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Consulter le dossier EKO sur l'innovation - CCI Rennes

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DOSSIER DOSSIER DOSSIER DOSSIERL’innovation,un état d’esprità cultiverContrairement aux idées reçues, l’innovation n’est pas l’apanage des grandsgroupes aux services de recherche et développement <strong>sur</strong>puissants. El<strong>le</strong> nese limite pas non plus à la technologie. Il s’agit davantage d’une démarche àadopter à tous <strong>le</strong>s niveaux de l’entreprise.Les chefs d’entreprises bretons avaientrendez-vous avec la semaine de l’innovationdu 23 au 27 juin. Pour la deuxièmeannée consécutive, ils ont pu découvrir ouapprofondir cette notion essentiel<strong>le</strong> pourla compétitivité économique, à traversdes rencontres, des visites, des partagesd’expériences. Et pour beaucoup, cela étaitl’occasion de vérifier que l’innovation n’estpas réservée aux grands groupes ni auxchampions de la high tech. « L’innovationn’est pas seu<strong>le</strong>ment technologique : el<strong>le</strong>recouvre tout ce qui permet à l’entreprise des’adapter à son environnement. Il existe uneréel<strong>le</strong> dynamique de l’innovation globa<strong>le</strong>.L’entreprise évolue au sein d’un écosystèmevivant qui vient l’impacter en permanence.Il faut tenir compte des donneurs d’ordres,des consommateurs, des actionnaires… »,énumère avec passion Hervé Daniel,Directeur de Créativ, qui accompagnedepuis quinze ans <strong>le</strong>s PME bretonnes <strong>sur</strong>ce chemin escarpé de l’anticipation et del’intelligence économique.De fait, l’entreprise, quel<strong>le</strong> que soit sa tail<strong>le</strong>ou son secteur d’activité, est soumise enpermanence à un flux croissant d’influencesextérieures qui modifient sa stratégie etcontrarient ses projets (voir encadré <strong>sur</strong> <strong>le</strong>sdéterminants de l’innovation). Pour résisteret progresser, un seul mot d’ordre : anticiperen se remettant en cause en permanence !Cette démarche, A<strong>le</strong>xandre Gailly larevendique p<strong>le</strong>inement. A 38 ans, il dirigeavec son associé Julien Anton-Rioja unePME spécialisée dans l’éclairage scénique,Chrom<strong>le</strong>ch, créée en 1994 à Thorigné-Fouillard (voir photo). « Nous sommes face àune concurrence low cost, nous sommes tenusd’innover régulièrement, en proposant denouveaux produits. Nous sommes en contactétroit avec nos clients pour être à <strong>le</strong>ur écouteet <strong>le</strong>ur proposer des solutions qui répondent à<strong>le</strong>urs attentes, en comprenant <strong>le</strong>urs besoins »,explique <strong>le</strong> jeune chef d’entreprise, dont<strong>le</strong>s spots éclairent <strong>le</strong>s plateaux de grandesémissions TV, de tournées d’artistes et defestivals internationaux.Courir viteAvec huit salariés et un chiffre d’affaires de520 Keuros en 2007, réalisé à 70% à l’export,Chrom<strong>le</strong>ch a su innover en mariant deuxapproches souvent antagonistes : uneécoute artistique qui se traduit ensuite ensolutions technologiques. Pour concevoir<strong>le</strong>urs produits, A<strong>le</strong>xandre et Julien détournentdes matériaux (tissus, p<strong>le</strong>xiglas…),s’inspirent de l’univers automobi<strong>le</strong>, font de laveil<strong>le</strong> tous azimuts. Et cet état d’esprit s’avèrePage 10 | <strong>EKO</strong> Juin-Juil<strong>le</strong>t Avril-Mai 2008 2008


