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News n°6 - Chirec

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ÉDITODepuis novembre 2009, l’ensemble del’appareillage du Département de radiothérapieoncologique a été renouvelé. Ces investissementss’inscrivent dans la volonté du CHIREC de fourniraux patients cancéreux des soins de qualité avecun appareillage à la pointe de la technologie.La radiothérapie est une méthode detraitement locorégional des cancers, utilisantdes radiations pour détruire les cellulescancéreuses en bloquant leur capacité à semultiplier. L’irradiation a pour but de détruiretoutes les cellules tumorales tout en épargnantau mieux les tissus sains périphériques.La radiothérapie est utilisée chez plus de lamoitié des patients ayant un cancer. Elle est,avec la chirurgie, le traitement le plus fréquentdes cancers et peut entraîner une guérison àelle seule. Elle peut être utilisée seule ouassociée à la chirurgie et à la chimiothérapie.Ses indications sont liées au type de la tumeur,à sa localisation, à son stade et à l’état généraldu patient.La radiothérapie est un outil indispensable dansle traitement d’un grand nombre de tumeurs.Aussi, les radiothérapeutes oncologues font-ilspartie de tous les groupes multidisciplinairesdu CCI. Ils prennent donc une part active autraitement des cancers, en collaborationavec les chirurgiens et les médecinsoncologues spécialisés enchimiothérapie.La radiothérapie seule ou enassociation avec d'autresmodalités thérapeutiques permetde guérir un grand nombre detumeurs. Elle permet égalementde contrôler certains symptômesde la maladie, telle la douleur, etd'améliorer la qualité de la vie.Dr Philippe WARNIERChef du département de radiothérapie CHIRECPr. Thierry VELUDirecteur du <strong>Chirec</strong> Cancer InstituteLe plateau technique comprend:• deux accélérateurs linéaires de dernièregénération (6 MV ONCOR – Siemens) et (6/15MV ARTISTE – Siemens), dotés chacun d'uncollimateur multi-lame avec systèmed'imagerie Portal et d'un système d'imagerieembarquée pour l'un d'entre eux;• un scanner OPEN SENSATION – Siemens – àlarge ouverture, dédié à la simulation virtuelleen trois dimensions améliorant la précision etle confort des patient(e)s;• un simulateur conventionnel garant d'uncontrôle de qualité;• un système d'application de curiethérapie parhaut débit de dose de type FLEXITRON, guidépar scanner;<strong>News</strong> n°6Octobre 2010LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIEONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVEUn équipement de pointeL• un service de radio-physique, dotée de troisconsoles de dosimétrie 3D PINNACLE;• un réseau informatique MOSAIQ connectantl'ensemble des équipements et permettant lacirculation sécurisée des données médicaleset techniques des patients.Il dispose, en outre:• d'une connexion directe avec le serviced'imagerie médicale permettant la fusiond'images avec l'IRM et le Pet-scan du SiteCavell pour un meilleur ciblage;• d'un secteur de consultations où interviennentquatre médecins-oncologues radiothérapeutes.LE SAVIEZ-VOUS ?Plus de 80% des récidives de cancer du seinse produisent localement, à proximité dusite de tumorectomie. L’irradiation complètedu sein reste cependant le traitementstandard de référence, à l’opposé de laradiothérapie partielle par Mobetron, qui,réalisée seule durant la chirurgie, est uneapproche expérimentale devant encore faireses preuves.Voir article page 9.Un des accélérateurs linéaire 6-15 MV installé au CHIREC / L’ ARTISTE de Siemensavec l’aimable autorisation de Siemens


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVEComment agit laradiotherapie ?Toutes les cellules du corps humain, y compris lescellules cancéreuses, contiennent une substanceappelée ADN (acide désoxyribonucléique).L’ADN fournit les renseignements génétiquesindiquant à la cellule comment se former etse développer. Lors du traitement parradiothérapie, le rayonnement endommage l'ADNprésent dans les cellules cancéreuses. Cesdernières “meurent” alors avant d'avoir pu semultiplier. Les doses de radiation détruisent lescellules cancéreuses sans affecter les cellulessaines avoisinantes.En effet , celles-ci ont la capacité de récupérer etde se rétablir plus rapidement, c'est la raison dunombre parfois important de séances prescritesdans le temps qui, en aucune manière, ne