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Cette année, le CTA fête ses 10 ans… - SDIS 25

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avril, mai, juin 2013ÉDITORIALEn portant secours à <strong>le</strong>urs concitoyens, <strong>le</strong>s quelques 2 800 sapeurs-pompiers professionnels et volontairesdu Sdis <strong>25</strong> concourent chaque jour à une société plus solidaire qui fonde <strong>le</strong> vivre ensemb<strong>le</strong> républicain.Mais <strong>le</strong>s sapeurs-pompiers ne peuvent assurer <strong>le</strong>ur mission sans <strong>le</strong> concours des <strong>10</strong>6 personnelsadministratifs et techniques qui œuvrent éga<strong>le</strong>ment à <strong>le</strong>urs côtés.Le vivre ensemb<strong>le</strong>, c’est aussi ce que nous devons cultiver dans cette micro-société que constitue <strong>le</strong> Sdis. Les deuxjournées de rencontre des 28 mai et 1 er juin derniers, qui ont permis de réunir d’une part l’ensemb<strong>le</strong> des personnelsde la direction et des groupements territoriaux et d’autre part <strong>le</strong>s chefs de centreet <strong>le</strong>ur adjoint, avaient pour ambition d’y contribuer. J’ai pu constater avec unegrande joie que cette ambition avait été concrétisée, grâce à vous tous, à votreprofessionnalisme, à votre créativité, à votre engagement.Ces deux rencontres ont mis en évidence tout <strong>le</strong> potentiel et la vitalité de notreétablissement. El<strong>le</strong>s ne constituaient pas une fin en soi mais el<strong>le</strong>s marquent la volontéde promouvoir au sein du Sdis <strong>25</strong>, un col<strong>le</strong>ctif de travail humain et soudé, au seinduquel chacun d’entre vous puisse s’épanouir, et trouver du sens à son action. Uncol<strong>le</strong>ctif auquel chacun soit fier d’appartenir, aussi fier que je suis, grâce à vous, de <strong>le</strong>présider.Léon BESSOTprésident du conseil d’administrationdu <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>.l'Écho du# 34la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubswww.sdis<strong>25</strong>.frLe dossier :<strong>Cette</strong> année, <strong>le</strong> <strong>CTA</strong> fête <strong>ses</strong> <strong>10</strong> ans…Sommaireavril, mai, juin 2013# 34L’OpéraTiOnnEL 03-05prévEnTiOn-préviSiOn 06HiSTOirE 07LE dOSSiEr… <strong>Cette</strong> année, <strong>le</strong> CTa fête <strong>ses</strong> <strong>10</strong> ans…LE pOrTraiT… Guillaume Brocco, la performance sportiveau service des pompiers08-09<strong>10</strong>02En BrEf 11-12« L’écho du<strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> » -publicationinterne du Servicedépartemental d’incendieet de secours (Sdis) duDoubs – <strong>10</strong> chemin delaClairière – <strong>25</strong>042BESANÇON CEDEX•Directeurdelapublication : Colonel René Cellier • Comité éditorial :P. Albert, F. Bringout, C. Denis, O. Deschampt-Monot, R. Faivre, S. Freidig, C. Girard, M. Grammaire, M. Guichard, I. K<strong>le</strong>inhans, B. Lambert, D. Marchand,V. Marizy, C. Martin, F. Martin. Ont collaboré : R. Ballin, P. Boucon, C. Fournerot,J. Pourcelot, S. Richard • Conception – impression – routage : BIALEC, 95 bd d’Austrasie, 54001 NANCY CEDEX • Crédits photos : Marcel Bidoli – Est Républicain – Conseil général du Doubs, Y. Blachère, F. Comte, J.F. Grimm,M. Guichard,J.S. Koerber, P. Louis, S. Olivier, F. Parriaux, C. Regnier, J.Tissot • Dépôt légal juin 2013. • Tirage à 4 030 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter <strong>le</strong> service communication du <strong>SDIS</strong>– tél. 03 81 85 37 <strong>10</strong>.L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> / #34 - avril, mai, juin 2013<strong>10</strong>-31-1745


L’OPÉRATIONNELIntervention pour odeursuspecte au lycéeLouis Pergaud à BesançonMardi 12 mars 2013 à 6 h24,une demande de secoursarrive au <strong>CTA</strong>, pour une odeursuspecte dans la nouvel<strong>le</strong>cuisine de l’établissementscolaire.vue en coupe d’une hotte à lampe UvLe premier engin arrivé sur <strong>le</strong>s lieuxconfirme la présence d’une odeurirritante, <strong>le</strong> type de gaz estinconnu et son origine éga<strong>le</strong>ment,mais <strong>le</strong>s premières mesures permettentd’écarter <strong>le</strong> risqueexplosif.L’intervention monte en puissance,un véhicu<strong>le</strong> de secours etd’assistance aux victimes (VSAV),un véhicu<strong>le</strong> d’intervention enrisque technologique (VIRT) et unconseil<strong>le</strong>r technique en risquechimique RCH3 sont envoyés sur<strong>le</strong>s lieux.Plusieurs hypothè<strong>ses</strong> sontenvisagées :– l’interaction entre des produitsde nettoyage et un produitayant servi au traitement desurface des nouveaux appareilsde cuisine ayant généré undégagement gazeux ;– l’interaction entre divers produitsde nettoyage ayantgénéré un dégagement gazeux ;– <strong>le</strong> dysfonctionnement d’un systèmede dégraissage de nouvel<strong>le</strong>génération utilisant deshottes couplées à des lampesUV ayant généré un dégagementgazeux.La première hypothèse est immédiatementécartée car <strong>le</strong>s appareilsont déjà été nettoyés <strong>le</strong>sjours passés et aucune odeur n’aété