement à Tulle.Le départ à la retraite de monsieur Labrunie,boucher-charcutier traiteur a été l’opportunitéqu’ils attendaient et cela fait maintenanttrois ans que le couple exerce ses talents sur le quai de Chammard. « Nous faisonstout ce que nous vendons : les boudins, les andouillettes, les pâtés, les plats cuisinés.Du lundi au samedi, dès 5 heures du matin, nous sommes aux fourneauxpour préparer tout cela. Pour toute la viande que ce soit le veau, le porc, le bœufou les volailles que nous proposons, nous avons un regard également très exigeant,nous avons nous-mêmes été éleveurs et nous connaissons bien ce métier.Les produits que nous vendons n’ont aucun secret pour nous. La qualité est uneexigence essentielle.Nous ne regrettons pas notre décision d’être venus ici.Aujourd’hui, nous avons trois salariés à temps plein, un chiffre d’affaires qui progressebien et une clientèle fidèle que nous voulons satisfaire au mieux ».Patrick Hembert - 9 quai Alfred de Chammard - 05 55 26 23 88Daniel Roussarie et son fils qui peut-être un jourreprendra le commerce familialLe métier de boucher est un métier envoie de disparition dit-on ? A Tulle, dansle quartier du Trech, continue cependantde travailler de façon traditionnelleet avec des produits issus des meilleursfermes, Daniel Roussarie.Daniel Roussarie propose à ses clients lesmeilleures pièces de bœuf, de veau etde porc, ainsi que de très belles volailles.Les quartiers de viande arrivent en débutde semaine. La première étape estle désossage et occupe bien la journéedu lundi. Les mardis et mercredis sonttraditionnellement voués à la fabricationcharcuterie : saucisses, andouilleset toutes les variétés de pâtés. Pour leTULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 20116

jambon sec et les saucissons, DanielRoussarie se fournit auprès de très bonsartisans du Cantal, du Lot et de la Corrèze.Ici aussi, les journées commencent tôtet finissent… tard. En fond de boutiqueFernandel et sa vache sont là pour encouragerl’artisan et accueillir les clients.11 rue François Bonnélye05 55 26 57 28Maryse LornacLa dragée hauteMaryse Lornac a repris la boutiquede la famille Fargeas en 2007. Elle ycontinue la belle tradition de la maisonet perpétue différents savoir-faireen proposant d’excellents produitsde gastronomie : foie gras, vins fins,miels, des chocolats exceptionnelsqui font se déplacer les foules gourmandes,des confiseries colorées,sans oublier les célébrissimes dragéesde Verdun qui sont également unedes spécialités du magasin.On trouve également ici parmi lesmeilleurs cakes aux fruits de la ville,toute une gamme de petits gâteauxqui agrémentent les tea-times : tuilesaux amandes, petits fours,… Côtésalé, nous vous conseillons égalementde goûter le célèbre pou de blé noircorrézien et les pâtés de pommes deterre concoctés par Raoul, l’époux deMaryse. Un vrai régal.Par les produits qu’elle propose maisaussi par sa très grande gentillesseMaryse Lornac a fidélisé non seulementune clientèle locale mais ausside nombreux touristes qui viennentchercher chez elle ces beaux et bonsproduits authentiques de notre terroir.Maryse Lornac11 avenue Charles de Gaulle05 55 26 65 99Jean-Marc IsoletLe bon pain du quartier de SouilhacCela fera 6 ansen juillet queJean-Marc Isoletet son épouseproposent leursbons pains, leursviennoiserieset pâtisseriestraditionnellesà deux pas durond-point deSouilhac. Ils ontdémarré leurcarrière dans leCantal, puis sesont installés ducôté d’Argentat et ne regrettent pas aujourd’hui leur pas de porte à Tulle, bienau contraire. Ici, le pain est travaillé avec soin : un pétrissage modéré, une pousselente, un levage qui prend tout son temps et qui permet au goût de se développer.Pains de campagne, aux céréales, de seigle, pains traditionnels, baguettes,…tous méritent le détour avec un coup de cœur particulier du boulanger pour la «Souilhacoise » -dernière née de l’artisan : un savant mélange de maïs, orge et bléet pour le fameux pain Métail qui allie farines de seigle et de froment. La farine estchoisie avec infiniment de soin, elle provient de la Minoterie Estaget et Mas.Le boulanger a récemment créé un local pour la pâtisserie.La boulangerie est idéalement située au sortir de la ville, les Tullistes, mais égalementles habitants de Cornil et d’Aubazine qui aiment le bon pain ne s’y trompentpas et s’y arrêtent de plus en plus.Jean Marc Isolet - 11 rue du Dr Valette - 05 55 20 31 28Sakana Sushi au 53 rue de laBarrière. Là, vous pourrez dégusterd’excellents sushis etsoupes japonaises.Dégustation sur place ou à emporter05 44 40 91 05A tester absolument !Class Food au 50 de l’avenueVictor Hugo. Ici vous pourrezdéguster sur place (la terrasseest très sympa) ou emporterd’excellents sandwichs, paniniset salades.Super accueil enprime !05 55 20 13 607TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