reflètela gravité de la maladie. Le traitement par rayonsva consister à trouver l'équilibre le plus justeentre la dose nécessaire à la destruction de latumeur et la dose admissible aux organes sains devoisinage. Toute la préparation du traitement vadans ce sens-là et reste indispensable pourgarantir une irradiation de qualité conforme auxstandards et recommandations internationalesles plus récentes.Les radiations empêchent les cellules de semultiplier. Ceci concerne autant les cellules sainesque les cellules malades. Au fil des séances, lescellules saines gardent la faculté de se répareralors que les cellules malades serontprogressivement détruites parce que plussensibles aux rayons.Comment sont généréesles radiations radioionisantes ?Les sources de rayonnement en radiothérapiemoderne reposent sur l'utilisation d’accélérateurslinéaires de particules.Le principe repose sur l'accélération d'électronsatteignant très rapidement une vitesse prochede la vitesse de la lumière.Ces derniers interagissent avec une ciblemétallique en tungstène. Les électrons subissentalors une décélération rapide produisant unrayonnement électromagnétique, portant le nomde rayonnement de freinage, ou encore Rayon X.Sous l’effet de l’interaction, l’électron est freiné,sa trajectoire est modifiée et émet un photonqui emporte une partie de son énergie.Production du rayonnement de freinageà l’échelle atomiqueLe parcours du patient en radiothérapie• Première consultationLe radiothérapeute prend connaissance du dossier, étudie l’imagerie de latumeur et explique en détail les modalités du traitement.• Simulation virtuelleÀ l’arrivée au simulateur, le patient est accueilli par un(e) infirmier(ère)qui explique le but et les modalités de la simulation. Il (elle) installe lepatient dans la position choisie pour le traitement en tenant compte de sonconfort et des exigences propres au traitement. Le scannerOPEN SENSATION SIEMENS à large ouverture a été installé récemment.Grâce aux différentes fonctions du simulateur, le radiothérapeute peutdélimiter avec précision les endroits à irradier. Cette préparation dure de30 minutes à 1 heure et est indolore. Pour un maximum de précision, ilest demandé au patient de ne pas bouger et de respirer normalement. À lafin de la simulation, des points de repère sont tracés sur la peau avec uncolorant naturel rouge. Ces marques aident comme référent afin de placerles différents champs de traitement tout au long du traitement.photo C. LévyLa radiothérapieest avant toutun travail d’équipeTECHNIQUES INNOVANTESsamenwerkingcoachingformationpréventiontransparenceCONFIANCEcollaborationshartelijk onthaal screening qualité de vieconcept architectural LEVENSKWALITEIThuman relationshiprô


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVECombien de séances ?La durée totale du traitement, ouétalement, dépend de la dose totale àadministrer et du fractionnement decelle-ci. Elle peut varier d'un jour à septsemaines.La dose totale à délivrer dépend de la lésion àirradier, des traitements concomitants et deplusieurs facteurs pris en considération par leradiothérapeute. Le fractionnement de la dosetotale en doses par séance est indispensablepour protéger les tissus sains. C'est la raisonpour laquelle les traitements de radiothérapiesont longs.Il est habituel de délivrer une séance par jour,cinq jours sur sept.Il est essentiel de délivrer toutes les séancesprévues, sans interruption, sauf le week-end.• TraitementAu poste de traitement, une infirmier (ère)qualifié (e) accueille le patient. Il (elle) luiexplique le déroulement de la séance tout enl'installant scrupuleusement dans la positiondéfinie en simulation. Le patient resteimmobile pendant toute la durée de la séancede traitement. On utilise un appareillage decontention qui garantit une grande précisionde positionnement. Pour les tumeurs de latête et du cou, un masque thermoforméépouse les formes du visage et des épaules etimmobilise ceux-ci.Après avoir placé les conditions géométriquesdes champs d'irradiation il (elle) quitte la pièce,rejoint son poste de commande et délivre laséance d'irradiation.Il est très important de ne pas bouger durantle temps d'exposition et il est indispensablede conserver les marques tracées sur la peaupour la précision du traitement, ce qui garantitla reproductibilité du traitement au quotidien.Durant