AUDERGHEM - Région de Bruxelles-Capitale

à la carteAUDERGHEMBOULEVARD GÉNÉRAL JACQUESAV. DES VOLONTAIRESCHAUSSÉE DE WAVREPLACEDE L'AMITIÉAV. CH. MADOUXCLOSLUCIEN OUTERSAV. GAV. DU PAEPEDELLEBOULEVARD DU TRIOMPHESQUAREBARONROBERTHANKARBOULEVARD DU TRIOMPHER. JOSEPH LOMBAR. DES TROIS PONTSR. JULES COCKXAV. J. SMETSBOE RTCHATERAV. CHARLES MICHIELSAV. DE TERCOIGNEAV. DE

AuderghemLes quartiers à la loupeà la carteAuVal Duchesse : une histoire mouvementéeLa chapelle Sainte-Anne :berceau de la communeLe château de Trois-Fontaines (Dry Borren)La chaussée de Wavre : axe économique1863: un tournant dans l’histoirede la communePeuplement progressifDe Beaulieu au BlankedelleChâteaux, manoirs et villasAuderghem, porte stratégiquede BruxellesBOULEVARD GÉNÉRAL JACQUESAV. DES VOLONTAIRESCHAUSSÉE DE WAVREBOULEVARD DU TRIOMPHEPLACEDE L'AMITIÉCLOSLUCIEN OUTERSAV. CH. MADOUXBOULEVARD DU TRIOMPHEDELTAAV. DU PAEPEDELLESQUAREBARONROBERTHANKARR. JOSEPH LO MHANKARAV. J. SMETSR. DES TROIS PONTSR. JULES COCKXBAERTAV. CHARLES MICHIELSAV. DE TERCOIGNEAV. GABRIEL ÉMILE LEBONSQUAREJEAN-BAPTISTEDE GREEFAV. A. DROUARTCHAMP DETERCOIGNEBEAULIEUAV. DES ABLETTESAV. DR. E. CORDIERR. DES PAYSAGISTESBOULEVARD DES INVALIDESR. MAURICE CHARLENTAV. DU CHANT D'OISEAUR. VALDUCPLACETH.BALISR. G. DEKELVERAV. J. COLINAV. DE BEAULIEUAV. DES PARADISIERSALLÉE DES COLZASE411AV. VANDROMMEAV. H. STRAUVENE411SENTIERMELATIAV. DES MEUNIERSAV. L. CLESSER. DES PÊCHERIESR. VALDUCCLOSDU TRÈFLEAV. DES TRAQUETSAV. DU KOUTERCHAUSSÉE DE WAVRER. A. SWEVERSAV. DE LA HOULETTECHÉE. DE WATERMAELAV DES CITRINELLESAV. ISODORE GEYSKENSCLOSPAULDELFORGEAV. LOUIS DEHOUXAV. DES MARTINETSAV. GUSTAVE DEMEYAV. DES BÉCASSINESR. DE LA VIGNETTEDEMEYAV. DES MÉSANGESAV. HENRI DE BROUCKÈRER.R. DE L'APPLICATIONÉC DESOLIERSAV. ED. VAN NIEUWENHUYSECLOSDESMÉSANGESAV. DU KOUTERR. ROBERT WILLAMEAV. G. CROCKPLACEEDOUARDPINOYDRÈVELOUISACHAUDOIRR. A. VANDERGOTENAV. G. DEMEYAV. THÉO VANPÉAV. DES ARUMSAV. DU PARC DE WOLUWEAV. TEDESCOPLACEFÉLIXGOVAERTSQUARE DUSOUVERAINROND-POINTDU SOUVERAINBOULEVARD DU SOUVERAINPARCLUXORCLOS A.CROMMELINCKSABLIÈREAV. DESNÉNUPHARSAV. DE LAPLACECOMMUNALED'AUDERGHEM CLOS DUBERGOJER. JACQUES BASSEMAV. DU GRAND-FORESTIERR. DE LAPENTER. E. STEENOAV. CH. LEMAIREILLAGEOISR. DU VIEUX MOULINR. DU MOULIN À PAPIERBOULEVARD DU SOUVERAINR. DU VCHAUSSÉE DE WAVREPROMENADE DU BERGOJEAV. HERRMANN-DEBROUXAV. DANIEL BOONAV. RENÉ STEVENSDRÈVE JOSEPHVANDERBORGHTAV. L. VERCAUTERENAV.JOLÉCLOS DESTROISFONTAINESAV. DES FRÈRES GOEMAERECIMETIÈRED’AUDERGHEMPLACEANDRÉDUCHÊNECARREFOURSAINTE-ANNEAV. WALCKIERSHERMANN-DEBROUXCLOS DESPOMMIERSFLEURISSQUARESACRÉ-COEURDRÈVE DESMADONESPARC EXPERIMENTALJEAN MASSARTR.J.B.VANNYPENR. ALBERT MEUNIERR. A. DEWINTERDRÈVE DU RENARDCHAUSSÉE DE WAVREAV. HUGO VAN DER GOESCLOS DUBLANKEDELLEAV. ISIDORE GÉRARDCHAUSSÉE DE TERVUEREN CHAUSSÉE DE TERVUERENAV. JOSEPH CHAUDRONAV. G. VAN NEROMAV. J. ACCENTR. F. VAN D EVELDEAV. VALDUCHESSER. É. ROTIERSAV. JEAN VAN HORENBEECKDRÈVE DU PRIEURÉDRÈVE DU ROUGE-CLOÎTRESQUAREANTOINEVANLINDTAV. CARDINAL MICARACHEMIN DE PUTDAELAV. SAINTE-ANNEAV. DES HÉROSAV. JEAN_FRANÇOIS LEEMANSAV. V. TAHONAV. P AUL VANDEN TH ORENR. DU ROUGE-CLOÎTRER. R. CHRISTIAENSAV. CHARLES SCHALLERDRÈVE DU COMTE DE FLANDREAV. COLONEL DAUMERIECHEMIN DES TROIS COULEURSROUGE-CLOÎTREAV. DE TERVUERENR. E. CH. BOUVIERR. DU ROUGE-CLOÎTRECHEMIN DES TROIS FONTAINESDRÈVE DE LA PERCÉECHEMIN DES CHÊNESCHEMIN DU FONDDE LA SOURDINECHEMIN DE BLANKEDELLEDRÈVE DU RELAIS DES DAMESDRÈVE DES AUGUSTINSCHEMIN DE BLANKEDELLECHEMIN DE DIEPENDELLECHEMIN DE DIEPENDELLECHEMIN DES FAISANSDRÈVE DU