constatée.Concernant la seconde, desmélanges sont réalisés à l’extérieurafin de « reproduire »l’odeur, cette expérience ne donnerarien.Enfin la 3 e hypothèse est confirméepar la société ayant fourni etinstallé <strong>le</strong> matériel et présente sur<strong>le</strong>s lieux.Le dysfonctionnement d’un systèmede dégraissage de nouvel<strong>le</strong>génération utilisant des hottescouplées à des lampes ultravio<strong>le</strong>test à l’origine de ce dégagementgazeux. En effet, l’influence d’unnouvel<strong>le</strong> cuisine du lycée pergaudrayonnement UV sur l’oxygènecontenu dans l’air peut générer del’ozone (O 3).L’ozone est un gaz incolore, pluslourd que l’air, dont l’odeur estpiquante ressemblant à cel<strong>le</strong> duchlore et décelab<strong>le</strong> à très basseconcentration. A faib<strong>le</strong> dose, il estsans effet sur la santé.Afin de résoudre <strong>le</strong> problème, lasociété de maintenance coupe <strong>le</strong>système de lampe UV et la hottede cuisine est mise en route encomplément d’une ventilationtota<strong>le</strong> des locaux.Avec cette intervention rapide eten présence du proviseur, de lasociété qui a installé <strong>le</strong>s hottes,d’un médecin du Sdis et du commandantdes opérations desecours, il est décidé que <strong>le</strong>s repasde midi pour <strong>le</strong>s 1 500 élèvespeuvent être cuisinés.Au final, 4 personnes seront évacuéesau CHU pour des examenscomplémentaires.03avril, mai, juin 2013 - #34 / L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>


L’OPÉRATIONNELDécouverte d’une mineanticharLe 23 avril 2013, à 15h26, <strong>le</strong> <strong>CTA</strong> reçoit une demande de secourssuite à la découverte d’un engin explosif sur un chantier,au 5, rue du canal à Roche-<strong>le</strong>z-Beaupré.La mine antichar découverte à roche-<strong>le</strong>z-BeaupréSeul l’officier d’astreinte du groupementOuest est engagé afin d’effectuerune reconnaissance.Rapidement, l’hypothèse de la mineantichar datant de la Seconde Guerremondia<strong>le</strong> est évoquée, et seraconfirmée par <strong>le</strong>s services de déminagede la sécurité civi<strong>le</strong>, aprèstransmission de photos.Le chantier est stoppé, un périmètrede sécurité est établi, l’objet estlaissé à sa place et recouvert d’unrécipient plastique pour <strong>le</strong> protégerdu so<strong>le</strong>il et des intempéries enattendant la récupération ultérieurepar <strong>le</strong>s démineurs. La plus grandediscrétion a été observée sur cetteopération afin que personne nevienne manipu<strong>le</strong>r cet engin potentiel<strong>le</strong>mentexplosif.Feu de parking souterrainà PontarlierLe 1 er avril 2013 à 0h05,<strong>le</strong> <strong>CTA</strong> reçoit un appel pour feu3, rue du Vieux Châteauà Pontarlier.Le fourgon pompe tonne grandepuissance (FPTGP), l’échel<strong>le</strong> pivotanteautomatique (EPA) et <strong>le</strong> chefde groupe de Pontarlier sont engagés.La reconnaissance du chef degroupe mettra en évidence un feu devéhicu<strong>le</strong> dans un parking souterrainavec une propagation des fuméesdans <strong>le</strong>s étages d’un bâtiment R+3comprenant une vingtained’appartements.Des reconnaissances sont effectuéesdans <strong>le</strong>s étages, 37 personnessont évacuées ; 2 véhicu<strong>le</strong>s desecours et d’assistance aux victimes(VSAV), 1 fourgon pompe tonne(FPT) et l’officier d’astreinte degroupement (OAG) sont demandésen renfort.Le parking, <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain de l’interventionLes évacués sont pris en charge au seind’un PRV (Point de Rassemb<strong>le</strong>mentdes Victimes) établi dans une sal<strong>le</strong>du théâtre municipal mis à dispositionpar <strong>le</strong>s services techniques de lavil<strong>le</strong>. Une seu<strong>le</strong> victime sera transportéeau centre hospitalier.L’extinction du sinistre aura nécessitél’établissement de 2 lances àdébit variab<strong>le</strong> (LDV 500).Feux d’appartementsen série à Besançon04A 5 repri<strong>ses</strong> depuis <strong>le</strong> début del’année, <strong>le</strong>s sapeurs-pompiersde Besançon sont intervenuspour « Feux d’appartements »nécessitant <strong>le</strong> sauvetage ou lamise en sécurité de personnes.Le 13 février, une femme de 50 an<strong>ses</strong>t intoxiquée par <strong>le</strong>s fumées sur unfeu d’appartement au 4 e étage ruedu Piémont. Le 1 er avril, c’est unhomme de 60 ans brûlé et intoxiquéqui est extrait de son logement enfeu au 6 e étage, avenue I<strong>le</strong>-de-France. Il en est de même <strong>le</strong> 3 avril,pour une femme de 76 ans, allée desCampenottes. Le même scénario serépète encore <strong>le</strong> 12 avril à deuxrepri<strong>ses</strong>, rue de l’Eglise et rue Bersot.Le point commun de ces sinistres estl’absence de détection incendie. S’ilne l’éteint pas, <strong>le</strong> DAAF (DétecteurAvertisseur Autonome de Fumée)permet une a<strong>le</strong>rte précoce des occupantsà l’éclosion de l’incendie.Rappelons que <strong>le</strong> 15 mars 2015, ilsseront obligatoires dans tous <strong>le</strong>s lieuxd’habitation (décret n° 2011-36 du<strong>10</strong> janvier 2011). Si vous n’en avez pasencore installé chez vous, n’attendezplus, <strong>le</strong> DAAF sauve des vies.L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> / #34 - avril, mai, juin 2013