EconomieInitio, hôtel d’entreprisesTout commence iciInitio continue sur sabelle lancée. Avec untaux de remplissagequi dépasse les 70 %,l’Hôtel d’entreprise Tulleet Cœur de Corrèze accueilleaujourd’hui 17 entreprisesqui représententà elles seules 75 emploisdirects sur le territoire.Pour mémoire, rappelonsqu’Initio propose deuxformules d’accueil pourles porteurs de projets : lapépinière Impact qui accueille, héberge et accompagne les créateurs d’entreprises,l’hôtel d’entreprises qui héberge et accompagne les entreprises en développement.Initio, c’est 47 bureaux de 10 à 22 m 2 , 6 ateliers de 75 à 150 m 2 , une durée de séjourmaximale de 23 mois en pépinière et de 5 ans en hôtel.Initio c’est aussi un cadre exceptionnel, une offre complète de services et un appuilogistique, des équipements, des salles, un espace de documentations, un espacedétente et surtout… des hommes et des femmes entreprenants.International MCMAider les PME à l’internationalMarie CourtaudMerpillatest diplôméeen marketinginternational etde l’Ecole Supérieurede Gestionà Paris. Elleparle courammentl’anglaiset l’Espagnol, avécu à l’étranger,notammentau Mexique.Elle a débutésa carrière professionnelleàla Chambre deCommerce etd’Industrie dansle domaine del’exportation pour les PME, puis a intégré « Les sièges d’Argentat » en tant que responsableexportation. Forte de son expérience et ayant une approche affinée desbesoins et des attentes des petites et moyennes entreprises à l’exportation, elle créeMCM le 1er septembre 2008. MCM a intégré l’Hôtel d’entreprises en novembre2010.« MCM offre aux PME la possibilité de structurer un service à l’exportation ainsi quedes conseils pour développer les marchés à l’exportation. Pour ces entreprises, créerun service intégré serait beaucoup trop contraignant. Je suis là pour faire à leur place.Je propose aux chefs d’entreprises des formules sur mesure. Je suis à la fois sur laprospection, sur le développement commercial et sur les salons internationaux. MCMest spécialisée en décoration intérieure et si je passe beaucoup de temps à l’étranger :Angleterre, Russie, Moyen Orient, Etats-Unis, j’apprécie d’autant plus l’ambiance del’hôtel d’entreprises et la proximité avec les autres entreprises hébergées ici. J’apprécieégalement, étant souvent à l’extérieur, les services qui sont proposés : secrétariat,accueil téléphonique,… »MCMinfo@internationalmcm.com – www.internationalmcm.com05 55 29 22 63UnityConseilen relationnelUnity a vule jour le1er mars2011.VanessaSolvier,jeunec h e fd’entreprise,murissaitson projetdepuistrès longtemps. « Les relations entreles gens m’ont toujours intéressée , etaprès mon licenciement économiquej’ai décidé de me lancer. Avec Unity,je propose à mes clients une proximitéet un service adapté que jamaisinternet ne pourra leur apporter. Ici,nous parlons avant tout de « rapportshumains ». Mon but est de faciliter lesrencontres entre les gens : rencontresamoureuses, mais aussi rencontresamicales. La solitude est un état quipeut être très pesant et chacun a ledroit au bonheur ; je suis là pour faciliterles rencontres entre ces personnesseules.Le premier rendez-vous avec la personnepourra durer une heure, deuxheures, autant de temps qu’il le faudra,pour bien la connaitre et biencerner ce qu’elle souhaite. Ce premierrendez-vous est gratuit et seulementensuite, la personne choisira d’adhérerà Unity ou de ne pas le faire. Lecontrat est annuel, ce qui laisse letemps à chacun de s’installer ou pasdans une relation durable.D’autre part, chez Unity, le romantismen’est pas désuet et une autreparticularité de mon entreprise estque l’homme devra toujours faire lepremier pas. Unity propose «égalementun service de coaching pour reprendreconfiance en soi, ainsi qu’unservice de relooking avec des conseilsvestimentaires, de maquillage et decoiffure.Unity : 05 55 20 86 96 - 06 59 36 75 29InitioHôtel d’entreprisesTulle et Cœur de Corrèze22 rue du 9 juin 194405 55 20 87 00contact@intio-tulle.frwww.initio-tulle.frTULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 20118

Patrimoine historiqueArchives du Musée de la Résistance et de la DéportationL’histoire de la ville préservéeEcole normale de filles en feu le 8 juin 1944 (fonds Musée de la Résistance)Il s’agit de regrouper toutes lesarchives, les objets, la pressede l’époque, les tracts, brefl’ensemble des documents quivont témoigner de cette périodedouloureuse de l’histoire dela villle et de préserver unpatrimoine qui appartient à tous.D’abord « association pour la créationd’un musée départemental de la Résistance», puis « Musée Départementalde la Résistance et de la Déportation »,le Musée associatif est inauguré le 5 novembre1984. La ville de Tulle soutientce lieu et cette initiative dès le départ parla mise à disposition d’un agent Municipal,Bruno Ledée, qui en sera l’agentd’accueil et la cheville ouvrière.En septembre 2005, le Conseil d’administrationintègre le comité de pilotagedu futur Musée de la Mémoire et desIndustries Tullistes, labellisé Musée deFrance. Il s’agit, à moyen terme du transfertdes archives, du fonds « documentaire» et de tous les objets vers la villede Tulle. En octobre 2010, l’associationdécide à l’unanimité de faire don à laville de l’ensemble de ses collections. Leconseil municipal approuvera cette décisionle mois de novembre suivant.La volonté commune, celle de l’associationdu musée de la Résistance et de laDéportation et celle de la ville, est biende conserver, de valoriser et de mettreà disposition du public un patrimoineessentiel.La municipalité a recruté une archivistele 1 er décembre 2010. Delphine Lorenzona pour missions le tri, le classement,l’état sanitaire, le conditionnement et ladescription normalisée sous forme d’inventairedes archives et documents dumusée associatif de la Résistance et dela Déportation. Un énorme travail sur lefonds photographiques est aujourd’huien cours (beaucoup de ces photos nesont pas identifiées ni datées). Delphinetravaille en étroite collaboration avecNicolas Giner, responsable du service desArchives de la ville de Tulle.Les objets ont été transférés au Muséedes armes ; certains seront sont exposés,d’autres sont dans les réserves en coursd’inventaire.Les documents d’archives sont transférésaux Archives municipales, 25 quaiGabriel Péri. L’équipe des archives municipalesse fera un plaisir de vous guiderdans votre visite ou vos recherches.Yvon Le Pottier est président de l’associationdu musée départemental de la Résistance etde la Déportation de la Corrèze.« Depuis la création du Musée et en plus detrente années, nous avons reçu des documentsimportants et nombreux. Les touspremiers ont été donnés par l’ancien commissairedes FTP de la Corrèze. Il s’agissait depièces rares, tout un classeur de « pelures »(des doubles) de documents officiels dont lesoriginaux ont été dispersés. Depuis, les gensnous apportent régulièrement des documents, des objets quelques fois impressionnants: des obus, des grenades. des livres également, des photographies. J’airécupéré du Fort d’Aubervilliers, qui a été occupé un temps par le responsable desrenseignements FTP qui était un Corrézien, des faux cachets, des cartes d’identitévierges, entre autres.Je suis le seul à ne pas être un ancien Résistant, les anciens ont fait appel à moiparce qu’en Région parisienne j’avais travaillé bénévolement pour le Musée de larésistance de Champigny et que je suis un passionné.Petit à petit, ces anciens Résistants décèdent et il était important pour nous quetout ce patrimoine puisse être gardé. Cela faisait également trente ans que la villenous soutenait à bout de bras, pour le loyer du lieu et pour le salaire de Bruno.La configuration du Musée était elle-même une incongruité, inaccessible, sur plusieursétages. Mon père qui est un ancien Résistant n’a jamais pu venir visiter cemusée du fait de son inaccessibilité. Aujourd’hui nous ne pouvons que nous réjouirdu travail commun qui est fait pour rendre accessible, dans tous les sens du termel’ensemble de ce patrimoine. »Du 30 juin au 3 octobre 2011, leMusée des Armes proposera uneexposition temporaire intitulée «Le Musée de la Résistance et de laDéportation »Une vitrine permanente sera égalementvouée aux objets du Musée dela résistance et de la Déportation.Musée des armesRue du 9 juin 1944 - Tulle05 5526 22 15musee.armes@ville-tulle.frOuvert les lundi, mercredi, jeudi,vendredi, samedi et le 1 er dimanchede chaque moisDe 10h à 13h et de 14h à 18h30Archives municipalesUn service ouvert à tous25 quai Gabriel PériDu lundi au vendrediDe 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h3005 55 21 73 02archives@ville-tulle.fr9TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

