Bioconversion de l'acide p-coumarique par Brettanomyces ...
Bioconversion de l'acide p-coumarique par Brettanomyces ...
Bioconversion de l'acide p-coumarique par Brettanomyces ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Etu<strong>de</strong> cinétique <strong>de</strong> la bioconversionS’il n’y a pas <strong>de</strong> désorption au cours <strong>de</strong> la fermentation, seul 0,05 mol/L d’aci<strong>de</strong><strong>coumarique</strong> entre en jeu pour la bioconversion. Le bilan matière montre que cette quantité seretrouve tout au long <strong>de</strong> la fermentation en faisant la somme <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> p-<strong>coumarique</strong>, du 4-vinylphénol et du 4-éthylphénol. La conservation du bilan matière est vérifiée <strong>par</strong>faitementpour ces <strong>de</strong>ux essais, aux erreurs <strong>de</strong> mesure près. Pour toutes les autres expériences réaliséeset que nous présenterons <strong>par</strong> la suite, le constat sera le même : nous retrouvons à chaqueinstant la quantité d’aci<strong>de</strong> p-<strong>coumarique</strong> qui n’a pas été adsorbé initialement sous une <strong>de</strong>s 3formes <strong>de</strong> la bioconversion. Seules <strong>de</strong>ux expériences ne suivront pas cette constatation etnous essaierons <strong>de</strong> l’expliquer le moment venu.Nous pouvons donc en conclure plusieurs points importants :o l’aci<strong>de</strong> p-<strong>coumarique</strong> adsorbé initialement ne se désorbe pas durant la fermentation etne <strong>par</strong>ticipe donc pas à la bioconversion.o la conversion <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> p-<strong>coumarique</strong> en 4-éthylphénol semble être la seule voie <strong>de</strong>transformation <strong>de</strong> cet aci<strong>de</strong> <strong>par</strong> notre souche <strong>de</strong> <strong>Brettanomyces</strong>.o <strong>de</strong> même, l’intermédiaire réactionnel, le 4-vinylphénol ne semble pas pouvoir êtretransformé en un autre produit que le 4-éthylphénol.o ces bilans étant effectués sur <strong>de</strong>s dosages dans le milieu réactionnel, cela montre,lorsque le bilan est constant, qu’aucun <strong>de</strong>s 3 produits n’est accumulé dans les cellules.o les taux <strong>de</strong> conversion inférieurs à 100 % mentionnés dans la bibliographie nepermettent pas <strong>de</strong> trancher sur le potentiel <strong>de</strong> bioconversion d’une souche. Les pertesinitiales d’aci<strong>de</strong> <strong>coumarique</strong> <strong>par</strong> adsorption peuvent peut être expliquer en gran<strong>de</strong><strong>par</strong>tie les résultats observés. En effet, un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> conversion bas ne signifie pasforcément une faible capacité <strong>de</strong> bioconversion <strong>de</strong> la souche mais peut être unecapacité d’adsorption élevée.o La présence du 4-vinylphénol dans le milieu réactionnel pose <strong>de</strong>s questions sur lesmécanismes enzymatiques <strong>de</strong> cette bioconversion. Ces réactions enzymatiques sefont-elles dans le milieu extracellulaire ce qui expliquerait la présence <strong>de</strong>s 3constituants dans le milieu ? L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces hypothèses sera l’objet du <strong>par</strong>agraphesuivant.146