Bioconversion de l'acide p-coumarique par Brettanomyces ...
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Mise au point <strong>de</strong>s methods analytiquest =sm − m1121 1+n n2m 1 et m 2 sont les moyennes <strong>de</strong>s pentes.La valeur <strong>de</strong> « t » est appelée valeur critique du test <strong>de</strong> Stu<strong>de</strong>nt. Les différentes valeurs <strong>de</strong>« t » calculées sont données dans le tableau suivant :Tableau III. 11. Résultats du test <strong>de</strong> Stu<strong>de</strong>nt à 5% <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong> confiancePentes Jus <strong>de</strong> raisin/vin synthétiqueVin synthétique/tamponTampon /Jus <strong>de</strong> Raisint-critique (EP) 0,4 0,29 0,2t-critique (VP) 0,04 0,035 0,08Les valeurs retrouvées pour « t » critiques sont dans tous les cas inférieures à la valeur <strong>de</strong> latable <strong>de</strong> Stu<strong>de</strong>nt qui est 2,9 pour un seuil <strong>de</strong> confiance <strong>de</strong> 0,05.Ceci ne nous permet pas <strong>de</strong> rejeter l’hypothèse nulle. Les pentes ne sont donc passignificativement différentes. Nous retrouvons avec ce résultat la constatation <strong>de</strong> Pizarro(2007) pour le cas <strong>de</strong> milieux synthétiques. Par contre, selon lui l’effet <strong>de</strong> la matrice estbeaucoup plus prononcé dans les vrais vins, ce qui n’a pas été testé dans le cas <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>.4. ConclusionCe chapitre présente les résultats <strong>de</strong> plusieurs essais qui ont abouti à la mise au point <strong>de</strong><strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s chromatographiques.La première est une métho<strong>de</strong> HPLC avec une détection UV. Cette métho<strong>de</strong> sera utiliséepour le suivi <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> p-<strong>coumarique</strong> lors <strong>de</strong> nos fermentations.Les caractéristiques essentielles <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> sont sa rapidité, sa précision et sarobustesse. Sa mise en œuvre assez simple met encore plus en valeur la limite <strong>de</strong>détection trouvée (0,01 mg/L) et celle <strong>de</strong> quantification (0,04 mg/L). Ces limites sontlargement suffisantes pour déterminer avec précision la quantité d’aci<strong>de</strong> p-<strong>coumarique</strong>disponible à la levure lors <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la bioconversion.89