Livraison d’une cellu<strong>le</strong>de désincarcérationferroviaireUn projet de défensemutualisé entre <strong>le</strong>s 4 Sdis deFranche-Comté concernés parla traversée de la ligne grandevitesse (LGV) sur <strong>le</strong>urterritoire a été mis en place auprintemps 2012. A cet effetont été acquis des ensemb<strong>le</strong>slorries permettant aux secoursd’accéder plus faci<strong>le</strong>mentsur la voie ferroviaire. Cet été,<strong>le</strong> 2 e lot d’équipement prévupour s’adapter aux risquesspécifiques de la LGV a étélivré. Il s’agit de 2 cellu<strong>le</strong>slourdes de désincarcération(CELD) pour <strong>le</strong>s Sdis du Doubset de Haute-Saône.La cellu<strong>le</strong> de désincarcération estéquipée de :• 2 plateformes de sauvetage aveckit lorry ;• matériel d’éclairage : 6 groupesé<strong>le</strong>ctrogènes, 1 ballon éclairanttypes lumaphore, 4 vali<strong>ses</strong> éclairantesà LED avec trépied ;• matériel de désincarcération :4 groupes hydrauliques, 4 écarteurs,4 cisail<strong>le</strong>s vérins ;• matériel de <strong>le</strong>vage : 8 coussinspneumatiques ;• matériel de tronçonnage : bois,disqueuse béton-verre ;• matériel sauvetage-déblaiement :<strong>10</strong> madriers-chevron-planches –étais, 4 Tirfor.<strong>Cette</strong> CELD peut éga<strong>le</strong>ment êtreengagée sur d’autres sinistres telsque :• accident de train ou de tram ;• accident de circulation impliquantdes poids lourds ou des transportsde personnes en cas decarambolage ;• incendie entrepôts ;• en soutien des équipes spécialiséessauvetage déblaiement ourisque chimique.Afin de familiariser <strong>le</strong>s personnelsdu CSP Besançon EST où sera livréela cellu<strong>le</strong>, une action de formations’est déroulée du 3 au 7 juin, sousforme de plusieurs ateliers pilotéspar des formateurs du centre ayantassisté à la mise en service par <strong>le</strong>ssociétés Gallin/Holmatro. lLa cellu<strong>le</strong> lourde de désincarcération05Un véhicu<strong>le</strong> ergonomique prévu pour s’adapter aux risques de la LGvUn aperçu du matériel de désincarcérationavril, mai, juin 2013 - #34 / L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>


HISTOIREIl y a 70 ans :<strong>le</strong>s bombardementsde Sochaux et BesançonLa Brasserie Gangloff à BesançonMarcel Bidoli« La vallée du Doubs est bel<strong>le</strong>en été », c’est par ce messageque <strong>le</strong> 16 juil<strong>le</strong>t 1943 à 0h30,la BBC s’adressait à la résistancepour annoncer que152 bombardiers Halifax ayantdécollé d’Ang<strong>le</strong>terre dans lasoirée, remontaient la valléedu Doubs…déversées en chape<strong>le</strong>t, 50 personnesmeurent et 30 autres sont b<strong>le</strong>ssées.A partir de 1 h 30, commence àSochaux un véritab<strong>le</strong> déluge de feu,500 tonnes de bombes tuent dansun fracas effroyab<strong>le</strong> 1<strong>25</strong> personneset en b<strong>le</strong>ssent <strong>25</strong>0 autres. La plupartde ces victimes sont des civils n’ayantpas eu <strong>le</strong> temps de se mettre aux abris.Lieux publics et bâtiments sontéventrés, partout <strong>le</strong> désarroi, <strong>le</strong>sruines, l’odeur de mort plane… Descentaines d’habitations sont sinistrées,plus de <strong>10</strong>00 personnes sontsans-abri et <strong>le</strong>s dégâts sont estimésà plusieurs centaines de millions defrancs. lLa gare de BesançonUn sapeur de la compagnie cyclistecontemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s dégâts au <strong>le</strong>ndemainde la catastropheMarcel BidoliLes usines Peugeot de Sochaux,alors réquisitionnées par l’arméeal<strong>le</strong>mande, étaient <strong>le</strong>ur cib<strong>le</strong> et lavil<strong>le</strong> de Besançon avait été choisiepar <strong>le</strong>s Alliés comme diversion afinde tromper la chasse de nuital<strong>le</strong>mande.A 1h<strong>10</strong>, l’a<strong>le</strong>rte avion est sonnée àBesançon, 45 tonnes de bombes sontMarcel BidoliEn 2014, <strong>le</strong>s 90 ans de l’UDAfin de créer une rétrospective pour cette date anniversaire,l’Union Départementa<strong>le</strong> des Sapeurs-Pompiers de Doubs recherche des photos de congrèsdépartementaux et concours de manœuvre, ainsi quedes numéros anciens du Sapeur-pompier comtois (ilne manque à ce jour que <strong>le</strong>s magazines des années1974, 1975 et 1977).07Si vous en disposez, vous pouvez contacter <strong>le</strong>secrétariat de l’UD au 03 81 85 37 38 ou par mailudsp<strong>25</strong>@sdis<strong>25</strong>.fr.avril, mai, juin 2013 - #34 / L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>