l'irradiation, le (la) patient (e) estseul (e) dans le local mais un système decaméra permet à l'infirmier(ère) de le voir enpermanence et un interphone permet decommuniquer.Le traitement en lui-même est de très courtedurée : quelques minutes au plus. L'installationest plus longue que le traitement lui-même.Types de traitements proposés au <strong>Chirec</strong>1. Radiotherapie externeLe traitement de radiothérapie est appliquéchaque jour à raison de cinq jours par semaine.Le faisceau de radiothérapie traverse la peau afind'atteindre la tumeur et les zones de voisinageen vue de détruire les cellules cancéreuses. Letraitement de radiothérapie est assez semblableau déroulement d'une radiographie. Il estindolore.Les machines le plus communément utiliséesactuellement sont les accélérateurs linéaires.Depuis plusieurs années déjà, les irradiations parcobalt ont été abandonnées, pour de multiplesraisons essentiellement de radioprotection, demauvaise qualité de faisceau et de rendementinsuffisant.L'accélérateur linéaire produit un faisceau derayons X de haute énergie ou d'électrons.En utilisant des programmes informatiquessophistiqués, le radiothérapeute oncologue etson équipe arrivent à planifier la taille desfaisceaux d'irradiation qui vont être appliquésen vue de traiter la tumeur et d'épargner aussi lestissus sains avoisinants de manière personnalisée,“sur mesure”.L’accélérateur ARTISTECertaines techniques spéciales de radiothérapieexterne sont utilisées.• Technique de la radiothérapieconformationnelle (3D CRT).Assez souvent les tumeurs ont un contourirrégulier.La radiothérapie conformationnelle en troisdimensions utilise des programmes complexesqui permettent de fusionner des images descanner, de RMN et de Pet-scan, en vue depouvoir recréer, de façon précise, lareprésentation tridimensionnelle de la tumeuret des organes de voisinage. Ainsi, leradiothérapeute oncologue peut adapter lefaisceau de radiation précisément à la taille età la forme de la tumeur. Cette technique estrendue possible grâce au collimateur à 160 lamesde l'accélérateur ARTISTE car les faisceauxd'irradiation sont ainsi beaucoup plus précis, cequi permet de réduire la dose aux tissus sains.Dans le service, l'ensemble des traitements estappliqué selon cette technique de radiothérapietridimensionnelle (dite aussi conformationnelle).Le collimateur à 160 lamesconformeringle du généralisteinternationale aanbevelingenphoto Isiscoordinationqualité des soinsmise aux normes OBJECTIF D’EXCELLENCEMULTIDISCIPLINARITEIT early diagnosis innovatiethérapies cibléesdépistagequalité d’accueil


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVE• Irradiation par modulationd'intensité (IMRT)La radiothérapie à intensité modulée (IMRT) offre,en outre, la possibilité de faire varier l'intensitédes faisceaux en cours d'irradiation.Cette technique permet d'augmenter laprescription de la dose dans la tumeur à irradier,entraînant un gain en efficacité, et de diminuerla dose aux tissus sains proches de la tumeur,entraînant un gain en tolérance.sans intervention chirurgicale. Techniquement,un collimateur micromultilames (2,5 mm parlame) vient se fixer sur l'accélérateur ONCOR. Cecipermet de délivrer un rayonnement de manièreultra ciblée, sur la lésion à traiter. Toute la dose estdélivrée en une ou plusieurs séances par un grandnombre de petits faisceaux qui convergent sur lacible.La pratique de la radio-chirurgie requiertla mise en commun des expertises médicales enneurochirurgie, radiothérapie, en neuroradiologieet en radiophysique, dont les spécialistes sontprésents lors du traitement et de sa préparation.Répartition de la dose pour traitementconformationnel• Radiothérapie guidée par l'image(IGRT)La radiothérapie guidée par l'image a pour objectifde contrôler la bonne position de la cible tumoralesous l'appareil de traitement et non pas seulementcelle du patient sous des repères osseux (imagerieportale réalisée pour chaque porte d'entrée desfaisceaux). Elle est justifiée par les variationsanatomiques survenant en cours d'irradiation quifont que la dose délivrée ne correspond pas à ladose planifiée exposant la tumeur, à un risquede sous-dosage et donc de récidive, et les organesà risques de toxicité liée à un surdosage.Cette nouvelle approche comprend des systèmesde visualisation directe de la tumeur – tissusmous – depuis