RELAIS DES DAMESDRÈVE DES MÉSANGESROUTE DE MONT SAINT-JEANDRÈVE DES MÉSANGEScœur de la communeAu départ de la chaussée de Wavre, cettepromenade nous emmène du cœur ancestralde la commune à l’une des rues les plusétroites de Bruxelles.Durée: environ 2hAu fil des châteaux et des villasNous parcourons les quartiers résidentielset verdoyants d’Auderghem le long de deuxanciens prieurés et achevons notre péripleavec la découverte de quelques habitationsArt Déco remarquables.Durée: environ 2hPETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DU PRINCECHAUSSÉE DE WAVREAUTOROUTE E411PETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DES LOUPSDRÈVE DES LOUPSDRÈVE DU PRINCEDRÈVE DE BONNE ODEUREn savoir plus• DEMEY TH., La ceinture verte de Bruxelles, Bruxelles, 2006.• GUILLAUME A., MEGANCK M., Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles, 21,Auderghem, Direction des Monuments et des Sites, Bruxelles, 2010.• SCHREYERS L., Auderghem, chemins faisant, Bruxelles, 2003.• SCHREYERS L., Auderghem, entre ville et Soignes, Bruxelles, 1998.

à la carteAuderghemAuderghem,entre ville et forêtLe nom d’Auderghem, littéralement« ancien domaine », apparaît pour lapremière fois en 1251. La communed’Auderghem n’a été fondée qu’en1863. Avant cette date, Watermael,Boitsfort et Auderghem ontlongtemps constitué une seuleentité administrative. Watermaelprésentait un caractère essentiellementagraire, alors qu’à Boitsfort,l’exploitation de la forêt représentait l’activitéprincipale. Auderghem, pour sa part, comptait deux prieurésimportants. La Woluwe est le cours d’eau principal quiparcourt la commune dont l’aménagement de quelquesgrands axes de jonction a profondément modifié laphysionomie. Les abords de ces artères ont vu fleurirauberges, fermes, habitations et entreprises detoutes tailles. En 1863, Auderghem comptait quelque1.600 habitants. La commune a connu une véritable explosiondémographique après la Seconde Guerre mondiale.Le 1 er septembre 2011, elle comptait 31.827 habitants.Aujourd’hui, la commune constitue l’une des portes d’accèsmajeures à la capitale. Elle compte à la fois des zonesrésidentielles verdoyantes, des quartiers fortementurbanisés et des quartiers de bureaux. Mais Auderghemsurprend par-dessus tout par son patrimoine de réputationinternationale (Val Duchesse, Rouge-Cloître).Rédaction, recherches et iconographieIsabel Vermote avec la collaborationde Geneviève LacroixComité d’accompagnementAnne-Sophie Walazyc, Cabinet du Ministre-PrésidentDider Gosuin, Bourgmestre de la communede Watermael-BoitsfortLouis Schreyers, auteur d’ouvrages surl’histoire localeCoordinationPaula Dumont, Direction des Monuments et des SitesRelectureMichèle Herla et Brigitte Vander Brugghen,Direction des Monuments et SitesAutres illustrationsAlfred de Ville de Goyet, Direction des Monumentset des SitesCh. Bastin & J. Evrard © Ministère de la Régionde Bruxelles-CapitaleCartes: Bruxellesl Urbis ®© - Distribution:CIRB av. des Arts 20, 1000 BruxellesMarcel Vanhulst, Ministère de la Régionde Bruxelles-CapitaleCollection Dexia Banque-Académie royalede Belgique- Région de Bruxelles-CapitaleCollection de la commune d’AuderghemCollection Louis SchreyersRemerciementsLe Collège des Bourgmestre et Échevinsde la commune d’Auderghem, Ingrid Venier,Vincent VanhammeGraphismewww.generis.beImpressionDereume printing© Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Direction des Monuments et Sites,CCN – Rue du Progrès 80 – 1035 Bruxelles – éditeur responsable P. PiéreuseDépôt légal D/2012/6860/004. Cette carte-promenade est distribuée gratuitement.