SolidaritéCrèche familiale de la Maison des enfants, 20 assistantes maternelles àdomicile au service de vos enfantsCrèche familialeUn service de la Maison des EnfantsLa crèche familiale est un service de la Maison des Enfants. Il s’agit de proposer aux parents un accueil pour leurs enfants auxdomiciles d’assistantes maternelles agréées, salariées du CCAS de la ville.L’équipe de la crèche familiale est composée de 20 assistantes maternelles, professionnelles et très motivées, d’une éducatrice dejeunes enfants, Marijo Billot et de la directrice, Michelle Aubrun, infirmière puéricultrice.Les assistantes maternelles ont accès avec les enfants aux activités d’éveil et aux temps collectifs proposés par la Maison desEnfants ou à l’extérieur : théâtre, médiathèque, sorties de fin d’année,...La crèche familiale accueille aujourd’hui 60 enfants qui ont entre 10 semaines et 3 ans et 8 enfants en péri-scolaire.ProfessionNounou à domicileLaëtitia Leyrat a 32 ans, elle est assistantematernelle à domicile à la crèche familialedepuis 5 ans. « j’ai toujours voulum’occuper d’enfants. Au départ, je voulaism’installer en libéral, je ne connaissaispas le système de crèche familiale.Aujourd’hui, c’est une solution que jetrouve vraiment idéale. Nous n’avons pasde rapport d’argent avec les parents, leséchanges que nous avons sont exclusivementliés aux enfants. Autre plus : je bénéficiede tous les équipements de la maisondes enfants et je peux participer auxateliers et aux sorties qui sont organiséesrégulièrement. Je garde trois enfants :Guilhem, Clarisse et Lilian. Ma journéecommence vers 8 heures. En attendantque tous les petits soient là, je proposedes activités libres, puis ensuite des activitéscommunes. Hier, par exemple nousavons fait des œufs en chocolat. Il fallaitles voir lécher les casseroles ! Généralementles matins, nous allons faireun tour dans le jardin, ramasser les premièresfraises, dire bonjour à l’âne et auxponeys,… Je préfère préparer les repasle soir pour être plus disponible pour lesenfants. Je veille à ce que les repas soientéquilibrés et réalisés avec des produitsfrais. Arrive midi, l’heure du déjeuner,puis la sieste. Au réveil il y a le goûter évidemmentpuis suivant le temps, les jeux,les promenades,… Chaque soir, je tiensles parents informés du déroulement dela journée de leur enfant.Ce que j’apprécie plus particulièrementen crèche familiale c’est de ne pas êtrecomplètement isolée et de pouvoir faireappel à tout moment à l’équipe en casde doute ou de questionnement. Je saisaussi que je peux compter sur mes collègues.Nous échangeons souvent par mèlou par téléphone. Je voudrais aussi dire icique notre engagement d’assistantes maternellesest vraiment important. Nousaimons notre métier et nous aimons lesenfants, mais nous ne sommes pas làpour remplacer les parents. Ils ne doiventpas avoir peur de cela. Nous sommes làpour assurer une continuité dans le plusgrand respect de leurs choix éducatifs ».Les « plus »de la crèche fa.- Des visites à domicile régulières poursoutenir les assistantes maternelles etrompre un certain isolement.- Un espace jeux qui accueille les enfantsde 2 ans et plus.- L’éveil musical animé par DelphineWentz, professeur au Conservatoire- Professionnalisation de l’équipe : formationcontinue, réunion d’équipe, élaborationdu projet de vie (lignes éducativescommunes à toute l’équipe.- Le matériel de puériculture et les jeuxsont fournis par la crèche familiale,- Les parents ne sont pas les employeurset n’ont pas les contraintes administratives: établir les fiches de salaires,...TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201110

Pôle autonomiepour les personnes âgées et les personnes handicapéesLe Pôle Autonomie est né de la synergie entre les servicesdu Conseil Général et ceux de la ville. Lavolonté politique est de mutualiserles moyens humainset techniques, l’ensemble dusavoir-faire et de rendre unmeilleur service aux personnesâgées et aux personnes en situationde handicap qui vivent àTulle.Le Pôle Autonomie a ouvert sesportes le 18 avril dernier. Il estun lieu d’accueil, de renseignements et de soutienpour ces deux publics spécifiques. Il est aussi un lieude convivialité, de rencontres et d’animations. Alorssurtout n’hésitez pas, entrez. Vous y êtes chez vous.Les objectifs du Pôle de l’Autonomie sont de décloisonnerl’ensemble des actions mises en œuvre par lesdeux collectivités. Si la convivialité est le mot d’ordre,il s’agit également, en créant un lien social essentiel, de lutter contre l’isolement et de prévenir les situations de détresse. Le Pôleautonomie est donc également un outil de veille, d’alerte et de prévention de la dépendance qui veut permettre de favoriser,autant que faire ce peut, un maintien à domicile des personnes.A votre serviceet à votre écouteGérontologie Tulle Urbain Nord et Tulle Urbain Sud).Présidente: Dominique GradorVice-Président : Pierre DiederichsPôle autonomie18 avenue Victor HugoDu lundi au vendrediDe 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h3005 55 26 68 55 - 05 55 26 26 25 - 05 55 26 26 24Mélanie Saint-Etienne, villede Tulle, directricede laRésidence deNacre. LaëtitiaVaujour et SylvieGrattadourde l’Instancede CoordinationAutonomie(regroupementdes anciennesInstances deBelles couleursEn plein cœur de ville, sur le haut de l’avenue VictorHugo, au 18 pour être précis, est désormais àvotre service le nouveau Pôle autonomie de la villede Tulle.Sur 130 m 2 , trois bureaux d’accueil ont été aménagés,un espace de convivialité, des sanitairesadaptés ainsi qu’une kitchenette qui sera le cadred’activités.Une desserte régulière de l’avenue Victor Hugo estassurée par la navette du TUT.11TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