le faisceau d'irradiation “CONEBEAM” produisant, par balayage, une imageproche du CT-scan de radiologie.La radiothérapie guidée par l'image conduit àtrois analyses:- la quantification des variations anatomiques –inter fractions;- la quantification de l'impact dosimétrique deces variations;- la stratégie corrective allant du simpledéplacement du patient pour repositionner latumeur à une nouvelle planification.Cette technique adaptative exige un contrôle dequalité rigoureux.Représentation de la dose pour un traitement parmodulation d'intensité• Gating ou radiothérapie asservie àla respiration (RAR)Cette technique représente un progrès importantpour les traitements des tumeurs mobiles avecla respiration. Elle permet de réduire et maîtriserles incertitudes de traitement liées auxmouvements respiratoires. Elle est indiquée, entreautres, pour les patients qui présentent unvolume respiratoire insuffisant ou limite, ou pourtraiter des cibles très mobilisables par larespiration (ex : tumeur pulmonaire).• Radiochirurgie stéréotaxiqueReprésentation de la multitude de faisceauxqui convergent au niveau du volume tumoralLa radio-chirurgie stéréotaxique est en cours dedéveloppement au CHIREC. Elle permet de traiterdes tumeurs bénignes ou malignes du cerveau2. Curiethérapie• BrachythérapieEn tant que pionniers de cette technique en Europedepuis plus de dix ans, nous utilisons labrachythérapie dans le traitement du cancerlocalisé de la prostate.Cette technique permet l'introduction définitivedans la prostate de grains d'iode 125 radioactifsdont le nombre dépend du volume de la prostate.Les grains d'iode sont recouverts d'une capsule entitane leur donnant une forme de grains de riz de0,8 mm de diamètre sur 4,5 mm de long. Ilsagissent par émission radioactive sur quelques mmprotégeant ainsi la vessie et le rectum tout proches.Image 3D reconstruite d’une prostate (orange)implantée par des grains d’iode (grains jaunes)qui rayonnent (halo jaune) en épargnant lesautres organes environnants (fushia)Cette radioactivité, concentrée dans la seuleprostate et mobile avec elle, diminue au fil dutemps sur six mois et avec la distance surquelques mm.


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVELe volume de la prostate est déterminé précisémentpar une échographie endo-rectale avec l'aide d'uneéquipe d'urologues certifiés pour la technique entemps réel, reconnue comme la plus pertinente.Celle-ci permettra de définir le nombre de grainsradioactifs nécessaires au traitement et à chaqueanatomie de manière individualisée.La mise en place des grains se fait sous anesthésielégère mais ne nécessite qu'une hospitalisation de24 heures seulement.Le succès de cette technique dépend, depuis plusde dix ans, de l'expertise et de la parfaitecollaboration entre radiothérapeutes, physicienset urologues.• Curiethérapie de haut débit de doseCette technique utilise une source miniaturiséed'Iridium 192 de petit volume et de forte activité.Elle présente un certain nombre d'avantages parrapport à la curiethérapie de bas débit.La radioprotection est complète en toutescirconstances. Les patients sont, le plus souvent,ambulatoires.La réalisation d'un examen tomodensitométriquepréalable à l'administration permet d'optimiser, ànouveau de manière personnalisée, la distributionde doses en modifiant les positions et les duréesd'arrêt de la source, en toute sécurité, avec l'aide del'équipe de physique et d'infirmier(ère)sspécialisé(e)s.LES CONTRÔLES DE QUALITÉLes traitements de radiothérapie modernesreposent sur des équipements complexes quicombinent des accélérateurs linéaires, desappareils d'imagerie destinés au repérage desorganes à irradier, des systèmes informatisésvisant à planifier les doses délivrées.La précision de ces doses est un élémentdéterminant de la qualité de prise en charge despatients par radiothérapie.De ce fait, des contrôles de qualité internes etexternes sont organisés dans des conditionsréglementaires avec, en cas de besoin, descorrections.Ces contrôles sont effectués à l'installation deséquipements de façon régulière et, à chaqueintervention sur eux.La nature des contrôles diffère évidemment selonle type d'équipement; selon les cas, les critèresportent sur des seuils d'acceptabilité, des contrôlesmécaniques de sécurité, des contrôles defaisceaux, des contrôles d'images, en respect