Recueil de poésies françoises des 15e et 16e siècles, morales ...

ET DE LA Bourgeoise.i3L A Bo U RGOISE.Celle qui le chaperon laisse.Pour couvrechief et atour prendreCuide(r) monter, mais elle abaisse;Car ilz sont de toille trop tendre;Le vent les fait voiler et fendre* ;Mais le chaperon tousjours dure.Ne la pluye n'y peult estandrc ,Car il a ^ double couverture.La Damoiselle.Tous biens viennent de couvrechief 3,Et tient la personne plaisante ;Du chaperon n'est que meschief;C'est une chose trop pesanteQui ne fait point la femme gente ,Tant vient choir sur le collet,Moytié bourgeoise et damoiselle,Moylié chapperons et atours.(Coquillart, Let drois nouveaulx, éd. deM.Tarbé.1,94-)i. La vieille expression latine de ventus teitilis leurconvient à merveille. On voit très fréquemment dans lesminiatures des manuscrits du W* siècle des voiles po-S2S sur le bonnet conique, longs par derrière et pardevant, couvrant jusqu'à la bouche la figure, qui estaussi visible que s'il n'y eût pas de voile , et cet effet estrendu avec tro[i de soin pour ne pas être la représentationde la vérité. C'étoit quelque chose d'analogue , commefabrication , à notre gaze d'argent.j. Imp. : Car ilz y a..3. Imp. ; crevechief.