BudgetDes investissementsen continu,sans augmentation des taux d’impositiondes servicespour tous les TullistesLe budget 2011 voté le 12 avril dernier s’inscrit dans une volonté politique qui n’a pas dérogé depuisle début du mandat, celle de garantir les services rendus aux Tullistes : soutien à l’éducation, à l’actionsociale, à la culture, aux sports, aux loisirs et à la dynamique associative.Celle de garantir également un niveau d’investissement digne de la Préfecture corrézienne : le pôleintermodal continue sa progression et la première pierre de la salle de l’Auzelou sera posée cet été.Ce budget 2011 reste particulier en ce qu’il acte une baisse des taux d’imposition municipaux dans laperspective du transfert de fiscalité à la communauté de communes afin de financer la compétence voirie.22 082 738 euros sont inscrits sur le budget de fonctionnement.5 144 123 euros sont inscrits en investissement.Ci-dessous les grandes lignes du budget de la ville (fonctionnement et investissement confondus).Soutien à l’éducation de nos enfantsLes axes principaux3 564 479 €Ecoles (investissement numérique, travaux de réhabilitation, salaires des agents municipaux,...) : 1630 300 €Hébergement et restauration scolaire : 484 408 €Caisse des Ecoles et services scolaires : 867 785 €(Budget propre de la Caisse des Ecoles : 335 266 €)Transport scolaire : 22 517 €Classes découvertes, spectacles offerts aux enfants... : 34 830 €TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201112

Culture et lien social4 392 984 €Tulle, atouts jeunesseet sport3 066 762 €Charges à caractère général, charges depersonnel, subventions, investissementsCentre Culturel et Sportif : 689 947 €Salles de sport et gymnases : 260 461 €Stades : 319 947 €Centre aquarécréatif : 909 617 €(fonctionnement)Equipements sportifs et de loisirs : 131 455 €Manifestations sportives : 22 802 €Centre de loisirs du Chambon : 72 603 €Autres actions pour la jeunesse 62 799€(espace jeunes, fête du sport,...)Charges à caractère général, charges depersonnel, subventions, investissementsSubventions aux associations : 459 844 €Conservatoire à Rayonnement Départemental :1 545 296 €Soutien aux Musiques actuelles : 140 227 €Soutien au théâtre : 299 846 €Musées : 535 064 €(fonctionnement)Service des Archives : 152 485 €Actions culturelles : 273 647 €dont Nuits de Nacre, les jeudis de l’été...13TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

BudgetAction sociale2,5 millions d’euros (budget CCAS)1 million d’euro (aides aux associations)Centre Communal d’Action SocialeBudget : 2,5 millions d’euros dont 1 000 000 euros de subventionsversées par la ville- Petite enfance : 1 541 000 €- Interventions socialesAides aux familles en difficulté : 261 200 euros (incluant les salairesdes trois travailleurs sociaux du CCAS)A ces chiffres, il convient de rajouter les subventionsversées par la ville aux associations qui, par leurs actionsspécifiques, favorisent le lien social : 1 million d’euros- Services aux personnes âgées : 185 000 € (Résidence de Nacre)Nouveauté 2011 : le CCAS de la ville de Tulle s’associe à l’Instance de CoordinationAutonomie avec l’ouverture du nouveau service Pôle de l’Autonomie au 18 avenueVictor Hugo. Ce service s’adresse aux personnes âgées et aux personnes handicapées.Action économique298 140 eurosParallèlement à l’action intercommunale, la Ville continuedes actions ciblées pour favoriser un développement économique: extension de la zone de Tulle Est, valorisationdes zones, aides aux porteurs de projets, animation,Démarche Collective TerritorialiséeInterventions économiques : 36 710 €Foires et marchés : 23 672 €Soutien à la dynamique commerciale : 31 941 €Politique touristique : 100 736 €Rencontre avec Alain Lagarde,maire-adjoint en charge du budgetQuelles sont les particularités de ce budget 2011 ?Le budget 2011 de la ville de Tulle que l’on peut qualifier de budget de mi-mandatintègre évidemment les évolutions de la communauté de communes, bientôt communautéd’agglo, et les transferts de compétences.Je veux souligner ici le choix que nous faisons de continuer à sanctuariser les aides auxassociations. Elles sont une plateforme indispensable pour favoriser le lien social dansnotre ville qui a récemment, rappelons-le, subi de nombreuses « punitions » : posted’enseignants supprimés, formations porteuses d’emplois également supprimées,départ du Tribunal de Grande Instance,…Il faut noter également nos efforts de gestion qui continuent tout en neutralisant lesimpôts pour les Tullistes afin de tenir compte de la part de fiscalité transférée à laCommunauté de Communes.Investir pour Tulle reste une priorité : plus de 5 millions d’euros vont permettre decontinuer à embellir notre ville : réhabilitation des façades, réhabilitation des logements,convention d’aménagement avec la SEMABL, création de la salle de l’Auzelou.TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201114