desrecommandations de l'organisme agréé.Toutes les opérations de maintenance et decontrôle de qualité sont répertoriées.Ces opérations nécessitent évidemment denombreuses heures de travail.En plus de ces contrôles de la qualité del'appareillage, nous avons mis en œuvre unepolitique de qualité – sécurité interne.Celle-ci s'inspire des travaux du CHU de Lilleconcernant les cellules de retour d'expérience(CREX) dédiés à l'analyse et à la correction desévénements précurseurs.Chaque événement (précurseur d'événement oud'accident) est déclaré par les professionnels duservice.La liste des événements survenus est analyséeune fois par mois de façon objective par unComité multidisciplinaire de Retour d'expérience.Il s'agit d'une cellule propre au Département deradiothérapie qui se réunit une fois par mois, quirassemble des radiothérapeutes, des physiciens,des infirmier(ère)s manipulateur(trice)s et dessecrétaires. Cette cellule initie la mise en placed'actions correctives et en assure le suivi ainsique la communication.Un patient a des difficultés pour rejoindre la clinique ? Aucun problème, un service trèsorganisé de bénévoles les prend en charge du domicile à l'hôpital, autant de fois que letraitement l'impose.EN PRATIQUECONTACTS Les radiothérapeutes oncologuesDr Richard Burette :02 612 66 05Dr Nicolas Bourgois :02 612 66 04Dr Jacqueline Vandeville :02 612 66 07Dr Philippe Warnier :02 612 66 06Une partie de l’équipe de radiothérapie La radiophysique : 02 340 46 91 L'infirmière responsable : 02 612 62 03 Le sécrétariat : 02 340 46 03


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVELe mot du physicienL’ensemble des équipements du service de radiothérapie a été renouvelé.L’équipe de physique est investie pour mettre à profit les nouvellespossibilités de ces équipements : ce qui caractérise les deux nouveauxaccélérateurs linéaires c’est qu’ils sont dotés de collimateurs multi-lames.Si par le passé nous étions limités par l'utilisation de plateaux plombés ;aujourd'hui grâce aux collimateurs multi-lames ce nombre de faisceauxest illimité. Cela nous permet de traiter le volume tumoral par un plusgrand nombre de faisceaux et de ce fait de lui être plus conformationnel.L’équipe de physique a développé de nouvelles modalités de traitement :elle a mis en oeuvre la technique des faisceaux imbriqués les uns dansles autres, comme des poupées russes. Cela nous permet de “ sculpter ” larépartition de dose au sein du patient. Ci-joint un exemple en image dela distribution de dose pour le traitement du sein AVANT/APRES l’utilisationde la technique “ faisceaux dans faisceaux ” possible grâce au collimateurmulti-lames. Une autre caractéristique de ces accélérateurs est la présenced’imageurs portals embarqués. Ceux-ci nous permettent de visualiser levolume traité et donc d’augmenter fortement la précision du ciblage desfaisceaux au sein du patient.Les physiciens ont également instauré une vérification systématique desparamètres de table ce qui est une sécurité importante dans l’associationpatient-traitement. Le système informatique reconnait et vérifie la positiondu malade. De plus le système peut optimiser lui-même le positionnementsi nécessaire. Un scanner de large diamètre dédié au service associé àune solution software de simulation virtuelle complète l’équipement. Cesystème de préparation du traitement est beaucoup plus précis et rapidepar rapport à la solution radiologique classique que l’on utilisaitexclusivement par le passé. En curiethérapie, l’ancien projecteur de sourcesbas débit de dose a été remplacé par un nouveau système à haut débit.De ce fait le traitement est ambulatoire et aucune anesthésie n’estnécessaire. Les traitements qui prenaient plusieurs jours et imposaientsouvent une hospitalisation et anesthésie sont réduits maintenant àquelques minutes. Enfin, de tous nouveaux équipements de contrôles dequalité des faisceaux des accélérateurs vont permettre prochainementde réaliser des traitements encore plus complexes.AvantAprèsLe mot de l’infirmièreL’infirmière de radiothérapie fournit un travail qui exige une grandeattention et une grande précision. Elle participe à la réunion de mise entraitement de radiothérapie trois fois par semaine. Elle place le patient defaçon la plus confortable possible sur la table simulo-scanner. Pourpratiquement tous les patients, elle recourt à des