BEAULIEUAuderghemà la carteLeBOULEVARD GÉNÉRAL JACQUESAV. DES VOLONTAIRESCHAUSSÉE CHAUSSÉE DE DE EBOULEVARD VARD DU DU TRIOMPHEVBOULEVABOULEVARCEAV. CH. MADOUXCLOSLUCIEN OUTERSRIOMPHEDELTAAV. DU PAEPEDELLESQUAREBARONROBERTHANKARHANKARAV. J. SMETSR. DES TROIS PONTSR. JOSEPH LO MR. JULES COCKXBAERTAV. CHARLES MICHIELSAV. DE TERCAV. GABRIEL ÉMILE LEBONSQUAREJEAN-BAPTISTEDE GREEFAV. A. DROUARTCHAMP DETERCOIGNEAV. DES ABLETTESAV. DR. E. CORDIERR. DES PAYSAGISTESBOULEVARD DES INVALIDESR. MAURICE CHARLENTAV. DU CHANT D'OISEAUR. VALDUCPLACETH.BALISR. G. DEKELVERAV. J. COLINAV. DE BEAULIEUAV. DES PARADISIERSALLÉE DES COLZASE411AV. VANDROMMEAV. H. STRAUVENAV. DES MEUNIERSAV. L. CLESSEÊCHERIESR. VALDUCE411SENTIERMELATICLOSDU TRÈFLEAV. DES TRAQUETSAV. DU KOUTERCHAUSSÉE DE WAVRER. A. SWEVERSAV. DE LA HOULETTECHÉE. DE WATERMAELAV DES CITRINELLESAV. ISODORE GEYSKENSCLOSPAULDELFORGEAV. LOUIS DEHOUXAV. DES MARTINETSAV. GUSTAVE DEMEYAV. DES BÉCASSINESR. DE LA VIGNETTEDEMEYCLOSDESMÉSANGESAV. DES MÉSANGESAV. DU KOUTERAV. HENRI DE BROUCKÈRER.R. DE L'APPLICATIONÉC DESOLIERSAV. ED. VAN NIEUWENHUYSER. ROBERT WILLAMEAV. G. CROCKPLACEEDOUARDPINOYVal Duchesse : une histoire mouvementéeDRÈVELOUISACHAUDOIRR. A. VANDERGOTENAV. G. DEMEYAV. THÉO VANPÉAV. DES ARUMSAV. DU PARC DE WOLUWEAV. TEDESCOPLACEFÉLIXGOVAERTROND-POINTDU SOUVERAINBOULEVARD DU SOUVERAINPARCLUXORCLOS A.CROMMELINCKSABLIÈREAV. DESNÉNUPHARSSQUARE DUSOUVERAINAV. DE LAR. E. STEENOR. DE LAPENTER. DU VIEUX MOULINPLACECOMMUNALED'AUDERGHEM CLOS DUBERGOJER. JACQUES BASSEMAV. CH. LEMAIREILLAGEOISR. DU MOULIN À PAPIERBOULEVARD DU SOUVERAINR. DU VCHAUSSÉE DE WAVREPROMENADE DU BERGOJEAV. HERRMANN-DEBROUXAV. DANIEL BOONAV. RENÉ STEVENSDRÈVE JOSEPHVANDERBORGHTAV. L. VERCAUTERENAV.JOLÉCLOS DESTROISFONTAINESAV. DES FRÈRES GOEMAERECIMETIÈRED’AUDERGHEMPLACEANDRÉDUCHÊNECARREFOURSAINTE-ANNEAV. WALCKIERSSQUARESACRÉ-COEURDRÈVE DESMADONESPARC EXPERIMENTALJEAN MASSARTR.J.B.VANNYPENR. ALBERT MEUNIERR. A. DEWINTERDRÈVE DU RENARDCHAUSSÉE DE WAVREAV. HUGO VAN DER GOESCLOS DUBLANKEDELLEAV. ISIDORE GÉRARDCHAUSSÉE DE TERVUEREN CHAUSSÉE DE TERVUERENAV. JOSEPH CHAUDRONAV. G. VAN NEROMV. J. ACCENTR. F. VAN D EVELDEAV. VALDUCHESSER. É. ROTIERSAV. JEAN VAN HORENBEECKDRÈVE DU PRIEURÉDRÈVE DU ROUGE-CLOÎTRESQUAREANTOINEVANLINDTAV. CARDINAL MICARACHEMIN DE PUTDAELAV. SAINTE-ANNEAV. DES HÉROSAV. JEAN_FRANÇOIS LEEMANSAV. V. TAHONAV. P AUL VANDEN TH ORENLe premier prieuré dominicain des Pays-Bas fut édifié par Alix (Adélaïde) de Bourgogne,duchesse de Brabant, en 1262. Au XV e siècle, le prieuré de Val Duchesse, entouré de fermes,d’habitations et de moulins, était très prospère. Le couvent fut détruit durant les guerresde religions (1562-1563). Il fut reconstruit et retrouva son lustre d’antan, mais l’ordre futdissout en 1784 par l’empereur Joseph II. L’église et bon nombre de ses constructionsannexes furent détruites au XIX e siècle. Au début du XX e siècle, Charles Dietrich restauraentre autres les vestiges du quartier agricole (aujourd’hui appelé le prieuré) et la résidencede la prieure. Le Val Duchesse est régulièrement le théâtre d’importantes négociations,comme le Traité de Rome (1957). Le site revêt dès lors un rôle symbolique dans l’histoireeuropéenne et la politique nationale.R. DU ROUGE-CLOÎTRER. R. CHRISTIAENSAV. CHARLES SCHALLERDRÈVE DU COMTE DE FLANDREAV. COLONEL DAUMERIECHEMIN DES TROIS COULEURSHERMANN-DEBROUXCLOS DESPOMMIERSFLEURISROUGE-CLOÎTREAV. DE TERVUERENR. E. CH. BOUVIERR. DU ROUGE-CLOÎTRECHEMIN DES TROIS FONTAINESDRÈVE DE LA PERCÉECHEMIN DU FONDDE LA SOURDINECHEMIN DE BLANKEDELLECHEMIN DES CHÊNESDRÈVE DU RELAIS DES DAMESDRÈVE DESAUGUSTINSCHEMIN CHEMIN DE DE BLANKEDELLEBLANKEDELLECHEMIN DE DIEPENDELLEFAISANSDES DE CHEMIN DIEPENDELLECHEMINDIEPENDELLEDRÈVE DU RELAIS DES DAMESLa chapelle Sainte-Anne : berceau de la communeUn premier hameau a probablement vu le jour vers le XI e siècle, autour d’unechapelle élevée en l’honneur de sainte Anne. Le petit édifice en grès avec satour carré, percée de meurtrières fait penser à un donjon féodal. Le sanctuairefut longtemps un lieu de pèlerinage très fréquenté où l’on invoquait sainte Annepour des problèmes de stérilité et des maladies de la peau. La chapelle estpromue au rang d’église paroissiale de Watermael au début du XIX e siècle.En 1843, elle perd ce titre au profit de la nouvelle église Sainte-Anne, plusgrande et occupant une situation plus centrale dans la commune. La chapelleest désacralisée la même année et utilisée comme métairie. Plusieursrestaurations se succèdent au début du XX e siècle. Intégrée dans le domainede Val