Expression libreMajorité municipaleFavoriser l’investissement, maîtriser les dépensesLe vote du budget, pour une collectivité, est un acte important ; l’occasion est donnée à une équipe à qui les électeursont accordé leur confiance de justifier ses réalisations, de prioriser ses choix, de décliner ses actions. Bref ! Ce momentprivilégié offre à tous les élus l’opportunité d’exprimer leur opinion, d’émettre des propositions voire de contester ;un exercice de démocratie directe qui ne peut être escamoté, de surcroit par ceux qui d’ordinaire ne manquent pasd’appétence au débat.Que l’état asphyxie les collectivités est un choix politique que nous dénonçons. L’occasion a été donnée à ceux qui nepartagent pas notre analyse de l’exprimer !Que des efforts de gestion aient été accomplis tout en garantissant aux tullistes un haut niveau de service, et en maintenantà nos agents municipaux les possibilités d’évolution auxquelles ils ont droit au sein de la collectivité et ce malgrécette période de disette infligée par le gouvernement. Cela peut être contesté mais qu’on le dise, cela nourrit les débats !Que nous soyons vigilants sur l’endettement de la ville alors même que nous sommes en mesure d’afficher un désendettementsur deux exercices budgétaires et que nous permettions l’aboutissement de notre projet de ville avec en pointd’orgue la salle de l’Auzelou dont les travaux débuteront avant l’été. Ce sont des choix que nous assumons, en revancherien n’interdit de les désapprouver !Que nous ne fassions pas peser sur les contribuables tullistes le transfert de compétences importantes exercées dèsaujourd’hui par la Communauté des Communes, ce qui se traduira par une mutualisation accrue et par voie de conséquenceune amplification de la solidarité, ce qui doit prévaloir dans ce vaste espace qui dispose de tous les atouts luipermettant de se développer harmonieusement. C’est une vision d’avenir que l’on peut ne pas partager ; mais sur cesujet comme sur d’autres quiconque pourrait formuler des critiques voire des contre-propositions.Mais au fond, connait-on le point de vue des taiseux d’un soir ?Nous l’avons attendu en vain lors du dernier conseil municipal, quel dommage !!Opposition municipaleLettre ouverte au Maire de Tulleet aux citoyens tullistesDans cette adresse aux citoyens, les élus de l’Oppositonsouhaitent, Monsieur le Maire, dénoncer la fatuitéavec laquelle vous avez mené les débats sur la présentationdu budget lors du conseil municipal du 12 avrildernier. Il n’est pas acceptable que le premier magistratde la ville puisse avoir dans l’exercice de sa fonction,des emportements aussi méprisants à l’encontredes membres de l’Opposition.L’arrogance comme mode de gouvernanceà mi-mandatLa salle des conseils est, certes, un lieu d’échanges,de débats, de confrontations politiques où se décidel’avenir de notre ville, en aucun cas elle ne peut devenirle lieu de vexations où sont foulés à bas les principesde courtoisie les plus élémentaires. Dans vosattaques et vos sarcasmes, vous vous êtes emporté audelàde toute mesure dans des termes qui ont laissél’assemblée sans voix jusque dans vos propres rangs.Vous nous avez reproché de ne pas faire une lecturepolitique du budget quand nous demandions uneexplication plus transparente de vos orientations.Pourquoi l’Opposition ne pouvait-elle pas dire qu’il n’ya rien à comprendre d’un discours abscons sur la présentationdu budget ? Les tullistes n’ont que faire d’unexposé technique parfois volontairement complexifiéquand il n’était pas opaque. Tout comme nous, nosconcitoyens ont pu constater que la dette était toujoursaussi paralysante. Que la dette avait grimpé à2044 euros en 2010 et que de ce fait, par la force deschiffres, la capacité d’investissement était en baisse.Quant à la diminution des taux d’imposition, toutun chacun avait compris que cette annonce fumeusen’aurait aucun effet sur la feuille des contribuables quicontinueront à payer tout autant que l’année précédente.Sur la politique budgétaire, nous souhaitionsune présentation plus argumentée et des explicationsplus pédagogiques qui puissent éclairer vos choix.Jamais vous n’avez souhaité vous y astreindre. Seul(et nous tenons à le louer), le Directeur général desservices a toujours cherché, avec modestie et compétence,à répondre à nos questions, en fournissantdes analyses, claires et simples, quand, Monsieur leMaire, vous n’aviez pas les moyens de les produire.Vos sarcasmes sur nos» insuffisances comptables» vousamèneront certainement l’année prochaine à présenterpersonnellement le budget sans le secours de vosfidèles collaborateurs.Un coup d’essai pour un coup de maîtreCette arrogance, cette fatuité doivent-elles nousétonner quand les circonstances vous sont tellementfavorables ? Votre succès au cantonal vous a ouvertdirectement et magnifiquement une vice présidenceau Conseil général. L’irrésistible ascension du dauphindésigné… Vous étiez l’enfant gâté de l’échiquier politiquetulliste, vous pourriez en devenir le fils prodigue.Cette assurance hautaine, cette ironie répétée quevous n’avez cessé de nous témoigner durant ce conseilmunicipal, sont les marques d’une vanité que vous necherchez plus désormais à dissimuler.Il est vrai que les élus de l’Opposition ne vous ressemblentguère. Nous ne devons rien à la logique despartis et aux manœuvres politiciennes du partage desmandats. Nous travaillons humblement dans la sociétécivile et notre engagement est détaché de tout privilège.Nous songeons seulement à être au plus prèsdes hommes et des femmes dont nous partageons lesconditions. Nous croyons aux vertus républicaines etaux valeurs de respect liées à l’engagement démocratique.Notre première volonté sera toujours d’éclairerle citoyen sur les choix qui sont faits en son nom. Cesont ces explications simples et claires que nous luidevons, et c’est cela qui nous différencie de vos pratiques,car l’art de mener une cité n’est pas celui debriguer des mandats en laissant croire à ses électeursqu’ils n’ont pas les moyens de cette compréhension.De la suffisance à l’insuffisanceEn début d’année, vous aviez porté un projet decréation d’aire d’accueil des voyageurs sur la zoneartisanale de Solane près du lotissement de Neupontdont vous ignoriez encore à mi -mandat, jusqu’àl’existence. Le travail d’information de l’Oppositionauprès des riverains et des acteurs économiques avaitmis en évidence le caractère totalement inappropriéde ce choix. Après plusieurs réunions animées, prétextantl’effacement devant la volonté démocratique,vous aviez par la suite abandonné ce site du fait devos maladresses et par peur de sanctions aux urnes.L’Opposition aurait pu se réjouir de ce revers politiqueet l’exploiter médiatiquement. Nous n’avons pas souhaitéle faire et pourtant il y avait matière à bien descommentaires. Ce ne sont pas vos échecs qui intéressentl’Opposition mais la volonté de reconstruire auXXIe siècle une polarité tulliste qui, malheureusement,continue de s’étioler sous votre mandature. Nous préféreronstoujours être une force de propositions pournotre collectivité et nous ne souhaitons pas sombrerdans une pratique de l’action publique qui stigmatiseraitnos adversaires politiques comme vous le faîtes unpeu trop aisément.Vous voyez, Monsieur le maire, quatre jours aprèsce conseil municipal où vous étiez emporté contreles représentants de l’Opposition en ne cessant deles tourner en ridicule, vous deviez inaugurer unpassage de notre ville en mémoire de la journalisteAnna Politkovskaïa. A l’initiative du groupe AmnestyInternational, Tulle tout comme de nombreuses autresvilles hexagonales ou européennes voulait aussi à safaçon, rendre hommage à cette résistante. Nombreuxétaient ceux qui s’étaient déplacés pour participersymboliquement à cet événement. Malheureusementmalgré votre acharnement, ce jour là, vous n’avezjamais été en mesure de trouver la plaque qui devaitêtre établie à son nom… Monsieur le Maire, la vanitéfait toujours les plus beaux sujets de comédie…15TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