moyens de contention(par exemple pour immobiliser la tête,…). Elle réalise le scanner qui vapermettre au médecin de délimiter le volume à traiter. Ensuite, elle établitl’horaire complet des traitements en tenant compte des souhaits dupatient. L’infirmière de radiothérapie est le membre de l’équipe soignantequi reçoit et traite quotidiennement le malade. Elle en devient de ce faitrapidement un interlocuteur privilégié. Elle sait, sans se substituer aumédecin, apporter les explications relatives à la pathologie ou autraitement. Elle donne des conseils en hygiène et alimentation. L’infirmièreest attentive à la tolérance au traitement et elle donne des conseilspréventifs judicieux en fonction de la pathologie.LE SAVIEZ-VOUS ?2 patients sur 3 atteints d’un cancer bénéficient d’un traitement de radiothérapie.La radiothérapie est absolument sans douleur.En fait, cela ressemble beaucoup à une simple prise de radiographie.TECHNIQUES INNOVANTESsamenwerkingcoachingformationpréventiontransparenceCONFIANCEcollaborationshartelijk onthaal screening qualité de vieconcept architectural LEVENSKWALITEIThuman relationshiprô


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVEEn direct de la Consultation d’Oncologie Multidisciplinaire (COM) d’Endocrinologie :le traitement par iode 131 à CavellDr J. VANDEVILLE, Pr J-P. SQUIFFLET,Dr E. LAURENT, Dr C. VANHAELEN, Dr J-P. DUFRANEDepuis quelques années nous réalisons à l’Institut Médical Edith Cavell les traitements ablatifs par radio-iode pour les cancersthyroïdiens différenciés, en collaboration étroite avec le service de médecine nucléaire.Le service de radiothérapie dispose en effet au 9 e étage d’une chambre “ protégée ” dont la conception a été supervisée parl’organisme agréé.résidus thyroidiens détectés et traités en postopératoire par l’iode 131conformeringle du généralisteinternationale aanbevelingencoordinationqualité des soinsmise aux normes OBJECTIF D’EXCELLENCEMULTIDISCIPLINARITEIT early diagnosis innovatiethérapies cibléesdépistagequalité d’accueil


LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE ONCOLOGIQUE FAIT PEAU NEUVEle traitement par iode 131 à Cavell (suite)Les cancers de la thyroïde représentent 1 % de l’ensemble des cancers del’adulte. Leur incidence augmente, probablement en raison du dépistageprécoce de petites tumeurs repérées grâce à l’amélioration des techniquesdiagnostiques.Histologiquement, ces cancers sont classés en deux catégories : les cancersmédullaires (5-10 %) dérivant des cellules C (répondant à la chirurgie seule)et les cancers de souche folliculaire comprenant les cancers papillaires(75-80 %), folliculaires (5-10 %) et indifférenciés (2-5 %). La majorité descancers folliculaires et papillaires ont une évolution indolente (survie à 20ans > 90 %) ; ils représentent la grande majorité des cancers de la thyroïde.À l’opposé, les cancers anaplasiques et peu différenciés (trabéculaires,insulaires ou solides) représentent un faible pourcentage des cancers de lathyroïde ; ils sont plus agressifs.Les cancers différenciés (folliculaires et papillaires)de la thyroïde sont traités par chirurgie, puis parl’Iode 131 chez les patients qui ont un risque.De plus le traitement par thyroxine (hormone thyroïdienne) à dosesfrénatrices permet l’obtention de l’euthyroïdie et d’un taux sanguin trèsbas de TSH chez les patients à risque de rechute. Bien mené, ce traitementmultidisciplinaire guérira définitivement 85 à 90% des patients.En principe l’ablation par radio-iode est recommandée pour les cancersthyroïdiens supérieurs à 1 cm et les cancers de moins de 1 cm présentant dessignes d’agressivité (absence de capsule, infiltration vasculaire, foyersmultiples, les envahissements extra -thyroïdiens, l’atteinte ganglionnaire…).Ce traitement est utilisé systématiquement en cas de métastases ; dans ce casla dose d’iode radioactif utilisée est plus importante.Le suivi thérapeutique se fera par scintigraphie au moyen d’une petite dosed’Iode 131 (3 mCi) (hospitalisation non nécessaire), un examen clinique, uneéchographie du cou et le suivi des marqueurs biologiques à savoir lathyroglobuline (et anticorps) et le CEA et la calcitonine pour les cancersmédullaires.Parfois s’y ajoutent en cas de métastases avérées ou suspectées unPET – CT scan, une scintigraphie osseuse, une RMN cérébrale …Tous les dossiers de cancers