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Bioconversion de l'acide p-coumarique par Brettanomyces ...

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Synthèse BibliographiqueLe meilleur ren<strong>de</strong>ment fermentaire alcoolique et acétique est obtenu en présenced’oxygène. Ce phénomène est appelé effet « Custer » ou « Pasteur négatif ». Le métabolisme<strong>de</strong> ces levures subit une perturbation dans la balance oxydo-réductrice lors <strong>de</strong> la glycolyse, cequi accumule le NADH + 2 qui ne peut plus s’oxy<strong>de</strong>r à cause <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> la voie <strong>de</strong>synthèse du glycérol. Cet effet est essentiellement accompagné d’une production d’aci<strong>de</strong>acétique dans les vins (Ciani et Ferraro, 1997, Freer, 2002). La faculté d’acidification chezces microorganismes est due au blocage <strong>de</strong> la chaîne oxydative <strong>de</strong> l’acétaldéhy<strong>de</strong>, à caused’une insuffisance <strong>de</strong> l’activité enzymatique acetyl-CoA synthétase nécessaire pour laconversion <strong>de</strong> l’acétate en acetyl-CoA (Geros et al., 2000b).Une oxygénation adéquate (43 mg O 2 /Lh) ou un apport d’un accepteur <strong>de</strong> proton quipermet l’oxydation du NADH +2 entraîne une vitesse <strong>de</strong> croissance supérieure <strong>de</strong> cesmicroorganismes, ainsi qu’une plus gran<strong>de</strong> production d’aci<strong>de</strong> acétique et d’éthanol (Cianiand Ferraro, 1997). Par contre, un apport supérieur en oxygène mènera à une production plusgran<strong>de</strong> en aci<strong>de</strong> acétique (activité <strong>de</strong> l’alcool déshydrogénase), ce qui arrête la fermentation ettue les cellules. Selon Ciani et Ferraro (1997), la synthèse <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> acétique est plusimportante en fin <strong>de</strong> culture et elle coïnci<strong>de</strong> avec la dis<strong>par</strong>ition du fructose puis s’accompagne<strong>de</strong> la consommation d’éthanol. Alors les levures <strong>Brettanomyces</strong> peuvent croître sur l’éthanolcomme unique source <strong>de</strong> carbone quand les sucres sont épuisés, mais il leur faudra d’abordtransformer l’éthanol en acétate (Rodrigues et al., 2001b). Ces levures peuvent aussi utiliserl’aci<strong>de</strong> acétique comme seule source carbonée jusqu’à 3% v/v pour <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> pH entre 3à 6 (Geros et al., 2000b).L’extrait <strong>de</strong> levure semble avoir un effet positif sur la croissance <strong>de</strong>s <strong>Brettanomyces</strong>bruxellensis. Toutefois, ces levures ont une sensitivité <strong>par</strong>ticulière vis-à-vis du sulfated’ammonium. Lorsque ce <strong>de</strong>rnier est présent à <strong>de</strong>s concentrations supérieures à 2 g/L, ildiminue notablement leur vitesse croissance. (Aguilar-uscanga et al., 2000).4.4. Les défauts olfactifs <strong>de</strong>s vins dus à la présence <strong>de</strong>s <strong>Brettanomyces</strong>Outre l’action hydrolysante <strong>de</strong> <strong>Brettanomyces</strong> sur les esters du vin, il existeprincipalement trois produits liés à la présence <strong>de</strong> ces levures qui peuvent influencer lesarômes <strong>de</strong>s vins. Ces produits sont l’aci<strong>de</strong> acétique, les tetrahydropyridines et les phénolsvolatils (Heresztyn, 1986, Ciani et Ferraro, 1997). Chacun <strong>de</strong> ces produits cause <strong>de</strong>schangements indésirables dans l’arôme du vin. Et comme ces substances sont présentes20

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