LE DOSSIER<strong>Cette</strong> année,<strong>le</strong> <strong>CTA</strong> fête <strong>ses</strong> <strong>10</strong> ans...On s’imagine souvent que l’organisation de la gestion des secours a toujours fonctionné commeaujourd’hui mais tel ne fut pas toujours <strong>le</strong> cas...Le chef de sal<strong>le</strong> qui encadre <strong>le</strong>s opérateursLa sal<strong>le</strong> de radio, plus isolée mais au cœur du dispositif08Un peu d’histoire...Avant la départementalisation, l’ensemb<strong>le</strong>des centres de secours dudépartement était géré par <strong>le</strong>s communes.La réception des appels desecours du numéro « 18 » étaitdirectement effectuée au standarddu centre par <strong>le</strong>s sapeurs-pompierssur place, ou par la gendarmerienationa<strong>le</strong> qui était <strong>le</strong> relais local. Ledéc<strong>le</strong>nchement des secours était différentselon <strong>le</strong>s communes, soit parbip, soit par sirène.Les centres de secours principaux(CSP) de Besançon, Montbéliard etPontarlier, organisés sous formecommuna<strong>le</strong> ou intercommuna<strong>le</strong>,réunissaient quant à eux <strong>le</strong>s appelsprovenant des 18 de l’ensemb<strong>le</strong> de<strong>le</strong>ur secteur. En 1992, <strong>le</strong> CTDA (Centrede traitement départemental d’a<strong>le</strong>rte)était créé à la direction départementa<strong>le</strong>,il occupait <strong>le</strong> 4 e étage, en lieu etplace des bureaux actuels de la direction.4 agents (C. CHAUVILLE,J. GRIFFON, E. CHAGNIOT et C.CORDIER) étaient présents à sacréation.A cette époque, il existait donc4 <strong>CTA</strong>-CODIS au sein du Sdis <strong>25</strong>,1 par CSP et celui de la direction quitraitait <strong>le</strong>s appels 18 des CIS qui nese trouvaient pas dans <strong>le</strong>s3 agglomérations.Besoin d’uniformisationdans la réceptionet la gestion des appelsde secoursDu temps s’écoula jusqu’à ce que <strong>le</strong>Conseil d’administration du 14 octobre1999 valide <strong>le</strong> programme de l’opération<strong>CTA</strong>/CODIS qui prévoyait lacréation d’un centre de traitementde l’a<strong>le</strong>rte unique pour tout <strong>le</strong>département et ce pour un montantde 5 <strong>10</strong>6 280 € pour une livraisondes systèmes en ordre de marchepour <strong>le</strong> 1 er trimestre 2002.Grâce à ce programme, <strong>le</strong> Sdis <strong>25</strong>allait passer de la préhistoire (1 seulcanal radio analogique pour fairetransiter toutes <strong>le</strong>s informationsd’a<strong>le</strong>rte et de radio) à la modernité :• Les appels 18/112 seraient centralisésdans des locaux adaptés, rénovés,sécurisés, assurant équité detraitement pour toute la populationdu Doubs et avec un outil d’aideà la décision performant :• Artémis, un logiciel permettantune gestion en temps réel de la disponibilitédes agents avec Dispotel ;• Le CODIS allait disposer d’unevraie surface et d’une sal<strong>le</strong> de crise ;• L’OBNT (l’Ordre de base nationaldes transmissions) allait être enfinappliqué avec la mise en œuvre detous <strong>le</strong>s réseaux radios, permettantla communication entre tous <strong>le</strong>sengins opérationnels et <strong>le</strong>s sal<strong>le</strong>s degestion et de commandement,offrant des supports de transmissionsspécifiques et adaptés ;• La totalité du parc d’appareils detransmission des CIS allait êtremise à niveau (bips, émetteurrécepteur portatif et mobi<strong>le</strong>, stationsfixes, etc.), ainsi que toutes<strong>le</strong>s infrastructures relais et radio,<strong>le</strong>s réseaux courants forts etfaib<strong>le</strong>s des CIS et 2 pylônes d’antennesrelais seraient construits :celui de la direction (40 m) et duFort Lachaux à Montbéliard (30 m).Un processus longmais indispensab<strong>le</strong><strong>Cette</strong> réforme allait engager unchangement profond des modes detravail et une réorganisation desmodes de déc<strong>le</strong>nchement des centresavec une informatisation opérationnel<strong>le</strong>de tous <strong>le</strong>s centres de secoursdu Doubs.6 étapes furent mi<strong>ses</strong> en œuvre par<strong>le</strong> groupe projet dirigé alors par <strong>le</strong>Commandant CHAVILLON. Cesétapes allaient permettre de bascu<strong>le</strong>rl’ensemb<strong>le</strong> des systèmes en toutesécurité et progressivement :• 1 re étape - août 2002 : traitementen doublure des appels 18 surL’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> / #34 - avril, mai, juin 2013


L’écriture de cette page d’histoire ne pouvait se clore sans une pensée àChristian CORDiER, dont la sal<strong>le</strong> <strong>CTA</strong> porte <strong>le</strong> nom. Ces quelques lignes luisont dédiées et nous nous souvenons de son investissement depuis <strong>le</strong> débutde l’aventure au sein du groupement Opération de l’époque…vue d’une partie de la sal<strong>le</strong> du CTa et de <strong>ses</strong> équipements modernesLa sal<strong>le</strong> de débordement qui, en cas de nombreux appels, peut être utiliséeen renfort par <strong>le</strong>s sapeurs-pompiers et <strong>le</strong> personnel administratif du Sdispour répondre aux appelsArtémis avec un centre de secourstest pour vérifier <strong>le</strong> fonctionnementd’Artémis.• 2 e étape - septembre 2002 : traitementen doublure des appels 18de Pontarlier et de tous <strong>le</strong>s CIS duDoubs par <strong>le</strong> nouveau <strong>CTA</strong> départementalsur Artémis, maisdéc<strong>le</strong>nchement des interventionsà l’ancienne.