thyroïdiens sont discutés en consultationsmultidisciplinaires d'onco-endocrinologie (chirurgiens, nucléaristes,endocrinologues, oncologues, radiothérapeutes … médecins traitants) =COM onco-endocrino. Ces COM se tiennent à intervalles réguliers et plussouvent si nécessaire.Les indications de traitement, les doses d’Iode 131 et les examens pour lesuivi y sont discutés.Le traitement par Iode 131 est administré sous forme d’une gélule per os, enchambre protégée, après hypothyroïdie obtenue le plus généralement parsevrage (arrêt de la substitution hormonale thyroïdienne durant 3 ou 4semaines). Si le sevrage est mal supporté, une alternative existe parl'administration de la TSH recombinante humaine (THYROGEN®) qui estinjectée en intramusculaire les 2 jours précédents l’administration d’Iode131 [utilisation limitée en Belgique par le remboursement INAMI] .Ce traitement peut être répété plusieurs fois à intervalles de 6 à 9 moissuivant les situations qui sont discutées au cas par cas et après chaquenouvel épisode.En pratique, le patient est donc adressé à la consultation de radiothérapiepréalablement au traitement.Le radiothérapeute communique au patient tous les renseignements etrecommandations relatifs à son hospitalisation et aux mesures deradioprotection obligatoires pendant et après son séjour dans la chambred‘isolement (il lui remettra un résumé écrit de ces recommandations). Sonhospitalisation durera 3 à 4 jours dans une chambre dont l’aspect est plus oumoins semblable à celui d’une chambre normale, mais dont les murs sontplombés. Durant son séjour, le patient ne reçoit pas de visites saufautorisation spéciale du médecin radiothérapeute. Au terme des 3 jours, unexamen scintigraphique du corps entier est réalisé dans le service de médecinenucléaire. Cet examen (total body) permet de visualiser les foyers résiduelsau niveau du cou et les métastases à distance.Avant la sortie présumée, un contrôle de la radioactivité à un mètre dupatient est effectué par le médecin radiothérapeute ou le physicien. Lepatient ne peut quitter la chambre que si ce débit de dose est inférieur à20 µSv/h. Toutes les procédures destinées au patient, au personnel soignantet à la gestion des déchets ont été approuvées et validées par “ Controlatom ”.Les résultats du total body sont confrontés aux résultats histologiques etsanguins lors des réunions de COM et les décisions qui en découlentcommuniquées au patient (le plus souvent en consultation d’endocrinologie).


IRRADIATION PARTIELLE DU SEINDANS LE CADRE DU TRAITEMENT CONSERVATEURDepuis plusieurs décennies, l’irradiationpost-opératoire, dans le cadre dutraitement conservateur du cancer dusein, est un standard thérapeutique,réduisant des ¾ le risque de récidivelocale et améliorant la survie globaledes patients. Plus récemment, lafaisabilité d’un traitement plus court,centré sur le site tumoral, a été testéedans un nombre important de séries depatientes (phase II). L’objectif est deréduire la durée du traitement et de lerendre ainsi plus accessible auxpersonnes âgées ou habitant à grandedistance d’un centre de radiothérapie.L’hypothèse est que le risque de récidiveserait aussi bien maîtrisé par uneirradiation partielle, centrée sur le littumoral, que par une irradiationconventionnelle intéressant le sein enentier.Le concept d’irradiation partielle du seinrepose sur une observation selonlaquelle la majorité des récidives localesde cancer surviennent dans le voisinageimmédiat de la zone de tumorectomie.À l’heure actuelle, ce traitement faitencore l’objet de controverse,notamment concernant les critères derecrutement des patientes quipourraient en bénéficier. Ainsi, un débatanimé, dans une salle à l’opinion trèsdivisée, a permis de faire le point aucours de la dernière conférence del’EORTC sur le cancer du sein, en mars2010.Il est utile de faire le point sur cettequestion, au vu des informationsrécentes abondamment relayées dans lapresse télévisée, écrite et parlée, àl’occasion de l’installation d’un appareildédié à l’Institut Bordet. En réalité, unappareil identique est déjà installé etutilisé depuis plus de deux ans à Anvers.