Duchesse, elle appartient à la Donation royale depuis 1939.DRÈVE DES MÉSANGESchâteau de Trois-Fontaines (Dry Borren)Situé dans la forêt de Soignes, le château de Trois-Fontaines est leplus ancien édifice civil d’Auderghem. Le toponyme – qui évoquetrois sources locales dans la forêt – est déjà attesté en 1321, quandun ermite s’y établit. Le château fut construit peu après, commepavillon de chasse, probablement à l’initiative du duc deBrabant Jean III (1313-1355), qui y séjournait durantla saison de la chasse. Durant trois siècles, duXV e siècle jusqu’en 1786, le château servit deROUTE ROUTE DE MONT MONT SAINT-JEANSAINTDRÈVEDES MÉSANGESLOUPSDES DRÈVEPETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DU PRINCEDRÈVE DU PRINCEPETITE DRÈVE DES MÉSANGESrésidence à des gardes forestiers et à desgardes-chasse, et de prison où l’onenfermait les braconniers et lesDRÈVE DE BONNE ODEURCHAUSSÉE DE WAVREAUTOROUTE E411voleurs de bois. De nosjours, seule subsiste lapartie d’habitation.Le Rouge-CloîtreUne autre communauté religieuse s’établitdans un ermitage à la fin du XIV e siècle : leprieuré des chanoines réguliers de Saint-Augustin avec, comme saint patron, saintPaul en Soignes. L’abbaye prendra toutefoisrapidement le nom de « Rouge-Cloître »,en référence au mortier de couleur rougeâtreutilisé lors de la construction des premiersbâtiments ou à un édifice érigé dansune « rode », signifiant « partie défrichéede la forêt » en néerlandais. Elle connutson apogée matériel sous Charles-Quint.L’abbaye possédait à l’époque une bibliothèqueimportante et un atelier de reliureréputé. Elle devint rapidement un des plusgrands prieurés des Pays-Bas. Elle restaépargnée pendant les guerres de religions etfut vendue, et en grande partie démolie, en1786. Une vaste campagne archéologique,qui conduisit à une revalorisation du site,fut entreprise en 2001.Le Rouge-Cloître et ses environs ont de toustemps inspiré artistes et poètes. Le peintreHugo van der Goes (1440-1482) y passales dernières années de sa vie. Plusieurspeintres des XIX e et XX e siècles résidèrentégalement sur le site : Alfred Bastien,Jean-Baptiste Degreef, Léon Houyoux etDésiré Haine. Le splendide environnementde l’abbaye joua également un rôle prépondérantpour d’autres peintres, comme PaulDelvaux et René Stevens. On sait aussi queles poètes Charles van Lerberghe, ÉmileVerhaeren et Fernand Severin aimaient yfaire de longues promenades.

BEAULIEUTOAuderghemà la cartePeuplementBOULEVARD GÉNÉRAL JACQUESAV. DES VOLONTAIRESCHAUSSÉE DE WAVRE EBOULEVARD RD DU DU TRIOMPH TRIOMPHPLACEDE L'AMITIÉAV. CH. MADOUXCLOSLUCIEN OUTERSHANKARTAAV. DU PAEPEDELLESQUAREBARONROBERTHANKARAV. J. SMETSR. DES TROIS PONTSR. JOSEPH LO MR. JULES COCKXBAERTCHARLES MICHIELSAV. DE TERCOIGNEAV. GABRIEL ÉMILE LEBONSQUAREJEAN-BAPTISTEDE GREEFAV. A. DROUARTCHAMP DETERCOIGNEAV. DES ABLETTESR. DES PAYSAGISTESBOULEVARD DES INVALIDESR. MAURICE CHARLENTR. VALDUCPLACETH.BALISAV.R. G. DEKELVERAV. J. COLINALLÉE DES COLZASAV. DE BEAULIEUE411AV. VANDROMMEAV. H. STRAUVENAV. DES MEUNIERSAV. L. CLESSER. DES PÊCHERIESAV. DES TRAR. VALDUCE411SENTIERMELATICLOSDU TRÈFLEAV. DU KOUTERAV. DE LA HOULETTEAV DECHAUSSÉE DE WAVRER. A. SWEVERSCHÉE. DE WATERMAELAV. DESAV. ISODORE GEYSKENSCLOSPAULDELFORGEAV. LOUIS DEHOUXAV. DES BÉAV. GUSTAVE DEMEYR. DE LA VIGNETTEDEMEYCLOSDESMÉSANGES. DES MÉSANGESAV. DU KOUTERAV. HENRI DE BROUCKÈRER.R. DE L'APPLICATIONÉC DESOLIERSAV. ED. VAN NIEUWENHUYSER. ROBERT WILLAMEAV. G. CROCKLa chaussée de Wavre : axe économiquePLACEEDOUARDPINOYDRÈVELOUISACHAUDOIRR. A. VANDERGOTENAV. G. DEMEYAV. THÉO VANPÉAV. DES ARUMSAV. DU PARC DE WOLUWEAV. TEDESCOPLACEFÉLIXGOVAERTROND-POINTDU SOUVERAINL’aménagement de la chaussée de Wavre en 1726 allait avoirune influence considérable sur le développement de la commune.Cette voie de circulation partant de la Porte de Namur, constituait lapremière liaison directe avec Bruxelles. La chaussée devint rapidementl’axe économique de la commune : sablières, moulins, brasseries,teintureries et fours à chaux se regroupèrent le long de l’artère, àproximité de la Woluwe. L’atlas de Ferraris de 1775 indique que desPARCLUXORCLOS A.CROMMELINCKAV. DESNÉNUPHARSSQUARE DUSOUVERAINR. E. STEENOPLACECOMMUNALED'AUDERGHEM CLOS DUBERGOJEAV. DU GRAND-FORESTIERR. DE LAPENTEAV. CH. LEMAIREzones d’habitation ont elles aussi émergé aux alentours de la chausséede Wavre, à hauteur du ruisseau de la Woluwe.BOULEVARD DU SOUVERAINSABLIÈREAV. DE LAR. JACQUES BASSEMILLAGEOISR. DU VIEUX MOULINR. DU MOULIN À PAPIERBOULEVARD DU SOUVERAINR. DU VCHAUSSÉE DE WAVREPROMENADE DU