osteotomie tibiale de valgisation par soustraction externe a bascule

osteotomie tibiale de valgisation par soustraction externe a bascule osteotomie tibiale de valgisation par soustraction externe a bascule

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dans les ostéotomies de fermeture, c’est le plateau interne. Il n’a pas été fait mention de cettecomplication dans les ostéotomies curviplanes. Cette complication survient lorsque les traitsd’ostéotomies ne viennent pas exactement au contact de la corticale ou si le pointd’intersection est trop proximal. Il est recommandé de laisser une épaisseur minimale de 2 cmd’épiphyse tibiale. Lors de l’ouverture interne, il faut laisser un ostéotome en place au contactde l’épiphyse tibiale. De même, on peut pratiquer un forage à la mèche de la corticale opposéepour la fragiliser. Ceci doit éviter la diffusion du trait de fracture vers le plateau tibial.La plaie vasculaire :C’est une plaie en général de l’artère tibiale postérieure. C’est une complication très rare [27,28, 83]. Souvent on a décrit un pseudo anévrisme de l’artère tibiale postérieure après uneostéotomie de soustraction. On doit s’appliquer à protéger le paquet vasculaire tibialpostérieur lors de l’ostéotomie en plaçant en arrière du tibia une protection (rugine courbe,compresse, écarteur de Homann). La flexion du genou n’est pas suffisante pour éloigner lepédicule vasculaire, celui se situe entre 3.9 et 10.8 mm du tibia en extension et lors de laflexion il a tendance à se rapprocher ( 12 cas sur 20 pour Zaidi [97]). Par ailleurs on peutexceptionnellement avoir une plaie de l’artère tibiale antérieure lors de l’ostéotomie de lafibula au 1/3 moyen.La lésion du nerf fibulaire commun :Le nerf fibulaire peut être lésé à deux niveaux lors l’ostéotomie de la fibula. Au niveau du colde la fibula ( à 30 mm de la tête), essentiellement dans les fermetures externes et dans lesostéotomies curviplanes ou au niveau du 1/3 moyen de la fibula (entre 68 et 153 mm de latête) selon Kirgis [47]. Dans le premier cas, la lésion du nerf fibulaire commun entraine leplus souvent une parésie du releveur de l’hallux dont la branche motrice est la plus antérieure,mais on peut observer jusqu’à la paralysie complète de la loge musculaire antéro externeassociée à une anesthésie de la face externe de la jambe et du pied. Dans le second cas, c’estseulement la branche fibulaire superficielle sensitive qui est touchée, ce qui se manifeste pardes paresthésies, des douleurs et une anesthésie de la face externe de la jambe. Ainsi Agliettiet Rinonapoli [82] retrouvent 1 cas sur 139, Aydogdu [5] 9%, 16 sur 193 pour Lootvoet [54],12 sur 382 pour Descamps [22], 1 sur 301 pour Argenson [24]. Dans la plupart des cas cesdéficits neurologiques sont transitoires.49

Le syndrome des loges :Il est rare 5 cas sur 544 pour Descamps [22]. Il survient surtout au niveau de la loge antéroexterne de la jambe dans les ostéotomies de fermeture. Les facteurs de risques sont commeailleurs, un temps de garrot trop long, une mauvaise hémostase, une fermeture del’aponévrose trop étanche sans drainage, une dissection traumatique large, un bandage tropserré. Dans certains cas, il existe un défaut de diagnostic à cause du bloc analgésiquetronculaire.La nécrose cutanée :Cette complication peut provoquer une infection plus profonde. Elle est plus fréquente dansles ostéotomies internes car la peau est fine et n’est pas protégée par du muscle. L’utilisationde matériel d’ostéosynthèse volumineux est aussi un risque (type lame-plaque). Blanchard[10] retrouve 11 cas sur 250.La thrombophlébite :Bien que le risque soit moins important que pour une arthroplastie, il subsiste. Matthews [60]note 6% de thromboses veineuses, 12 cas sur 544 pour Descamps [22], 2 sur 301 pourArgenson [24]. Le diagnostic est souvent méconnu en l’absence d’examen echodopplerveineux. Ce risque est diminué aussi par la prise systématique d’anticoagulant à bas poidsmoléculaire à titre préventif jusqu’à la reprise de l’appui complet.L’infection du site opératoire :On rencontre soit des infections profondes du site opératoire pouvant nécessiter l’ablation dumatériel d’ostéosynthèse, parfois associées à une arthrite septique, soit plus souvent desinfections superficielles liées à une souffrance cutanée, nécessitant des soins locaux et uneantibiothérapie simple pour guérir. Les fiches de fixateur externe sont particulièrementexposées à l’infection.Elle reste rarement décrite dans la littérature : aucune sur 88 patients pour Insall [37], 6 sur193 patients pour Lootvoet [54], 3 sur 135 patients pour Vielpeau lors du symposium50