[…]Les patientes qui se voient proposer untraitement partiel après tumorectomie,quelle que soit la technique utilisée,doivent être informées sur le caractèreinnovant de cette approche, ainsi quesur l’absence de maturité quant auxrésultats à long terme concernant lerisque tardif de récidive et/ou de décèspar cancer du sein. Une approche baséesur les preuves indique que la techniqueest actuellement encore expérimentaleet qu’une inclusion dans une étudeclinique contrôlée est hautementsouhaitable. Il n’est dès lors pas licite deproposer ce traitement comme étantstrictement équivalent à l’irradiationcomplète du sein.Par contre, l’irradiation intra-opératoirecomme surdosage, prélude à uneirradiation complète du sein ne pose,elle, aucun problème conceptuel. Ellepermet effectivement de raccourcir letraitement de radiothérapie externe de1 à 1,5 semaine, tout en respectant lesexcellents résultats rapportés parl’EORTC.* Peer-Reviewed Article, publié dansOnco. Vol.4 : 89-91, 2010. Extraits.Pierre Scalliet, Carine Kirkove,Service de Radiothérapie OncologiqueClinique Universitaire St-Luc, UCLILS ONT DIT…“Le cancer, mot encore souvent tabou. Rienn’est plus jamais comme « avant », toutbascule mais… pas complètement dans lemauvais sens !Opérée d’un cancer du sein fin 2008, il m’abien fallu affronter ensuite les traitementsplus ou moins lourds : les séances dechimiothérapie à la CPL, la radiothérapie àCavell, etc… Bien qu’ayant la chance d’êtreentourée d’affection et de soins attentifs, jedevais aussi puiser au fond de moi les forceset la volonté nécessaires. Subir le moinspossible. Accepter lucidement sans aucundéfaitisme pour mieux surmonter la réalité.S’ouvrir aux autres et tout accueillir. Goûterl’instant présent, donner un sens nouveau àla vie : plus riche, plus intense, plus vraie.Ma bouée : l’écriture. Ce petit livre, dont tousles chapitres ont été écrits « dans l’instant »,durant les 8 mois de soins, m’a servid’exutoire. Il trace un chemin de réflexionpersonnel.Je pense que c’est aussi un messaged’encouragement et d’espoir destiné à toutescelles et tous ceux qui sont confrontés à cetteépreuve paradoxale dont on sort plusvulnérable mais doué d’une force nouvelle,celle d’être davantage humain, toutsimplement…”Martine Rouhart


Groupement HospitalierCHIREC - SAREClinique EDITH CAVELLrue Edith Cavell, 32B-1180 BRUXELLESTél. + 32 2 340 40 40AGENDALes “ RENCONTRES DU CCI ”Le <strong>Chirec</strong> Cancer Institute crée les « RENCONTRES » du CCI, consacrées à un thème spécifiquede la prise en charge quotidienne des patients atteints de cancer.L’objectif est de permettre aux médecins généralistes et aux spécialistes concernés derencontrer les équipes hospitalières du <strong>Chirec</strong> Cancer Institute pour avancer ensemble versune prise en charge pluridisciplinaire des patients. Cette volonté de qualité des soins intègreles derniers progrès thérapeutiques, ainsi que les technologies les plus récentes et leséquipements de pointe.Clinique PARC LÉOPOLDrue Froissart, 38B-1040 BRUXELLESTél. + 32 2 287 51 11Clinique BASILIQUErue Pangaert, 37-47B-1083 BRUXELLESTél. + 32 2 422 42 42Hôpital BRAINE L’ALLEUD - WATERLOOrue Wayez,35B-1420 BRAINE L’ALLEUDTél. + 32 2 389 02 11Centre Médical EUROPE LAMBERMONTrue des Pensées, 1-5B-1030 BRUXELLESTél. + 32 2 240 60 60Clinique SAINTE-ANNE SAINT-RÉMIbd J. Graindor, 66B-1070 BRUXELLESTél. + 32 2 556 51 11SOUTENIR LA RECHERCHE Vous souhaitez soutenir la recherche menée au CCI ?Contactez nous au + 32 2 340 4662, cancer.institute@chirec.beOu à l’adresse postale ci-dessous :<strong>Chirec</strong> Cancer Institue - CCI - rue Edith Cavell, 32 - 1180 BruxellesLa Fondation CARE a été constituée afin de promouvoir unerecherche scientifique de qualité au sein des différentescliniques constituant le CHIREC.Elle soutient la dynamique du CCI² pour la recherche cliniquecontre le cancer.La Fondation CARE fournit une attestation de déduction fiscale, dès 30€ de don/an.• 77562Compte du <strong>Chirec</strong> Cancer Institute :N° de compte 676 - 0937721 – 85 Banque DEGROOFCommunication : à indiquer sur le virement RECHERCHE CANCER CCIVous pouvez nous contacter du lundi au vendredi de 9h à 17hTél. + 32 (0)2 340 4662 - Fax + 32 (0)2 340 4882cancer.institute@chirec.be<strong>Chirec</strong> Cancer Institute <strong>News</strong>letterÉditeur responsable : Prof. Thierry VELU - <strong>Chirec</strong>, rue E. Cavell, 32 - 1180 BruxellesRédacteur en chef : ISIS Agency - FRANCEComité de rédaction : Pascale BERRYER - Groupes multidisciplinaires

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