Développement durableComparatif des moyensde déplacements urbainsTesté pour vousEntre la voiture, le vélo, le bus et la marche à pied, quel est le moyende déplacement le plus rapide ? Lequel est le moins polluant ?Lequel est le plus économique ?Caroline, Jessica, Flavie et François ont fait le test, par un bel aprèsmidide printemps, sur un parcours urbain d’un peu moins de 5kms, de la place Jean Tavé à la médiathèque intercommunale EricRohmer, aller-retour.Caroline-bus13h55, le bus est pile à l’heure. J’embarqueen compagnie de 5 passagers dont unemaman avec son petit en poussette. ArrêtsBrigouleix, Mermoz, Alsace-Lorraine… àla Gare je descends. « Au revoir messieursdames ! » Je me rends à pied jusqu’à lamédiathèque que j’atteins en mêmetemps que Flavie-voiture et François-vélo.Un petit coucou aux agents d’accueil etme voici déjà en direction de l’arrêt buspont Dunant pour prendre la navette de14h10. Houps… la voilà déjà. J’ai failli larater ! A son bord, 4 personnes de toutesgénérations et un chauffeur souriant : c’estle petit « plus de TUT ». Arrêt place Carnot,je saute du bus et me rend, à pied,place Tavé par la passerelle de Nacre d’oùj’aperçois François-vélo qui met pied àterre et Flavie-voiture qui s’acquitte de sonticket de stationnement. Temps 15 mn…Rapide, non ?Flavie-voitureVoilà le bus qui arrive. Je montedans la voiture garée tout prêt etm’engage sur le quai de la République.Ca roule bien, pas d’embouteillages.Le bus est juste devantmoi ; je le dépasse lorsqu’ilstoppe à l’arrêt Mermoz. Ouiiii,je suis devant ! Tiens, les travauxdu rond point de La Poste et dela rue Lovy ne gênent pas la circulationà cette heure-là ; je meretrouve rapidement à stationnerau sous-sol de la médiathèque. Jeprends les escaliers extérieurs etsur le parvis me trouve nez à nez avec Caroline-bus et François-vélo. Un petit coucou auxagents d’accueil et hop, demi-tour vers le parking souterrain où je retrouve ma p’tite auto.Le retour vers le centre ville se fait sans encombre ; la circulation est particulièrement fluidemalgré un petit ralentissement dû à un créneau avenue Victor Hugo et les feux tricoloresdu Pont de la Mairie puis du pont Choisinet où je vois apparaître François-vélo dans lerétroviseur. Et me voilà Place Tavé. Chance, y a une place de libre ! Il me reste juste àm’acquitter du ticket de stationnement, à l’apposer bien en vue sur le tableau de bord, àfermer à clé et… top ! Temps 16 mn… Rapide, non ?TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201116

François-vélo électriqueBilansBilan temps1 er : le vélo, 15 mn2 e : le bus, 15mn30s3 e : la voiture, 16 mn4 e : la marche, 40 mnBilan carbone1 er : la marche, 0 CO 22 e : le vélo, 0 CO 23 e : le bus, 1000g CO 2(environ) pourune moyenne de 6 personnes sur letrajet4 e : la voiture, 690g CO 2(environ)pour une seule personne transportéeJ’enfourche mon vélo et me lance à la poursuite du bus qui me met 30 mètresjuste le temps de le dire. Mais je coupe par la rue Jean Jaurès. Là, je me sens plusen sécurité, sauf que les dos d’ânes, whaou, il faut faire gaffe ! Je rattrape presquele bus et Flavie-voiture au niveau du pont de la Barrière dont les nihiihids dddepppouppoules dûs aux travaux freinent mon élan. Bon, je me calme, ce n’est pasune course ! Il fait beau, les filles sont belles… A la médiathèque, je cadenasse monvélo au bas du parvis et me trouve nez à nez avec Caroline-bus et Flavie-voiture.Un petit coucou aux agents d’accueil et hop, me voilà déjà à pédaler – tranquilou– avenue Victor Hugo où la circulation est décidément très fluide. J’y dépassecependant, prudemment, une file de voitures ralenties par un créneau. Quai Péri,Flavie-voiture me double ostensiblement mais je la rattrape sans effort au feu duPont de l’Escurol. Et hop, me voici arrivé place Brigouleix, même pas essoufflé etquasiment en même temps que Caroline-bus et Flavie-voiture. Temps 15 mn…Pas mal !Bilan coût1 er : la marche, 0€2 e : le vélo, 0€ (+ investissement etentretien)3 e : le bus, 1€. 0,70€ si achat par 10tickets, moins en cas d’abonnementmensuel (accès illimité pour 100) ouannuel4 e : la voiture, 1,48€ (essence :0,48€ - stationnement 1h : 1€ +investissement, entretien, assurances,risques de PV…)Jessica-marche à piedJ’ai beau avoir les plus petitesjambes, c’est moi qui fais le parcoursà pied. Petit avantage néanmoins,mon parcours est plus directet ne fait, en fait, que 4kms. Ilfait beau, un peu d’exercice ça faitdu bien. J’en profite pour faire unpeu de lèche-vitrine par cette bellejournée et puis mon porte monnaiese porte bien mieux depuisque je laisse un peu ma voiture auparking.Me voici donc en train d’arpenterl’avenue direction la médiathèque.Arrivée sur le parvis, c’est à montour de faire un petit coucou auxagents d’accueil et me voici déjàrepartie en sens inverse. L’occasionde continuer un peu ma balade.Place Tavé mes collègues m’ontattendue. Sympa ! Temps 40mn…Réalisé le mardi 12 avril à 13h55, circulation extrêmement fluide ce jour (pas de bus scolaires en attente de ramassage, aucunemanifestation organisée, aucun ralentissement particulier à prévoir y compris au Pont de la Barrière ou dans le quartier de la gareà cette heure-ci en dépit des travaux).17TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

Tulle-Brive natureLa Tulle Brive Natureen images et en sueurIls étaient 2750, venus de 27 départements. Certains ont même franchi des frontières pluslointaines pour ne pas manquer l’évènement sportif du mois : la première édition de la TulleBrive Nature ! A Tulle mag, nous n’aurions évidemment manqué cela pour rien au monde.Après course, Il y a tellement de choses à dire que l’on ne sait même plus par où commencer : onpourrait parler de l’ambiance qui régnait au départ, de l’admiration que l’on a eu pour chaqueparticipant, de l’émotion de Thierry Breuil lorsqu’il a passé la ligne d’arrivée, du parcours, desbénévoles, des animations, du temps… Stop ! Tulle mag c’est un peu court ! Du coup nous aussinous relevons un défi : sélectionner 10 photos qui diront tout pour nous… 3,2,1…C’est parti !Il y en aura pour tout le monde !Les premiers participants sont arrivés dès 6h du matin.A bicyclette… 650 vététistes et cyclotouristess’élancent sur les chemins quirallient Tulle à Brive.Equilibristes?Deux randonneusespédestresprennent leursprécautions.En musique ! Les enfants de Tulleencouragent les participants avec lestubes de Abba.TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201118

