Mise en page 1 - La Teste de Buch

La Loi et la jurisprudence reconnaissent au maire pris en sa qualité de directeur de la publication et garant de soncontenu, le pouvoir de refuser de publier des propos tenus pour injurieux, diffamatoires ou encore contraires aux dispositionsde l’art 52.1 du code électoral. En la circonstance, ce droit ne sera pas exercé, laissant à chacune et chacunla liberté d’apprécier, voire de réprouver l’expression de critiques personnelles inutilement outrancières.Groupe“LA TESTE EN MARCHE”En raison du décès de notre collègueJean Louis Hiss, cette tribune respecterala période de deuil et n’évoqueraaucun dossier municipal.Nos premiers mots seront, une foisencore, pour les ostréiculteurs etconchyliculteurs testerins et plus largementdu bassin : nous tenons à leurrenouveler tout notre soutien et notresolidarité devant la nouvelle épreuve,la pire, qu’ils viennent de traverserpour la cinquième année consécutive.Les tests biologiques sur la sourisaboutissent régulièrement à la mortdu rongeur dans les 24 heures sansque la toxicité en cause soit identifiée; depuis plus de 5 ans nous ne savonstoujours pas de quoi meurent lessouris. Une réelle avancée semble sedessiner qui pourrait permettre leremplacement du test souris par unprotocole biochimique dès l’an prochain; enfin les artisans de la merretrouveraient la sérénité avec lasécurité sanitaire assurée pour lesconsommateurs.Une sérénité que semblent avoirretrouvée les banquiers ; «la récessiontouche à sa fin » annonce le présidentde la BCE ; renfloués par nosimpôts, l’heure est à nouveau à provisionnerpour les bonus et les rémunérations.Le chômage explose, lesentreprises souffrent, les plus petitesdisparaissent, mais la financereprend sans vergogne, ses vielleshabitudes. On devait moraliser,changer les comportements ; onallait voir ce qu’on allait voir ! On avu des dirigeants de banque sortir del’Elysée avec des mines contrites: ilsétaient censés avoir été grondés ; lapresse a fait état des avancées supposéessuite aux réprimandes d’unprésident élu sur le thème de la réussitematérielle « gagner plus». Aufinal, à partir de maintenant, cesera… comme avant.Ceux qui ont aimé le renflouement desbanques par l’Etat et donc par l’impôt,aimeront l’emprunt qui se prépare ; lesprêteurs en tireront quelques profitsque le contribuable paiera.Un emprunt pour quoi faire ? On nesait pas ; une commission présidéepar 2 anciens 1er ministres va y réfléchir.Intéressant, non ? Nous savonsque cet emprunt va alourdir encorenotre déficit (130 milliards en find’année) et les impôts de demain etdonc réduire le pouvoir d’achat desménages. Il suffirait de supprimer lebouclier fiscal qui protège les plusfortunés pour recouvrer une dizainede milliards, sans emprunt.Le budget de la Sécurité sociale,équilibré en 2002, accuse aujourd’huiun déficit de 30 milliards : ce seramoins de remboursements pour lesmédicaments, une augmentation deplus de 30% du forfait hospitalier (de16 à 20 ?) et une nouvelle soustractionpour les ménages.C’est dans ce contexte qu’apparaîtun nouvel impôt, la «taxe carbonne».Elle va toucher tous les consommateurssans discernement ; on parlede redistribution mais auparavant, ilfaudra payer. Cette taxe repose sur leprincipe «celui qui pollue paie» et apour ambition de faire changer lescomportements. Si chacun s’accordesur l’ambition, le principe du pollueur/payeurva à l’encontre d’unautre principe : l’équité. Cette taxen’aura de portée que sur les personnesau budget serré et n’en produiraaucun auprès des autres. Une foisencore, les ménages les plus en difficultéseront les plus touchés.Et si On avait fait le choix de lacarotte au lieu de celui du bâton ? Onaurait alors pensé en terme de gainplutôt que de taxe, avec pour principe« celui qui pollue moins paiemoins » : pour une consommationannuelle de gaz inférieure de 10 % àla précédente, une facture diminuéede 20 %... A une approche répressive,on en aurait préféré une, incitative ;au prélèvement, on aurait préféré laréduction de la dépense.Pierre Pradayrolpour le Groupe«La Teste en Marche»Groupe “UNION POUR LACOMMUNE DE CAZAUX”Que dire depuis le dernier Bulletin ?Un été magnifique et les touristessemblent avoir cette année encorefigé nos services. Sur notre mot du 20mai (paru en .. juillet) nous annoncionsdéjà qu’il n’y aurait rien de faitavant l’automne rue J Lavigne, rueSanchez, place J. Labat... Et effectivement.Cependant nous avons toujoursla promesse que les inscriptionsbudgétaires 2009 et 2010 serontrespectées, l’argent n’ira pas ailleurs.Pour la moyenne surface, des discussionssont en cours avec un nouvelintervenant qui apparaît très intéressé.A suivre toujours, donc.L’ouverture du local pour la policemunicipale avant l’été doit être saluéecomme un plus pour la sécurité et lefait que des agents soient affectés àCazaux un gage de meilleure connaissancedu terrain et des habitants.Le skate parc est arrivé après quelqueretard mais tous les jeunes rencontréssont ravis de la qualité deleur nouvel équipement. Puissent’ ilsne pas le dégrader mais le respecterpour en jouir longtemps. Nous n’endoutons pas.Il y a aussi la vie des élus, du ConseilMunicipal. La majorité va vous parlerde J.L. Hiss, premier adjoint, décédéde son cancer. Testerin, adversaire deCazaux-Commune, il a toujours étéfin politique mais loyal et c’était untravailleur infatigable au service de sacommune et équitable pour Cazaux.Les parents d’élève notamment l’ontbien connu. Que Mme Hiss reçoivetoute nos condoléances et sache lapeine que nous ressentons avec elle àne plus le côtoyer.Et puis le mariage de NathalieKugener, aujourd’hui Delfaud. Eluepar les Cazalins, ralliée malgré sesdires pendant la campagne à la majoritétesterine, elle est une des deuxreprésentantes (avec M. Guillon,notre adjointe Spéciale) des cazalins àla COBAS. Fait remarquable que deuxélus à Cazaux, par les Cazalins, siègentdans cette instance. Tous nosvœux de bonheur à Nathalie.Merci de votre attention.Tribune de l’oppositionL’article L.2121-27-1. du code général des collectivités territoriales énonce que «dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la communediffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, unespace est réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale. Les modalités d’application de cette dispositionsont définies par le règlement intérieur”.La Teste mag . 23