dans les ostéotomies <strong>de</strong> fermeture, c’est le plateau interne. Il n’a pas été fait mention <strong>de</strong> cettecomplication dans les ostéotomies curviplanes. Cette complication survient lorsque les traitsd’ostéotomies ne viennent pas exactement au contact <strong>de</strong> la corticale ou si le pointd’intersection est trop proximal. Il est recommandé <strong>de</strong> laisser une épaisseur minimale <strong>de</strong> 2 cmd’épiphyse <strong>tibiale</strong>. Lors <strong>de</strong> l’ouverture interne, il faut laisser un ostéotome en place au contact<strong>de</strong> l’épiphyse <strong>tibiale</strong>. De même, on peut pratiquer un forage à la mèche <strong>de</strong> la corticale opposéepour la fragiliser. Ceci doit éviter la diffusion du trait <strong>de</strong> fracture vers le plateau tibial.La plaie vasculaire :C’est une plaie en général <strong>de</strong> l’artère <strong>tibiale</strong> postérieure. C’est une complication très rare [27,28, 83]. Souvent on a décrit un pseudo anévrisme <strong>de</strong> l’artère <strong>tibiale</strong> postérieure après uneostéotomie <strong>de</strong> <strong>soustraction</strong>. On doit s’appliquer à protéger le paquet vasculaire tibialpostérieur lors <strong>de</strong> l’ostéotomie en plaçant en arrière du tibia une protection (rugine courbe,compresse, écarteur <strong>de</strong> Homann). La flexion du genou n’est pas suffisante pour éloigner lepédicule vasculaire, celui se situe entre 3.9 et 10.8 mm du tibia en extension et lors <strong>de</strong> laflexion il a tendance à se rapprocher ( 12 cas sur 20 pour Zaidi [97]). Par ailleurs on peutexceptionnellement avoir une plaie <strong>de</strong> l’artère <strong>tibiale</strong> antérieure lors <strong>de</strong> l’ostéotomie <strong>de</strong> lafibula au 1/3 moyen.La lésion du nerf fibulaire commun :Le nerf fibulaire peut être lésé à <strong>de</strong>ux niveaux lors l’ostéotomie <strong>de</strong> la fibula. Au niveau du col<strong>de</strong> la fibula ( à 30 mm <strong>de</strong> la tête), essentiellement dans les fermetures <strong>externe</strong>s et dans lesostéotomies curviplanes ou au niveau du 1/3 moyen <strong>de</strong> la fibula (entre 68 et 153 mm <strong>de</strong> latête) selon Kirgis [47]. Dans le premier cas, la lésion du nerf fibulaire commun entraine leplus souvent une <strong>par</strong>ésie du releveur <strong>de</strong> l’hallux dont la branche motrice est la plus antérieure,mais on peut observer jusqu’à la <strong>par</strong>alysie complète <strong>de</strong> la loge musculaire antéro <strong>externe</strong>associée à une anesthésie <strong>de</strong> la face <strong>externe</strong> <strong>de</strong> la jambe et du pied. Dans le second cas, c’estseulement la branche fibulaire superficielle sensitive qui est touchée, ce qui se manifeste <strong>par</strong><strong>de</strong>s <strong>par</strong>esthésies, <strong>de</strong>s douleurs et une anesthésie <strong>de</strong> la face <strong>externe</strong> <strong>de</strong> la jambe. Ainsi Agliettiet Rinonapoli [82] retrouvent 1 cas sur 139, Aydogdu [5] 9%, 16 sur 193 pour Lootvoet [54],12 sur 382 pour Descamps [22], 1 sur 301 pour Argenson [24]. Dans la plu<strong>par</strong>t <strong>de</strong>s cas cesdéficits neurologiques sont transitoires.49

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