BERGOJEAV. HERRMANN-DEBROUXAV. DANIEL BOONAV. RENÉ STEVENSDRÈVE JOSEPHVANDERBORGHTAV. L. VERCAUTERENAV.JOLÉCLOS DESTROISFONTAINESAV. DES FRÈRES GOEMAERECIMETIÈRED’AUDERGHEMPLACEANDRÉDUCHÊNECARREFOURSAINTE-ANNEAV. WALCKIERSSQUARESACRÉ-COEURDRÈVE DESMADONESPARC EXPERIMENTALJEAN MASSARTR.J.B.VANNYPENR. ALBERT MEUNIERR. A. DEWINTERDRÈVE DU RENARDCHAUSSÉE DE WAVREAV. HUGO VAN DER GOESCLOS DUBLANKEDELLEAV. ISIDORE GÉRARDCHAUSSÉE DE TERVUEREN CHAUSSÉE DE TERVUERENAV. JOSEPH CHAUDRONAV. G. VAN NEROMAV. J. ACCENTR. F. VAN D EVELDEAV. VALDUCHESSER. É. ROTIERSAV. JEAN VAN HORENBEECKDRÈVE DU PRIEURÉDRÈVE DU ROUGE-CLOÎTRESQUAREANTOINEVANLINDTAV. CARDINAL MICARACHEMIN DE PUTDAELAV. SAINTE-ANNEAV. DES HÉROSAV. JEAN_FRANÇOIS LEEMANSAV. V. TAHONAV. P AUL VANDEN TH ORENR. DU ROUGE-CLOÎTRER. R. CHRISTIAENSAV. CHARLES SCHALLERDRÈDRÈVE DU COMTE DE FLANDREAV. COLONEL DAUMERIECHEMIN DES TROIS COULEURSHERMANN-DEBROUXCLOS DESPOMMIERSFLEURISROUGE-CLOÎTREAV. DE TERVUERENR. E. CH. BOUVIERR. DU ROUGE-CLOÎTRECHEMIN DES TROIS FONTAINESDRÈVE DE LA PERCÉECHEMIN DU FONDDE LA SOURDINECHEMIN DE BLANKEDELLECHEMIN DES CHÊNESDRÈVE DU RELAIS DES DAMESDRÈVE DES AUGUSTINSCHEMIN DE DIEPENDELLECHEMIN DE DIEPENDELLECHEMIN DES FAISANSDRÈVE DU RELAIS DES DAMES1863 : un tournant dans l’histoire de la communeLe rôle économique d’Auderghem s’accrut au début du XIX e siècle et les liens avecla commune mère de Watermael se relâchèrent peu à peu. En 1863, Léopold I erpromulgua une loi faisant d’Auderghem une commune indépendante. La premièremaison communale fut installée au centre de l’ancien village (carrefour vallée de laWoluwe/chaussée de Wavre). Les premiers trains de la ligne Bruxelles-Tervurencirculent sur son territoire en 1881. La gare d’Auderghem se trouvait sur l’actuelleplace Govaert. Aujourd’hui, l’ancienne voie ferrée a été convertie en cheminde promenade pédestre et cycliste très prisé, véritable oasis de paix entre lesdifférents axes routiers.CHprogressifPendant la deuxième moitié du XIX e siècle, le centre s’est progressive mentétendu en direction de Val Duchesse et de la chapelle Sainte-Anne(via la rue du Vieux Moulin) et de la chaussée de Tervueren. La chausséede Wavre est longtemps restée le pôle d’attraction principal pour les nouveauxhabitants et les entreprises. Une fabrique de munitions, baptisée Marga, s’estmême installée le long de cette artère, près de l’étang du Rouge-Cloître, en 1898.Cette usine a inspiré le nom du quartier du Transvaal, où vivaient ses ouvriers.Elle fournissait en effet des cartouches et des munitions aux colons du Transvaal(Afrique du Sud) durant la deuxième guerre des Boers (1899-1902). Au début du XX e siècle,le quartier se développa autour de la rue du Transvaal, aujourd’hui rue Albert Meunier.Des ouvriers de la fabrique de munitions, des lavandières et des repasseusesvinrent s’y installer. Les environs de la cité-jardin Van Lindt furent aménagésaprès la Première Guerre mondiale et l’on y construisit quelquequatre-vingts habitations (dans le triangle entre la chausséede Wavre, la rue Meunier et l’avenue Goemaere).ROUTE ROUTE DE MONT MONT SAINT-JEANDRÈVE DES MÉSANGESPETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DU PRINCECHAUSSÉE DE WAVREAUTOCHEMIN CHEMIN DE DE BLANKEDELLBLANKEDELLAUTOROUTE E411T ROUTE E411PETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DES LOUPSDRÈDRÈVE DU PRINCEDRÈVE DE BONNE ODEURPeinture, glace et bièreFirme Ligot (1773) – chaussée de Wavre 1314En 1846, le baron de Cartier créa uneentreprise commercialisant de la peintureantirouille. La firme vendit cette peinturejusqu’en Amérique, en Chine et en Russie.Le client le plus célèbre de la société fut sansconteste Gustave Eiffel, qui utilisa la peinturepour traiter la tour Eiffel… L’entreprise changeade propriétaire en 1900. Désormais baptiséeLes Usines Ligot, l’entreprise a diversifiéson assortiment de produits (papier peint,revêtements de sol, tissus…).Glacières (1874) – chaussée de Wavre1013-1015L’entrepreneur-maçon J.P. Sommereyns construisitune première glacière souterraineen 1875 et une seconde en 1894, afin deconserver de la glace naturelle. Ses fils firentédifier l’usine à glace Glacières royales audessusdes caves. La glace qui y était produiteservait essentiellement à la réfrigération dedenrées alimentaires. Avec l’avènement desréfrigérateurs industriels et privés, les glacièrestombèrent en désuétude. Elles accueillentaujourd’hui des événements culturels. La glacièredu Rouge-Cloître fut, elle aussi, construite parla famille Sommereyns.la bière. Elle emprunte son nom à un pavillonde chasse du XVI e siècle, situé plus à l’ouest,sur l’actuel territoire d’Etterbeek. La brasseriea été un employeur important. Elle fut démanteléeen 1968 et, en 1989, un violent incendieravagea le dépôt de bois installé sur le site. Lelieu connaît aujourd’hui un certain renouveaugrâce à la construction d’une centaine d’habitationset de quelques grandes surfaces.La brasserie La Chasse royale (1878) –chaussée de Wavre 1130En 1878, Alfred-Casimir Madoux fonda lacélèbre brasserie La Chasse royale, quiproposait des bières régionales telles quele Bock, le Faro, le Lambic ou la Gueuze. Labrasserie utilisait la glace provenant desGlacières royales pour assurer la fraîcheur de