• 3 e étape - octobre 2002 : bascu<strong>le</strong>des 18 de Pontarlier et test endoublure du déc<strong>le</strong>nchement sur7 CIS répartis dans <strong>le</strong> Doubs(Amancey, Moncey, SaintHyppolyte, Baume-<strong>le</strong>s-Dames,Morteau, Mouthe et Pontarlier).• 4 e étape - novembre à décembre2002 : traitement des déc<strong>le</strong>nchementsde ces 7 CIS tota<strong>le</strong>ment surArtémis pour monter <strong>le</strong> systèmeen charge.• 5 e étape - janvier 2003 : mise enexploitation des réseaux radios,bascu<strong>le</strong> sur Artémis de tous <strong>le</strong>sCIS des groupements Sud, puisOuest et enfin Est (hors CSP deMontbéliard et Besançon).• 6 e étape - février 2003 : bascu<strong>le</strong>des 18 de l’agglomération deMontbéliard puis de Besançon.Ainsi, <strong>le</strong> 1 er mars 2003, <strong>le</strong> Sdis <strong>25</strong>passait de 4 <strong>CTA</strong> à 1 seul et Artémisfonctionnait à p<strong>le</strong>ine charge…Le samedi 8 janvier 2005, l’inaugurationdu <strong>CTA</strong>/CODIS mettait unpoint final à la vérification deservice régulier et au projet qui rentraitdans sa phase d’exploitationnorma<strong>le</strong>.Pour autant Artémis allait continuerà vivre et à évoluer pour passer dernièrementà la version 2 du logiciel<strong>Cette</strong> plaquette étaitdistribuée à tous pourprésenter la nouvel<strong>le</strong>organisation centraliséedu traitement de l’a<strong>le</strong>rtepour contribuer à faciliter la gestiondes chefs de centre et du déc<strong>le</strong>nchementdes secours.Quelques imprévus…Bien des difficultés ont été surmontées,grâce à la participation de touset malgré de gros problèmes comme<strong>le</strong> dégât des eaux qui a endommagétous <strong>le</strong>s nouveaux locaux du <strong>CTA</strong> etdu CODIS en 2001, pénalisant <strong>le</strong>sdélais de mise en œuvre et obligeant<strong>le</strong> <strong>SDIS</strong> à racheter une deuxième foistout <strong>le</strong> mobilier réalisé sur mesure…Il a éga<strong>le</strong>ment fallu former tous <strong>le</strong>spersonnels des CIS et du <strong>CTA</strong> à unenouvel<strong>le</strong> gestion de la prise d’appelset du déc<strong>le</strong>nchement des secours.Un ensemb<strong>le</strong> volumineux de donnéesa dû être intégré dans Artémis.Tout <strong>le</strong> monde a contribué à cetteréussite, chacun dans son domaineet à sa façon, permettant à la populationet aux victimes de bénéficierd’un service d’une grande qualité.Aujourd’hui, <strong>10</strong> ans ont passé, <strong>le</strong><strong>CTA</strong> a reçu environ 2,5 millionsd’appels, traité quelques 300 000interventions et vu dans son systèmeplus de 4 500 agents SPP etSPV entrer et sortir. Bien des agentsdu <strong>SDIS</strong> sont passés en son sein pourensuite poursuivre <strong>le</strong>ur carrière,forts de cette expérience… l09avril, mai, juin 2013 - #34 / L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>


LE PORTRAITGuillaume Brocco,la performance sportiveau service des pompiersGuillaume BrOCCO,champion de francede triathlon<strong>10</strong>Les médaillésGuillaume est montésur la 1 re marche du podiumau championnat de Francesapeur-pompier de triathlon(catégorie C2 homme), aprèsune 3 e place en 2011.Rencontre avec un jeunehomme à l’esprit fédérateur,et pour qui l’entraînementsportif est incontournab<strong>le</strong>pour répondre aux exigencesdu métier de sapeur-pompier.Le championnat de Francede TriathlonUne épreuve format «S»:750 m de natation / 20 km de vélo/ 5 km de course à pied. 300 inscrits - 7 sapeurs-pompiers duDoubs, qui remercient l’Union départementa<strong>le</strong> et <strong>le</strong> SDiS pour<strong>le</strong>ur soutien.Caroline Bras<strong>le</strong>ret termine 3 e (catégorie C2 femme) et l’équipeféminine (avec Caroline Mouraux) se classe 2 e .Guillaume est en outre vainqueur du classement scratch(54’ 06) et réalise <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur temps cycliste de l’épreuve.Son parcours2004 : engagement de SPV au CiS Orchamps (SDiS 39)2005 à 20<strong>10</strong> : engagement à la Brigade des sapeurspompiersde Paris2007 : 1 re licence de triathlon (Aquavélopode de Dô<strong>le</strong> puisBesançon Triathlon)2009 : réussite au concours de SPP 2 e classe20<strong>10</strong> : recrutement au SDiS <strong>25</strong>Affecté au CSP Besançon-Centre. Spécialité opérationnel<strong>le</strong> :plongéeLa course d’un jour !Agé de 27 ans, Guillaume déclareavoir fait <strong>le</strong> 4 mai dernier en Vendée« la course de sa vie ! » sur la cinquantainede triathlons qu’il totalise.Tous <strong>le</strong>s éléments étaient rassemblésau bon moment, <strong>le</strong>s circonstancesfavorab<strong>le</strong>s se sont enchaînées, bref,la chance était au rendez-vous. Maiscomme il <strong>le</strong> précise, la chance c’estaussi « <strong>le</strong>s éléments que l’on se donnepour réussir ». Notamment une préparationspécifique et du repos <strong>le</strong>sjours qui précèdent <strong>le</strong> Jour J. Il peutdonc être satisfait de sa victoire,surtout qu’il devance deux pointuresinternationa<strong>le</strong>s du triathlon. Ildémontre ainsi que sans être athlètede haut niveau, il est possib<strong>le</strong> deconcilier <strong>le</strong>s contraintes professionnel<strong>le</strong>set l’entraînement. S’ajoute enfinla