l’innovation, un état d’esprit à cultiver“ Face à une concurrencelow cost, nous sommes tenusd’innover régulièrement,en proposantde nouveaux produits ”gagnant : deux ou trois nouveaux produitsinédits seront commercialisés cette année.« Nous essayons de courir vite, c’est <strong>le</strong> premiermoyen de défense chez l’humain ! », résumeen souriant A<strong>le</strong>xandre Gailly.Intelligence col<strong>le</strong>ctiveCet état d’esprit se retrouve chez Novincie.Cette association a été créée en juin 2006pour développer la notion d’intelligenceéconomique, qui recouvre tout ce quipermet à l’entreprise de se situer dansson environnement actuel ou futur, etde prendre ainsi une longueur d’avancepar rapport à ses concurrents. Ses cinqmembres fondateurs - la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne,l’IGR-IAE, l’Union des entreprises 35,<strong>le</strong> réseau REPI (réseau entreprise propriétéindustriel<strong>le</strong>) et l’association régiona<strong>le</strong>Haute Bretagne de l’IHEDN- organisentrégulièrement des rencontres et despartages d’expériences en sollicitant deschefs d’entreprises qui viennent témoignerde <strong>le</strong>ur parcours. « Nous sommes dans ladémarche APM (Association pour <strong>le</strong> progrèsdu management), qui consiste à faire dire<strong>le</strong>s choses par <strong>le</strong>s pairs, afin de mieux seréinterroger ensuite <strong>sur</strong> son propre métier »,souligne Christian Le Renard, Président deNovincie. Dernière initiative en date, pour<strong>le</strong> moins origina<strong>le</strong>, <strong>le</strong> 16 mai : une rencontreavec <strong>le</strong> staff du Football Club de Lorient,afin de dégager <strong>le</strong>s troublantes similitudesqui existent entre ce sport dont chacunA<strong>le</strong>xandre Gailly - Directeur Associé de Chrom<strong>le</strong>chcroit parfaitement connaître <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s,et la compétition économique : dans <strong>le</strong>sdeux cas, c’est l’intelligence col<strong>le</strong>ctive quimarque des buts !À l’image de Sodicome qui fait de l’innovation<strong>le</strong> fer de lance de sa croissance (voirartic<strong>le</strong> p.12), <strong>le</strong>s entreprises de toute tail<strong>le</strong>et de tout secteur ont intérêt à aborder cequestionnement stratégique. Désormais,des parcours et des formations spécifiquesexistent, comme <strong>le</strong> master « Innovationet intelligence économique », mis <strong>sur</strong> pieden février à l’IGR et destiné à des professionnelschevronnés (voir encadré). Etcomme <strong>le</strong> dit Woody Al<strong>le</strong>n, « il est tempsde s’intéresser au futur : c’est d’ail<strong>le</strong>urs làque j’ai l’intention de passer <strong>le</strong>s années quiviennent ». Pas vous ?Le programme IE-PME monte en puissanceXDcréativ au servicede l’innovationCréativ (Centre Européen d’Entreprise etd’Innovation) vous accompagne dans laconstruction de votre projet de création oude développement d’entreprise, en identifiant<strong>le</strong>s facteurs innovants <strong>sur</strong> <strong>le</strong> marché, ainsique la concurrence. Le réseau de partenaireset d’experts de Créativ permet d’analyseravec efficacité l’offre et la demande. Cetaccompagnement des entrepreneurs bretonsest <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur moyen pour réussir un projetd’entreprise.Plusieurs déterminants peuventdéc<strong>le</strong>ncher l’innovation :La rupture démographique : <strong>le</strong> marché deshappy-boomers est une véritab<strong>le</strong> opportunitéà saisir.La globalisation des échanges : <strong>le</strong>s marchésoccidentaux sont des marchés de renouvel<strong>le</strong>ment.La croissance véritab<strong>le</strong> est à chercher dans <strong>le</strong>spays du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine).Le coût de l’énergie et des matièrespremières : <strong>le</strong>s process de production et deconsommation sont directement impactés parces facteurs exogènes qui remettent en