DEMEYAuderghemà la carteChâteaux,BOULEVARD GÉNÉRAL JACQUESAV. DES VOLONTAIRESCHAUSSÉE USSÉE DE DE WAVRWAVREEBOULEVARD VARD DU DU TRIOMPHETRIOMPHEBOULEPLACEDEL'AMITIÉCLOSLUCIEN OUTERSAV. CH. MADOUXOMPHEDELTAAV. DU PAEPEDELLESQUAREBARONROBERTHANKARHANKARAV. J. SMETSR. DES TROIS PONTSR. JOSEPH LO MR. JULES COCKXBAERTAV. GABRIEL ÉMILE LEBONSQUAREJEAN-BAPTISTEDE GREEFAV. A. DROUARTCHAMP DETERCOIGNER. DES PAYSAGISTESR. MAURICE CHARLENTR. VALDUCBOULEVARD DES INVALIDESPLACETH.BALISAV.R. G. DEKELVERAV. J. COLINALLÉE DES COLZASE411ULIEUAV. VANDROMMEE411AV. DU KOUTERAV. H. STRAUVENAV. DES MEUNIERSAV. L. CLESSE. DES PÊCHERIESDe Beaulieu au BlankedelleS MAV. DES TRAR. VALDUCSENTIERMELATICLOSDU TRÈFLEAV. DE LA HOULETTEAV DECHAUSSÉE DE WAVRER. A. SWEVERSCHÉE. DE WATERMAELAV. DESAV. ISODORE GEYSKENSCLOSPAULDELFORGEAV. LOUIS DEHOUXAV. DES BÉAV. GUSTAVE DEMEYR. DE LA VIGNETTEOSDES. DES MÉSANGESAV. DU KOUTERAV. HENRI DE BROUCKÈRER.R. DE L'APPLICATIONÉC DESOLIERSAV. ED. VAN NIEUWENHUYSER. ROBERT WILLAMEAV. G. CROCKPLACEEDOUARDPINOYDRÈVELOUISACHAUDOIRR. A. VANDERGOTENAV. THÉOAV. DU PARC DE WOLUWEAV. TEDESCOCLPLACEFÉLIXGOVAERTROND-POINTDU SOUVERAINBOULEVARD DU SOUVERAINAV. G. DEMEYSABLIÈREAV. DESNÉNUPHARSSQUARE DUSOUVERAINAV. DE LAR. E. STEENOR. DE LAPENTER. DU VIEUX MOULINPLACECOMMUNALED'AUDERGHEM CLOS DUBERGOJER. JACQUES BASSEM. CH. LEMAIREBOULEVARD DILLAGEOISR. DU MOULIN À PAPIERR. DU VCHAUSSÉE DE WAVREPROMENADE DU BERGOJEAV. HERRMANN-DEBROUXAV. DANIEL BOONAV. RENÉ STEVENSDRÈVE JOSEPHVANDERBORGHTAV. L. VERCAUTERENAV.JOLÉCLOS DESTROISFONTAINESAV. DES FRÈRES GOEMAERECIMETIÈRED’AUDERGHEMPLACEANDRÉDUCHÊNECARREFOURSAINTE-ANNEAV. WALCKIERSSQUARESACRÉ-COEURDRÈVE DESMADONESPARC EXPERIMENTALJEAN MASSARTR.J.B.VANNYPENR. ALBERT MEUNIERR. A. DEWINTERDRÈVE DU RENARDCHAUSSÉE DE WAVREAV. HUGO VAN DER GOESCLOS DUBLANKEDELLEAV. ISIDORE GÉRARDCHAUSSÉE DE TERVUEREN CHAUSSÉE DE TERVUERENAV. JOSEPH CHAUDRONAV. G. VAN NEROMV. J. ACCENTR. F. VAN D EVELDEAV. VALDUCHESSER. É. ROTIERSAV. JEAN VAN HORENBEECKDRÈVE DU PRIEURÉDRÈVE DU ROUGE-CLOÎTRESQUAREANTOINEVANLINDTAV. CARDINAL MICARACHEMIN DE PUTDAELAV. SAINTE-ANNEAV. DES HÉROSAV. JEAN_FRANÇOIS LEEMANSAV. V. TAHONAV. P AUL VANDEN TH ORENDe nombreux nouveaux quartiers apparaissent durant la première moitié du XX e siècle,notamment suite à l’aménagement du boulevard du Souverain. Le premier d’entre eux,le quartier Saint-Julien, se stucture vers 1910 autour de l’église éponyme, remplacée en 1965par l’église de l’avenue Lebon. Le quartier Pinoy se développe, quant à lui, à partir de 1925 avecl’aménagement de la place Pinoy et de cinq rues adjacentes. En 1931, l’avenue Beaulieu reçoitsa dénomination actuelle et le quartier s’urbanise. Le quartier du Blankedelle est aménagévers la même période avec le lotissement des avenues Schaller et Van Horenbeeck actuelles.Henri Lacoste, un des architectes Art Déco majeurs, se construit sur cette dernière une habitationremarquable. Le Blankedelle se développe surtout à partir des années 1960-1970. L’égliseparoissiale moderne, Notre-Dame du Blankedelle se dresse au centre du quartier. La cité-jardinTen Reuken toute proche a été aménagée dans les années 1950. Un nouveau quartier de villasse développe sur la partie auderghemoise du plateau du Chant d’Oiseau.R. DU ROUGE-CLOÎTRER. R. CHRISTIAENSAV. CHARLES SCHALLERDRÈVE DU COMTE DE FLANDRE. COLONEL DAUMERIECHEMIN DES TROIS COULEURSHERMANN-DEBROUXCLOS DESPOMMIERSFLEURISROUGE-CLOÎTREAV. DE TERVUERENR. E. CH. BOUVIERR. DU ROUGE-CLOÎTRECHEMIN DES TROIS FONTAINESDRÈVDRÈVE DE LA PERCÉECHEMIN DU FONDDE LA SOURDINECHEMIN DE BLANKEDELLECHEMIN DES CHÊNESDRÈVE DU RELAIS DES DAMESDRÈVE DES AUGUSTINSCHEMIN CHEMIN DE DE BLANKEDELLBLANKEDELLCHEMIN DE DIEPENDELLEFAISANSDES DE CHEMIN DIEPENDELLECHEMINDIEPENDELDRÈVE DU RELAIS DES DAMESmanoirs et villasDès le XIX e siècle, la commune attire de riches des Bruxellois aisés et des notables qui yconstruisent des manoirs et des châteaux. Le