fierté de représenter <strong>le</strong> <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>.Un sport et un métierqui se ressemb<strong>le</strong>ntAprès une pratique sportive trèsvariée, Guillaume a découvert <strong>le</strong>triathlon lorsqu’il était à la Brigadedes sapeurs-pompiers de Paris. Ils’est très vite passionné pour cesport, en y trouvant de nombreu<strong>ses</strong>ressemblances avec son quotidien.Les transitions, <strong>le</strong>s changements derythme et de tenues correspondentà la variété des interventions et auxmultip<strong>le</strong>s habillages/déshabillagesd’une journée de garde. Sans oublierla nécessité de « savoir courir et nagerchez <strong>le</strong>s sapeurs-pompiers ». Enfin<strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs d’humilité et de respectenvers <strong>le</strong>s autres ont fini de <strong>le</strong>convaincre.Travail<strong>le</strong>r en équipepour progresserL’humilité, une qualité chère et bienréel<strong>le</strong> pour ce sportif aguerri, quiexplique que « pour être bon, il fautêtre humb<strong>le</strong> : ne pas chercher lafacilité, mais travail<strong>le</strong>r pour progresser». <strong>Cette</strong> doctrine est sa ligne deconduite tant dans <strong>le</strong> sport que dans<strong>le</strong> travail. « Chez <strong>le</strong>s pompiers, il n’ya pas besoin de champions du monde,mais il faut faire un minimum pourêtre en bonne condition physique,car c’est un métier exigeant ». Ce sont<strong>le</strong>s qualités individuel<strong>le</strong>s qui font laperformancedugroupe.L’entraînementcol<strong>le</strong>ctif permet ainsi à chacun deprendre conscience de son importanceet de ce qu’il peut apporter.Son chal<strong>le</strong>nge à la caserne estd’amener chacun à faire du sport desa propre initiative, sans brutalité,en proposant des séances de sportplutôt ludiques… et appréciées !Rappelons que dans <strong>le</strong> sport, il n’ya pas de grade. Son charisme et <strong>ses</strong>bons conseils font de lui un coachrespecté, qui tient à ne laisser personnesur <strong>le</strong> carreau. « Je m’adapteau niveau du groupe et l’amène àl’objectif donné avec subtilité ! »Sa finalité dans tout ça est fina<strong>le</strong>mentd’assurer la sécurité de chacuncar « <strong>le</strong> dépassement de soi n’est passans limite, une défaillance physiquereprésente un danger pour soimêmeet pour <strong>ses</strong> coéquipiers ». Là,c’est l’expérience qui par<strong>le</strong>… ld’autres grands sportifs au SdiS <strong>25</strong>En cyclisme, Franck Goy a été trip<strong>le</strong> champion de France sapeur-pompieren contre-la-montre et doub<strong>le</strong> champion de France sur la course en ligne.Stéphane HauLEt a participé à plusieurs repri<strong>ses</strong> aux jeux mondiauxdes sapeurs-pompiers et a notamment remporté en 2012 <strong>le</strong>s titres en 400 m,800 m et relais 4x400 m avec l’équipe de France.Les équipes de sports col<strong>le</strong>ctifs (football, rugby, handball) participentéga<strong>le</strong>ment régulièrement aux championnats inter-<strong>SDIS</strong>.Par ail<strong>le</strong>urs, chaque année, de nombreux sapeurs-pompiers volontaires etprofessionnels participent aux épreuves statutaires (cross, parcours sportif,épreuves athlétiques), et se distinguent aux niveaux régionaux et nationaux.L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> / #34 - avril, mai, juin 2013


EN BREFNouveaux véhicu<strong>le</strong>s2 fourgons pompe tonne grande puissance(FPTGP) livrés sur <strong>le</strong>s CSP Montbéliard etPontarlier – Coût TTC unitaire : 233 900 €SportCross nationalde Paray-<strong>le</strong>-MonialLe cross national s’est déroulé <strong>le</strong> samedi23 mars à Paray-<strong>le</strong>-Monial en Saône-et-Loire. Les résultatscomp<strong>le</strong>ts et quelquesphotos sont en lignesur Intranet. A noterla 2 e place par équipedes femmes - catégorievétérans.Le cross national à paray-<strong>le</strong>-Monial233 900 EFina<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> du parcourssportif et des épreuvesathlétiques à BelfortLes athlètes du Doubs se sont distingués <strong>le</strong>6 avril en remportant 4 trophées :• 1 re place au classement féminin du parcourssportif ;• 1 re place au classement féminin desépreuves athlétiques ;• 1 re place au classement général féminin(EA + PSSP) ;• 2 e place au classement masculin desépreuves athlétiques.En outre, 12 d’entre eux se sont qualifiéspour la fina<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> qui aura lieu enGuadeloupe du 4 au <strong>10</strong> juil<strong>le</strong>t.Championnat de Francede triathlonUne délégation de 7 sapeurs-pompiers duDoubs s’est rendue à l’Aiguillon-sur-Mer enVendée <strong>le</strong> 4 mai 2013 pour participer au11 e championnat de France de triathlon dessapeurs-pompiers. Deux athlètes se sont particulièrementdistingués par <strong>le</strong>ur performance :• <strong>le</strong> sapeur Guillaume BROCCO, du CSPBesançon Centre, a remporté l’épreuve etréalisé <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur temps vélo toutes catégoriesconfondues. Il est champion deFrance de l’épreuve dans sa catégorie d’âge ;• <strong>le</strong> sapeur Caroline