cause<strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s économiques fondés <strong>sur</strong> l’énergieà bon marché.La diffusion des nouvel<strong>le</strong>s technologies :el<strong>le</strong>s impactent directement <strong>le</strong>s métierstraditionnels avec <strong>le</strong> développement desobjets communiquants.L’évolution de la rég<strong>le</strong>mentation : <strong>le</strong>spréconisations du Grenel<strong>le</strong> de l’environnement,<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s normes énergétiques, vontcontraindre de nombreux industriels àrepenser <strong>le</strong>urs produits et <strong>le</strong>urs marchés.Renseignements auprès de Hervé Daniel✆ 02 99 23 79 00U contact@ceei-creativ.asso.frwww.ceei-creativ.asso.frAprès l’Il<strong>le</strong>-et-Vilaine, cap <strong>sur</strong> toute la Bretagne : <strong>le</strong> programme IE-PME, destiné à sensibiliser <strong>le</strong>s PMEà l’intelligence économique, s’étend désormais à l’ensemb<strong>le</strong> de la région. Jusqu’en mai 2010, il devraitpermettre de sensibiliser 240 entreprises bretonnes, à travers des réunions de proximité. Et pour al<strong>le</strong>rplus loin, soixante d’entre el<strong>le</strong>s bénéficieront d’un accompagnement personnalisé afin d’engager desactions concrètes. « Il s’agit d’interpel<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s entreprises pour qu’el<strong>le</strong>s se posent la question de <strong>le</strong>uravenir à moyen terme. Il y a de réels risques de fragilisation du tissu économique si cette démarchen’est pas engagée », prévient Guy Canu, Président de la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne. Une « boîte à outils »et un guide des bonnes pratiques seront disponib<strong>le</strong>s <strong>sur</strong> Internet via <strong>le</strong> nouveau portail de l’intelligenceéconomique, piloté par l’Agence économique de Bretagne. Fruit d’un partenariat entre l’État, <strong>le</strong> conseilrégional de Bretagne et <strong>le</strong> réseauconsulaire, ce programme bénéficied’un budget de près de 500 Keuros.Renseignements après de Isabel<strong>le</strong> RODRIGUEZ✆ 02 99 33 66 66 ou U irodriguez@rennes.cci.fr<strong>EKO</strong> Juin-Juil<strong>le</strong>t 2008 | Page 11


l’innovation, un état d’esprit à cultiverDOSSIER DOSSIER DOSSIER DOSSIERÀ l’IGR, l’innovations’apprend avec méthodeLe master « Innovation et intelligence économique » de l’IGR propose uneformation <strong>sur</strong> me<strong>sur</strong>e pour <strong>le</strong>s cadres d’entreprises. Point fort : la méthode.Ils sont une quinzaine de professionnels de tous horizonsà se retrouver chaque fin de semaine depuis février àl’Institut de gestion de <strong>Rennes</strong> (IGR) pour suivre uneformation inédite <strong>sur</strong> l’innovation et l’intelligenceéconomique. « La mise au point de ce programmeuniversitaire <strong>sur</strong> me<strong>sur</strong>e a nécessité deux ans detravail », rappel<strong>le</strong> Jean-Luc Hannequin, Directeurdélégué à la stratégie et à l’innovation à la <strong>CCI</strong>, initiateurde la démarche. Sanctionné par un diplôme universitaire(master) en juil<strong>le</strong>t, ce cursus vise à sensibiliser <strong>le</strong>scadres à la culture de l’intelligence économique (IE).Non pas de manière théorique, mais en multipliant<strong>le</strong>s mises en situation concrètes, à partir de casréels. Point fort de la démarche : el<strong>le</strong> établit un lienpermanent entre l’innovation et l’IE, dans <strong>le</strong> cadred’une approche globa<strong>le</strong>.Anticipation permanentePierre-Alain Gachard peut en témoigner. Le Directeurdu développement de Bretagne Ateliers, qui fait partiede la première promotion, apprécie la