Motivés ! Les coureurs du trail s’élancentpour 33 kilomètres de course effrénée.Un peu de douceur et beaucoup deconvivialité autour des points de ravitaillement.On mange, on échange…,il faudrait peut-être repartir non ?Avec le sourire ! Efforts et performancesriment avec bonne humeur.Courageux ! Un jeune garçon se prêteà une démonstration de VTT trialavec Ulysse Fontenay.A bout de souffle … Les sportifs ne sont pasdéçus de passer enfin la ligne d’arrivée.Les derniers seront les premiers : Thierry Breuil pose avecle dernier sportif à avoir passé la ligne d’arrivée.Bravo la Tulle Brive Nature !19TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

Portrait tullistePortraits tullistes croisésDe hô-Chi-Min Ville à Tulle, il n’y a qu’un pas, celui de l’amitié. A la gauche deTulle Mag pour ce double portrait tulliste : Mylinh et Hanh, médecins gynécologuesVietnamiennes en formation à Tulle sur la prévention des cancers chez la femme.A la droite de Tulle Mag , Jacques Vidal, kinésithérapeute à la retraite depuis le 1 er mars,ex-kiné du SCT et toujours kiné du VTN. Quand on aime, on ne compte pas.Portraitsde femmesmédecinsqui travaillentdans unMylinh connait bien Tulle. Elle y est venueil y a 15 ans grâce à une bourse de l’Etatvietnamien. Elle faisait alors « Fonctiond’Interne » au Centre Hospitalier. Elle yest restée un temps largement suffisantpour se faire des amis et pour avoirplaisir à les retrouver aujourd’hui.Le docteur Fernand Raffy et l’associationFormation Santé Partage ont permis ceséchanges entre Tulle et l’hôpital d’Hô ChiMinh.Hanh est pour la première fois à Tulle.Elle est également médecin gynécologue.Aujourd’hui, avec la Ligue contre lecancer de la Corrèze, les deux femmesveulent travailler à la prévention descancers du sein et du col de l’utérus.chezleurs compatriotesdes plusgrandshôpitauxdu Vietnam spécialisé dans l’obstétriqueet l’accouchement. 150 accouchementspar jour sont réalisés dans ce seul établissement.1200 personnes y travaillentdont 300 médecins pour 900 lits.Portraits de femmes médecins quiveulent, avec le soutien de La Liguecontre le Cancer de la Corrèze et duCentre Hospitalier Tulliste, mettre enplace dans leur pays un plan de préventiondu cancer du sein et du cancer ducol de l’utérus.Portrait tulliste en filigrane d’une familled’accueil Tulliste exceptionnelle : MartineLachassagne, Jeannette sa soeur,leur maman. Depuis 50 ans, c’est unetradition familiale, pratiquement toutesles nations sont passées dans leur maison.Mylinh et HanhQuelle seral’image deTulle que vousrapporterezdans votre paysà votre retour etpourquoi ?Mylinh : Tulleme fait penserà Dalat, une petite ville pas loin de HôChi Minh avec le même climat tempéré.Comme Tulle elle est entourée de montagnes.Et comme Tulle, les habitantssont très calmes et très gentils. Ici j’ai traverséla ville seule à 2 heures du matin lessoirs de garde à l’hôpital et je n’ai jamaiseu peur.Hanh : Oui, une ville tranquille, calmeavec de vieilles maisons très belles, avecdes gens exceptionnels surtout Jeannetteet Martine qui nous accueillent.Si vous pouviez prendre une pierre deTulle, laquelle serait-ce et pourquoi ?Mylinh : j’aime la passerelle sur la rivière.Il y a 15 ans elle n’y était pas. Je trouvecet endroit très romantique. J’aime beaucouple château de Sédières également.Hanh : ces vieilles maisons de la rue de« Ran… Không Ran Nua » (*)la Barrière.Une odeur tulliste ?Mylinh : Nous sommes là au printempset nous découvrons toutes les fleurs :les pissenlits, les pâquerettes, le lilas, lemuguet, les glycines. Tout cela sent trèsbon.Hanh : ici, je sens un air très pur. Hô ChiMinh est une ville très polluée.Un air de musique lié à Tulle ?En chœur : la chanson française : SylvieVartan, Claude François. Vous connaissez« Dona Dona » et « tombe la neige » ?Mylinh : moi j’ai découvert pour la premièrefois la neige à Tulle. Je glissais lematin et je ne comprenais pas pourquoi.Je suis tombée sept fois de suite entrema chambre et l’hôpital. C’est très beauaussi la neige.« Ran » signifie en Vietnamien : « PoussezMadame ». « Khong Ran Nua »signifie « arrêtez de pousser Madame». Si les hasards de la vie devaient vousfaire accoucher à Hô chi Minh Ville,voilà qui sera utile.TULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201120

Jacques Vidalaveyronnais-tulliste« Era ya tarde en la fria nochede la gran ciudad »Portrait tullisted’un kiné quia vécu la mortdans l’âme laterrible défaitedu Sporting enmai 80. « J’étaistrès malheureux.On s’estobstiné à jouerd’une certainefaçon. Il y a euce fameux remplacementd’unblessé qu’il neJacques Vidal a commencé sacarrière de Kiné à Tulle il y a37 ans. A l’époque il s’étaitfixé une ligne de Bordeaux àGrenoble au dessus de laquelleil ne s’installerait pas. Les lignesétant souvent fluctuantes commechacun sait, la petite fléchetteespiègle est tombée sur Tulle.Ce choix aléatoire n’a jamais étéregretté, bien au contraire. « Avecle temps, dit l’homme, on se rendcompte que l’on est vraiment dulieu où l’on vit et non du lieu d’oùl’on vient. C’est ici aujourd’hui quesont mes amis».fallait surtoutpas faire. Il y aeu ces prolongationsfatales. Normalement, on auraitdû gagner et battre ensuite le stade Toulousain.Bien sûr on aurait ensuite perducontre Béziers. On a loupé le coche etl’occasion d’écrire une belle page pour leclub et pour la ville ».Portrait tulliste d’un kiné qui s’est toujoursinvesti dans le domaine associatiftulliste : 15 ans soigneur au SCT et aujourd’huiaux côtés des volleyeuses duVolley Tulle Naves.Portrait tulliste d’un kiné qui fut égalementjoueur en rugby à XIII, qui appréhendeaujourd’hui avec beaucoup desérénité la retraite qui est là et qui a unepensée particulièrepour tous ces enfantsmalades qu’il a soignéset pour leurs familles. Ilne les oubliera pas.Lorsque vous êtes àl’extérieur de notreville et que vous parlezde Tulle, quelle est lapremière image quivous vient à l’esprit ?Je pense à la rivière et àcette ville-vallée entouréede collines.. Moi quisuis né dans un Causse,la chose qui me frappele plus en Corrèze et àlaquelle finalement, jene me suis pas encore habitué, c’est cetteverdure qui nous entoure partout. Je suisplus « caillou du Larzac » que «cascadesde Gimel ».Je pense au vent aussi. Ici quand lesTullistes disent « il y a du vent aujourd’hui» pour moi c’est un petit air,pas plus.Si vous pouviez prendre une pierre d’unbâtiment tulliste, laquelle prendriez-vouset pourquoi ?Lorsque j’étais étudiant à Clermont etque je passais à Tulle je voyais à chacunede mes visites la tour Montalat qui progressait.Là, franchement, si j’avais pu21prendre une pierre pour qu’elle ne secontinue pas… A la même époque seconstruisait l’hôpital en plein centre ville.Il y a des années qui ont été « assez »prolixes en erreur. Mais c’étaient aussides années fastes à bien des titres notammentpour le travail. Ma générationa eu de la chance. Comme étudiant j’aitoujours pu travailler et je me suis frottétous les métiers : agriculteur, plombier,soudeur à l’arc, couvreur, j’ai fait les foinsaussi.Une odeur tulliste ?Les odeurs des vestiaires du stadeAlexandre Cueille. C’est vraimentquelque chose qui me reste et je pourraispresque dire « qui me manque ».Un air de musique lié à Tulle ?Les Nuits de Nacre avec une préférencepour la période tsigane manouche et «Vino Griego » une chanson que l’AveyronBayonnais a reprise.Era ya tarde en la fria noche de lagran ciudadVolvìa a casa cuando de pronto viluz en un barNo lo dudè hacìa frio en èl entrèMe pareciò como si de repente fueraotro paisAquella gente, aquella musica nuevapara miUn hombre viejo se me acercò y asìme hablòTULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