domaine du château Sainte-Anne connaîtainsi quelques propriétaires de renom : le bourgmestre Henri de Brouckère et le négocianten textiles prospère Charles Waucquez, probablement le maître d’ouvrage de l’édificeactuel. De nos jours, le château néoclassique abrite un club d’affaires international.En 1910-1912, François Malfait construit pour la duchesse de Croÿ, princesse d’Arenberg,un château qui évoque à bien des égards le Petit Trianon de Versailles, à proximité de laforêt de Soignes. L’édifice, par la suite appelé La Solitude, est aujourd’hui le sièged’une confédération sportive internationale. À partir des années 1930, le carrefourSainte-Anne voit se développer, dans un cadre de verdure, un quartier desomptueuses villas de style champêtre, recouvertes de toits de chaume.Auderghem, porte stratégique de BruxellesEn 1973, à la demande des autorités nationales, l’autorouteBruxelles-Namur est prolongée par un viaduc urbain qui traversele territoire d’Auderghem. Sa construction nécessite la démolitiond’habitations et la suppression de rues dans les quartiers du Transvaal,Pinoy et Beaulieu et le percement d’une trouée dans la forêt de Soignes.Les quartiers environnants perdent bon nombre d’habitants. À la même époque,l’aménagement de la ligne de métro – qui compte cinq stations sur le territoirede la commune (Hankar, Delta, Beaulieu, Demey et Herrmann-Debroux) – va quantà lui attirer de grandes entreprises qui érigent leurs sièges le long des grands axesentre le boulevard du Triomphe, Delta et le square Van Lindt. La commune porteaujourd’hui encore les cicatrices urbanistiques de cette opération d’envergure.Les grandes artères routières et le trafic automobile croissant pèsentlourdement sur ces quartiers. La commune ne s’est que récemmentremise de l’exode de ses habitants de jadis. Au début des années1990, une série d’institutions européennes ont été transféréesROUTE DE MONT MONT SAINT-JEANDRÈVE DES LOUPSDRÈVE DES MÉSANGESdu quartier Schuman vers le quartier Beaulieu, optantde la sorte pour une architecture novatrice etcontemporaine.PETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DU PRINCEDRÈVE DU PRINCEPETITE DRÈVE DES MÉSANGESDRÈVE DE BONNE ODEURLe jardin expérimental Jean MassartCe jardin botanique fut aménagé en 1922 enbordure de la forêt de Soignes par Jean Massart(1865-1925), professeur à l’Université libre deBruxelles (ULB), botaniste et pionnier de laprotection de la nature en Belgique. Le parcest situé à l’angle de la chaussée de Wavre etde la drève du Rouge-Cloître. D’une superficiede cinq hectares, il est la propriété de laRégion de Bruxelles-Capitale et offre uncadre idéal pour la formation scientifique desétudiants en agronomie et en botanique.L’arboretum réunit des essences d’arbresindigènes et exotiques importantes. L’espacepossède un grand verger peuplé d’arbresfruitiers remarquables et un jardin riche de600 variétés de plantes médicinales. La zonehumide qui s’étend le long du ruisseau duRouge-Cloître est d’une qualité exceptionnelleet vise à la conservation de la flore sauvagecaractéristique des zones humides, pour desraisons à la fois didactiques et esthétiques.Le marais est alimenté par des sources etde petits étangs locaux reliés aux étangs duRouge-Cloître. Deux stations météo installéesdans le jardin permettent de réaliser desrecherches scientifiques, portant sur lestempératures, le taux d’humidité et la qualitéde l’eau de pluie.Chaussée de Wavre 1850 − du lundi au vendredi,de 9h à 17h

Promenade 1Au cœur de la communeDAAu départ de la chaussée de Wavre, le cœur ancestral de lacommune, nous nous promenons le long de l’ancienne voie dechemin de fer et de la maison communale et nous arrivonsdans une des rues les plus étroites de Bruxelles. Sur lechemin, nous découvrons trois styles de constructiondistincts de l’architecture scolaire.Plan à l’intérieur du rabatDépart: chaussée de Wavre 1564Bus 34 (Valduc)Arrivée: rue des Villageois, centre sportifBus 34 (Auderghem Shopping)Durée: environ 2h& Chaussée de Wavre 1564,rénové en 1965 par l’arch.P. Van der SlayenDepuis 1908 la Société Delplans’est spécialisée dans la constructionde cheminées en marbre et defeux ouverts. Cette façade estune publicité grandeur naturepour ses activités. Bien qu’elle datedes années 1960, la façade évoquel’entrée d’un temple romain,avec un fronton, un entablementet des colonnes corinthiennesà feuilles d’acanthe.