rigueur desenseignements proposés. « De par mes fonctions,je me dois d’être en anticipation permanente etj’étais déjà dans cette dynamique, mais <strong>le</strong> masterm’apporte une méthode de travail plus formalisée.Dans <strong>le</strong> cadre du projet personnel du diplôme,j’ai travaillé <strong>sur</strong> <strong>le</strong> développement d’un nouveauproduit qui pourrait nous permettre de diversifiernotre clientè<strong>le</strong>, encore à 70 % dans l’automobi<strong>le</strong> »,explique Le Directeur du développement de cetteentreprise de sous-traitance industriel<strong>le</strong> qui emploieessentiel<strong>le</strong>ment des personnes handicapées.Caro<strong>le</strong> Lossouarn, Responsab<strong>le</strong> du service industrieà la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Bretagne, qui suit aussi laformation, avec quatre autres collègues, soulignela qualité des travaux col<strong>le</strong>ctifs. « Nous travaillonsen petits groupes en testant notre capacité àaborder <strong>le</strong> changement et à nous adapter face àdes situations imprévues », explique-t-el<strong>le</strong>. Plus quejamais, innovation rime avec anticipation.Sodicomesuit <strong>le</strong>sdéchets àla traceSpécialisée à l’origine dans lacol<strong>le</strong>cte de déchets hospitaliers,la PME de Saint-Gil<strong>le</strong>s diversifieses prestations et mise <strong>sur</strong> latraçabilité é<strong>le</strong>ctronique pour élargirses débouchés.Des compresses usagées, des seringuesutilisées, des doses de médicamentsvides… Encore appelés Dasri (déchetsd’activités de soins à risques infectieux…),ces produits peu engageants sont au cœurde l’activité de Sodicome, une PME créée àSaint-Gil<strong>le</strong>s en 1994. Son métier : la col<strong>le</strong>ctede ces déchets hospitaliers, auprès deplus de 12 000 professionnels de santé. Enraison de risques sanitaires évidents, <strong>le</strong>ursuivi fait l’objet d’un contrô<strong>le</strong> rigoureux.La rég<strong>le</strong>mentation impose que chaque lotcol<strong>le</strong>cté soit consigné dans un formulaireadministratif en quatre exemplaires. Unprocédé très lourd, qui nécessite de vastesespaces de stockage physique, et quin’est pas à l’abri d’erreurs de saisie. Pour“ Nous avons développé unsystème é<strong>le</strong>ctronique qui as<strong>sur</strong>ela traçabilité des déchets ”Philippe Le Hannier - PDG de Sodicomeaméliorer l’efficacité de ses prestations ets’ouvrir à de nouveaux marchés, <strong>le</strong> PDG deSodicome, Philippe Le Hannier, a très tôtmisé <strong>sur</strong> l’innovation. « Nous avons développéun système é<strong>le</strong>ctronique qui as<strong>sur</strong>e latraçabilité des déchets. Nos clients peuventmaintenant suivre en temps réel par Internet<strong>le</strong> circuit de <strong>le</strong>urs déchets, de la col<strong>le</strong>cteà l’élimination », explique-t-il.Page 10 12 | <strong>EKO</strong> Avril-Mai Juin-Juil<strong>le</strong>t 2008 2008


l’innovation, un état d’esprit à cultiverGéo-localisationLe système retenu consiste à équiper chaquechauffeur-livreur d’un ordinateur personnelde type PDA, et d’une imprimante. Les codesbarres des emballages sont flashés chez <strong>le</strong>client, ce qui accroît la fiabilité des saisies,et grâce à l’enregistrement des données GPSdu point de col<strong>le</strong>cte, <strong>le</strong> système autorise unegéo-localisation en temps réel.Cette innovation majeure, qui devraitêtre p<strong>le</strong>inement opérationnel<strong>le</strong> en janvier2009, répond aux attentes de la clientè<strong>le</strong>,soucieuse de sécurité. El<strong>le</strong> a aussi permisde développer l’activité de Sodicome <strong>sur</strong> unautre marché : celui des D3E (déchets