CultureTruffautCinéaste des amours contrariéesEXPOSITION TEMPORAIREDu 8 avril au 27 juin 2011A TulleDu 23 juin au 1 er juillet 2011Evénement Fête du CinémaContact : Agnès Gameiro-Delteil06 83 19 56 08 – 05 55 21 77 02 – agnes.gameiro@ville-tulle.frAntoine et ColetteInvité : Jean Pierre Léaud,L’association laCour des Arts etla Ville de Tulleprésentent,du 25 juin au 1 erjuillet 2011, dansle cadre de lafête du cinéma,une thématiqueatypique : « Truffaut,cinéaste des amourscontrariées ».Principe : 3 soirées, 4films, des comédiens,4 filmsDes acteurs invités à TulleLa Peau douceJeudi 23 juin à 21 hDiscussions autour de ces deux filmsCréation musicale de Sébastien FargeLa femme d’à côtéVendredi 24 juinInvité : Henri GarcinL’homme qui aimait les femmesSamedi 25 juinInvitée : Brigitte FosseySous réserve : projection des MistonsInvitée : Bernadette LafontMarnix Raedecker et Sylvie Christophe, artistesplasticiens travaillent, chacun de leur côté, surdeux créations autour de la thématique « desamours contrariées »Diffusion d’extraits muets de la Nuit AméricaineEspace du point G.Conférence à la Médiathèque intercommunale Eric Rohmer« Le cinéma a-t-il tué toute une génération d’écrivains ?La preuve par deux » avec Eric Rohmer et François Truffaut ?avec la complicité de Claude Séférian,Vice-Président des Amis de Jean Cocteaudeux créations plastiques, un temps accordéon et une rencontreà la médiathèque intercommunale sur le thème « lecinéma a-t-il détourné de la littérature toute une générationd’écrivain. L’exemple d’Eric Rohmer et François Truffaut ».Henri Garcin, Brigitte Fossey et André S.Labarthe seront parmiles invités.Renseignements : ville de Tulle - 005 55 21 77 02Les Bannières • Exposition • Jusqu’au 30 juin 2011ExpositionDiane de BournazelRenate BusseCatherine Chaux12 mai > 30 juin 2011VernissageJeudi 12 mai • 18 h 302 rue des Portes Chanac - 19000 TulleOuverture : mardi - jeudi - vendredi 14 h -18 h 30mercredi 10 h -12 h + 14 h -18 h30 - samedi 10 h-12 hTél : 05 44 40 97 37 • lacourdesarts@laposte.netwww.lacourdesarts.orgmusée de FranceMairie de Tullerue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEXTéléphone : 05 55 21 73 00 - Télécopie : 05 55 21 73 22Code APE : 751 A - N° SIRET : 211 927 207 000 12N° de commune : 272Internet : http://www.ville-tulle.fre-mail : admin@ville-tulle.frHeures d’ouverture au publicdu lundi au jeudi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17h30le vendredi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17 heuresle samedi, permanence état civil : 9 - 12 heuresTULLEmag n°72MUSÉE DES ARMES1, rue du 9 juin 1944 – 19000 TULLETél. 05 55 26 22 15 - Fax 05 55 20 28 82musee.armes@ville-tulle.frA voir jusqu’au 14 juinCentre Culturel et SportifExposition de peinturesde Françoise Guignard-Garrelon« La femme froissée et les chemins de la Liberté »Bulletin municipal d’information - Mai/Juin 2011Tirage : 10 700 exemplairesDépôt légal : 2 e trimestre 2011Adresse : 10, rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEXTéléphone : 05 55 21 73 42Directeurs de publication : Bernard Combes, maireJean-Louis Soulier, maire-adjointRédaction : Agnès Gameiro-DelteilMaquette : Mathieu MorelPhotos : Frank Barrat-ArnalImpression : Maugein Imprimeurs - ZI Mulatet - 19000 Tulle -Imprim’VertCe bulletin est imprimé sur papier issu de forêts durablement géréesPEFC/10-31-1508Distribution : La PosteTULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 201122

Maurice, Linda et leurs 2 enfants(Victor et Sabrina) ont bien notél’ouverture des bassins extérieursLundi 2 mai 2011Centre aquarécréatif27http://www.ville-tulle.frTULLEmag numéro 72 - Mai/Juin 2011

tuLLe20 et 21 maithéâtre municipaLLe granddébatQuatre débats ouverts à tous suivis de rencontres dédicaces - entrée gratuiteConception - Direction de la Communicationmarc Lévy - Jean-François Kahn - edwy pLeneLabdeLwahab meddeb - Jean-noëL Jeanneney20 mai15 heures marc Lévyrencontre avec l’écrivain20 h 30 JF Kahn et edwy plenelthème et si on disait toute la vérité ?21 mai15 heures abdelwahab meddebthème Les secrets des révoltes arabes17 heures Jean-noël Jeanneneythème craindre ou espérer demain ?le monde d’internet devant l’histoire