BRASLERET, du CSPBesançon Centre a terminé 5 e au classementtoutes catégories confondues de lacourse féminine, se classant 3 e dans sacatégorie d’âge.La délégation du doubs au championnat de francede triathlonFina<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> de footballà AlbiLe week-end du 15 juin, l’équipe départementa<strong>le</strong>de football du Sdis <strong>25</strong> était à Albipour participer à <strong>le</strong>ur première fina<strong>le</strong> deschampionnats de France sapeurs-pompiers.Ils se sont classés à la 12 e place du championnatremporté par l’équipe de la Réunion.L’équipe du Doubs a éga<strong>le</strong>ment terminé à la2 e place du classement fair-play.L’équipe de football du doubsEvènementsRencontres des personnels,<strong>le</strong>s 28 mai et 1 er juin 2013Le Sdis <strong>25</strong> a convié l’ensemb<strong>le</strong> de <strong>ses</strong> personnelsadministratifs et techniques etsapeurs-pompiers hors rang <strong>le</strong> 28 mai et <strong>le</strong>schefs de centre et <strong>le</strong>ur adjoint du département <strong>le</strong> 1 er juin à l’IFSI de Besançon. <strong>Cette</strong>rencontre ponctuée d’humour et placée sous<strong>le</strong> signe de la convivialité visait à rappe<strong>le</strong>r <strong>le</strong>sobjectifs communs et <strong>le</strong> caractère indispensab<strong>le</strong>et complémentaire des missions dechacun. Le directeur a pu répondre à certainesquestions posées par <strong>le</strong>s personnelset chacun a pu rencontrer et échanger autourdu buffet.Journée rencontre des chefs de centre <strong>le</strong> 1 er juinPortes ouvertes Besançon-Centre <strong>le</strong>s 1 er et 2 juin 2013Les portes ouvertes du CSP de Besançon-Centre ont eu lieu <strong>le</strong>s 1 er et 2 juin 2013.Autour des manœuvreset animations, <strong>le</strong>s visiteursont pu découvrir<strong>le</strong>s locaux et l’universdes sapeurs-pompiersqui interviennentauprès d’eux auquotidien.Conseil Général du DoubsUne démonstration d’hélitreuillage par dragon <strong>25</strong>et l’équipe GriMpLe <strong>SDIS</strong> du Doubs présentaux journées de Défenseet CitoyennetéLe 6 juin dernier, <strong>le</strong> centre de secours principalde Besançon centre a accueilli une cinquantainede lycéens venus effectuer <strong>le</strong>urjournée obligatoire Défense et Citoyenneté,délocalisée pour cette fois dans une casernede sapeurs-pompiers.Ce partenariatavec l’armée, initiépar <strong>le</strong> servicedéveloppementdu volontariat duSdis du Doubs, aété l’occasion defaire découvrir àces jeunes <strong>le</strong>monde des L’ensemb<strong>le</strong> des jeunes et des animateursde cette journée exceptionnel<strong>le</strong>sapeurs-pompierset l’organisation des secours, à traversdifférents ateliers pratiques portant parexemp<strong>le</strong> sur la mise en place d’une lanceincendie ou sur <strong>le</strong>s premiers gestes de secours.<strong>Cette</strong> journée a éga<strong>le</strong>ment permis de valoriser<strong>le</strong> métier de sapeur-pompier et de promouvoir<strong>le</strong> volontariat, dans l’espoir desemer quelques graines qui donneront naissanceà de nouvel<strong>le</strong>s vocations de sapeurspompiersprofessionnels comme volontaires.Enfin, cette initiative inaugure une démarcheplus durab<strong>le</strong>, puisque <strong>le</strong> Sdis du Doubs seradésormais associé à toutes <strong>le</strong>s journéesDéfense et Citoyenneté organisées par l’armée,touchant ainsi chaque année 6000 jeunes dudépartement.CérémoniesCérémonies passées• MoutheA l’occasion de la passation decommandement du centre desecours de Mouthe <strong>le</strong> 5 juin 2013,entre <strong>le</strong> lieutenant Francis CUCHEet <strong>le</strong> lieutenant Jean-Samuel KOERBER,promu lors de la cérémonie, Marc CUCHE areçu son galon de sergent et GuillaumeSAILLARD son galon de caporal-chef.11avril, mai, juin 2013 - #34 / L’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong>


EN BREF12• Journée nationa<strong>le</strong> des sapeurs-pompiersLa cérémonie donnée à l’occasion de lajournée nationa<strong>le</strong> des sapeurs-pompierss’est tenue <strong>le</strong> 14 juin 2013 à Besançon-Centre. El<strong>le</strong> a permis de remettre <strong>le</strong>ur galonaux personnels promus : ChristopheFOURNEROT a reçu son galon de lieutenantcolonel,Patrice ALBERT a été promu augrade de commandant, BrunoGUINCHARD a été promu augrade de Médecin-Commandantet François EGLIN au grade dePharmacien-Commandant.Ont éga<strong>le</strong>ment été mis àl’honneur Emilie ROBLIN qui areçu la médail<strong>le</strong> de bronzepour acte de courage etdévouement, <strong>le</strong> caporal-chefNorbert ANGUENOT et <strong>le</strong>sapeur Maïté REBBOUH quise sont vus remettre une <strong>le</strong>ttrede félicitations.