d’équipementsé<strong>le</strong>ctriques et é<strong>le</strong>ctroniques).Crédibilité renforcéeL’entreprise as<strong>sur</strong>e ainsi depuis quelquesmois la logistique de deux éco-organismes :Scré<strong>le</strong>c pour la col<strong>le</strong>cte de pi<strong>le</strong>s et d’accumulateurs,et Récyclum pour <strong>le</strong>s lampeset néons. El<strong>le</strong> renforce ainsi sa crédibilité<strong>sur</strong> un marché dominé par de grandsacteurs de dimension internationa<strong>le</strong>. LeCHU de <strong>Rennes</strong> ne s’y est pas trompé :il vient de lui confier la col<strong>le</strong>cte des déchetsde ses quatre sites, soit près de 750 tonnespar an.XDFiche d’identitéde Sodicome- Siège à Saint-Gil<strong>le</strong>s- CA : 2,6 M euros attendus en 2008. 80% del’activité réalisée dans <strong>le</strong>s déchets médicaux- 30 salariés, dont 13 chauffeurs- 12 000 clients en France.interviewJean-Marc Gandon,Président de Bretagne Innovation“ L’innovationdoit devenirl’affaire de tous ! ”Vous avez participé à l’organisation de la 2 ème Semaine del’innovation en Bretagne. De quoi s’agit-il ?L’objectif de cette manifestation consiste à démystifierl’innovation en faisant sa promotion par l’exemp<strong>le</strong>. Ils’agit d’inciter <strong>le</strong>s PME bretonnes à innover en utilisant<strong>le</strong>s ressources disponib<strong>le</strong>s en région. La première édition,en 2007, avait mobilisé une cinquantaine de partenaireset accueilli 1 500 visiteurs dans 40 manifestations.Cette année, 60 partenaires ont proposé 80 opérationsdans toute la Bretagne : conférences, portes ouvertes,expositions…. Il s’agit de donner une impulsion pour quel’innovation devienne l’affaire de tous. C’est un vecteur decroissance ouvert à tous <strong>le</strong>s métiers, pas seu<strong>le</strong>ment auxentreprises technologiques ou aux grands groupes. Onl’oublie parfois, mais l’innovation peut aussi concernerl’ingénierie financière, par exemp<strong>le</strong>.Quels ont été <strong>le</strong>s thèmes majeurs de cette édition ?Un seul mot d’ordre : l’innovation, ça se cultive !Notre objectif est d’aider <strong>le</strong>s entreprises à <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>sfreins au changement, qui tiennent souvent à desidées reçues. Le mot même d’innovation ne doitpas faire peur. Demain sera fondamenta<strong>le</strong>mentJean-Marc GandonDirigeant de Biotrialdifférent d’aujourd’hui, c’est <strong>le</strong> message à faire passer dansl’entreprise. Nous avons éga<strong>le</strong>ment insisté <strong>sur</strong> <strong>le</strong> marketingde l’innovation : il faut se poser en permanence la question dumarché pour adapter <strong>le</strong>s produits à ses attentes et <strong>le</strong> faire savoir.Fondateur et dirigeant du laboratoire Biotrial, vousprésidez éga<strong>le</strong>ment l’agence régiona<strong>le</strong> Bretagne Innovation.Quels sont ses objectifs ?Nous fédérons et animons <strong>le</strong>s réseaux d’appui à l’innovation.La Bretagne est la cinquième région française en matièrede recherche et développement, avec 4 500 chercheurs dans<strong>le</strong> secteur public et 6 000 dans <strong>le</strong> privé. Pourtant, à l’échel<strong>le</strong>européenne, nous ne sommes pas assez structurés. Il fautdonc travail<strong>le</strong>r davantage en réseau, dans une logique decluster. C’est bien l’objectif de la Semaine de l’innovation :souff<strong>le</strong>r <strong>sur</strong> la braise pour transformer l’étincel<strong>le</strong> de l’idéeinitia<strong>le</strong> en produit accepté par <strong>le</strong> marchéPropos recueillis par XD<strong>EKO</strong> Juin-Juil<strong>le</strong>t 2008 | Page 13

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