• MontécherouxLa prise de commandement du centre depremière intervention de Montéchéroux parl’adjudant Olivier DUDO s’est tenue <strong>le</strong>24 juin 2013. Le lieutenant Hugues BIRY duplateau de Blamont s’est éga<strong>le</strong>ment vuremettre une médail<strong>le</strong> d’or pour <strong>ses</strong> 30 ansd’ancienneté.r Agenda et actualitésr Mouvements de personnelBienvenuey Le 1 er avril 2013BOUVARD Angélique, adjoint administratif contractuel 3 DDSIS – GPP – secrétariat –remplacement congé maternitéGUILLERANDAnne, adjoint administratif contractuel3 DDSIS – GEC – service ressourceshumaines – bureau gestion administrative SPP/PATS – remplacement congé maternitéRIS Nadine, adjoint administratif contractuel 3 DDSIS – GGO – secrétariat –remplacement congé maternitéy Le 8 avril 2013MINARY Manon, attaché contractuel 3 DDSIS – GAF – service juridique – remplacementcongé maternitéy Le 1 er mai 2013ROGNON Isabel<strong>le</strong>, technicien principal 2 e classe, <strong>SDIS</strong> 70 3 DDSIS – Groupementgestion opérationnel<strong>le</strong> – service systèmes d’information et réseauxy Le 15 mai 2013MAURELAdeline, Lieutenant 1 re classe, <strong>SDIS</strong> 81 3 Groupement Sud – Chef bureauformationy Le 20 juin 2013DRAPIER Florian, adjoint technique 2 e classe contractuel 3 DDSIS – Groupementgestion opérationnel<strong>le</strong> – service systèmes d’information et réseauxMobilité interneInformationsRetrouvez toutes <strong>le</strong>s actualités sur notre site Internetwww.sdis<strong>25</strong>.fr et sur Intranety Le 1 er avril 2013POURCELOTJacques, lieutenant 2 e classe, Groupement Sud – chef du bureau formation3 Groupement Sud – CSP Pontarlier – adjoint chef du CSP2 e formation des chefs de centreLa seconde formation des chefs de centreset d’adjoints des chefs de centres s’estdéroulée <strong>le</strong>s 24 et <strong>25</strong> mai 2013 sur <strong>le</strong> site desFauvettes à Levier.Le groupe de 18 participants encadré par7 formateurs a pris part à de nombreux exercicesde mise en situation. Ces exercices permettentd’aider <strong>le</strong>s chefs de centres et adjointsà résoudre certaines difficultés du quotidien.2 e formation des chefs de centreLes jeudis de la sécuritéDepuis début 2013, un après-midi par mois,<strong>le</strong> préfet convie <strong>le</strong>s maires des 594 communesdu Doubs à une visite des sal<strong>le</strong>s opérationnel<strong>le</strong>sdes services de secours : police,gendarmerie, SAMU et sapeurs-pompiers.<strong>Cette</strong> initiative permet aux élus locaux deDUIVON Gaël<strong>le</strong>, caporal chef, Groupement Ouest – CSP Besançon Est – mobilité provisoire3 Groupement Ouest – CSP Besançon Centre – mobilité provisoireJACQUOT Gil<strong>le</strong>s, sergent chef, Groupement Ouest – CSP Besançon Centre – mobilitéprovisoire 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Est – retour après mobilité provisoireCOLLIGNON Christophe, sergent chef, Groupement Ouest – CSP Besançon Centre 3Groupement Ouest – CSP Besançon Esty Le 1 er mai 2013DOUARD Pascal, lieutenant 2 e classe, Groupement Ouest – CSP Besançon centre – chefdu bureau logistique 3 Groupement Ouest – chef du bureau parc et matériels roulantsPETIT Christian, lieutenant 2 e classe, Groupement Sud – CSP Pontarlier – bureau MOO –CRSS CSP 3 Groupement Ouest – CSP Besançon centre – chef du bureau logistiquey Le 1 er juin 2013MICHAUD Xavier, adjudant, Groupement Ouest – CSP Besançon Est 3 GroupementOuest – CSP Besançon CentreCUNY Bertrand, infirmier, Groupement Ouest 3 Groupement SudDUIVON Gaël<strong>le</strong>, caporal chef, Groupement Ouest – CSP Besançon Centre – mobilitéprovisoire 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Est – retour après mobilité provisoireau revoirpremière visite des maires au CTa <strong>le</strong> 28 mars derniermieux comprendre l’organisation dessecours et son maillage sur <strong>le</strong> territoire.Après une présentation du SDACR et du partenariatentre élus et <strong>CTA</strong>, <strong>le</strong>s mairesassistent à une démonstration d’Artémis.<strong>Cette</strong> présentation permet de démontrer laqualité du traitement des appels et de fairecomprendre la gestion opérationnel<strong>le</strong> desmoyens provenant parfois de plusieurscentres. Grâce à la cartographie, ils peuventvisualiser concrètement <strong>le</strong>s mouvements despersonnels et véhicu<strong>le</strong>s utilisés lors d’uneintervention. <strong>Cette</strong> visite répond p<strong>le</strong>inementaux attentes de nos élus et permet de <strong>le</strong>urapporter des répon<strong>ses</strong> aux questions parfoisposées par <strong>le</strong>s citoyens.Une perte pour l’équipecynotechnique…On dit souvent que <strong>le</strong> chien est <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>urami de l’homme, mais c’est peu dire lorsqu’ils’agit d’un compagnon à la fois fidè<strong>le</strong> et sauveur.Aujourd’hui nous avons une penséepour Michel Gehin quia toujours fait preuvede dévotion au sein del’équipe cynotechniquedu Sdis accompagnéde sa chienne Abyss,qu’il vient de perdre…Michel GEHin et sa chienne abyssy Le 1 er avril 2013GRANDPERRETThomas, lieutenant 1 re classe, Groupement Sud – CSP Pontarlier – adjointau chef de centre 3 <strong>SDIS</strong> 91y Le 1 er juin 2013DANIELLE Patrice, médecin hors classe, Groupement Sud – service de santé et de secoursmédical 3 Retraitey Le 22 juin 2013MINARY Manon, attaché contractuel, DDSIS – GAF – service juridique 3Fin de contratL’ÉCHO DU <strong>SDIS</strong> <strong>25</strong> / #34 - avril, mai, juin 2013

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