é Chaussée de Wavre 1540,arch. Simon, 1911Cette habitation possède une façadejoliment travaillée, revêtue d’unenduit et décorée de joints aveugles,suggérant des pierres blanchesornées de guirlandes. Les baiesprésentent une forme spéciale« en anse de panier ». Observezaussi les détails de la menuiserieou le balcon en fer forgé et l’impostedu portail en verre martelé.“ Rue de l’Application 19,arch. Ed. Delplan?, 1924Cette habitation élégante datant de1924 est un exemple typique du styleBeaux-Arts, inspiré de l’architecturefrançaise du XVIII e siècle. Cette façadecaractéristique, réalisée en pierre blanche,se pare d’un bow-window sur toute salargeur. Cette ondulation se retrouve parailleurs dans les menuiseries. Parmi lesautres éléments marquants, mentionnonsla porte vitrée en fer forgé et les fenêtresà guillotine au rez-de chaussée.‘ Rue des Écoliers 24-30,arch. M. Straatman, 1923Cet ensemble est manifestement l’œuvred’un seul et même architecte. Les façadesont une structure identique et sontdis po sées en miroir, deux par deux. Lavariation joue sur la couleur de la brique.L’architecte a également apporté une touchedécorative sous la forme d’un petit motifen losange, repris sur les quatre façades.Regardez attentivement les portes. Troissont d’origine, voyez-vous lesquelles ?N os 24, 26 et 30.‘( (( Centre scolaire du SouverainRue des Écoliers 1a etrue Robert Willame 25,arch. Henri Jacobs, 1912L’architecte Henri Jacobs a construitplusieurs écoles pour l’enseignementofficiel en région bruxelloise.Il s’agissait souvent de complexesscolaires réunissant plusieurs niveauxd’enseignement. Il avait coutumede combiner les idées nouvelles del’époque en matière d’architecturescolaire avec un grand sens del’esthétique et collaborait souventavec des artistes chargés de ladécoration. Il était convaincu qu’unenvironnement de qualité a uneinfluence positive sur les enfants. Il aréuni ici une école maternelle, une écolede filles et de garçons, une école d’artsménagers et une école de dessin. Commel’indique l’inscription au-dessus del’entrée, nous nous trouvons ici devantce qui était jadis l’école de garçons.Observez aussi la forme élégante de lamarquise, typique du style Art nouveaude Jacobs. La cour de récréation montred’emblée qu’il s’agit d’une école, maisl’immeuble de la rue Robert Willameressemble plus à une villa en bordde mer ou à une maison de campagne.Sa cohérence découle de la maçonneriedécorative associant différentescouleurs de briques. Le bâtimenta été restauré et agrandi de manièretrès harmonieuse par les architectesG. Piron et D. Dielens en 1998.Aujourd’hui, ces bâtiments accueillentégalement une école de cirque et uneacadémie de musique ! Poursuivez lapromenade jusqu’à l’autre entrée,rue Robert Willame.§ Rue Robert Willame n os 1-15,arch. Joris, 1928Identifiez-vous ici la main d’un seularchitecte ? Au fil des ans, ces maisonsont quelque peu perdu de leur unitésuite à différentes adaptations.Le numéro 3 a même été remplacé parune nouvelle habitation. Nous retrouvonstoutefois bon nombre d’élémentscommuns dans cet ensemble d’habitationsindividuelles de l’entre-deux-guerres :les moulures de portes et de fenêtresen escalier, les encorbellements auxétages, les toits mansardés, le motif dela clé de voûte. Plus frappant peut-être,l’immeuble à appartements sur l’angleprésente lui aussi une série desimilitudes et si vous observez lespremières habitations sur la chausséede Wavre, vous retrouvez à nouveau desrappels. Manifestement, on peut y voirla personnalité d’un même architecte…è Chaussée de Wavre 1604-06,fin du XVII e siècleCes deux maisons avec leurs jardinetsà l’avant attirent d’emblée le regard.Elles sont bien plus anciennes queles autres habitations. Elles formaientvraisemblablement une fermeindépendante intégrée au domainedu Rouge-Cloître. L’ensemble fut scindéen deux habitations séparées au débutdu XX e siècle. Le numéro 1606 futrénové en 1925 par l’architecteE. Haddad dans un style trèstraditionnel pour l’époque. Avec leurstoits en bâtière, leurs façades en pierreblanche et leur vitrages ornés de lions,elles contrastent vivement avecl’immeuble à appartements Art Décode l’autre côté de la chaussée.&阧 § è

Promenade 1! ! !àà)Mais indépendamment de cela,on constate au premier regardqu’elles sont plus anciennes que lachaussée de Wavre proprement dite.Décelez-vous un indice ?Elles sont situées en retrait par rapport à l’alignement actuel.Nous gravissons un petit chemin à droitede ces deux maisons et arrivons ainsi dansla rue Antoine Vandergoten. Nous suivonsà droite une partie du tracé de l’ancienchemin de fer Bruxelles-Tervuren re convertien promenade pédestre et cyclisteen 2000. Juste avant un pont métalliqueélégant, nous redescendons par la gauchevers l’avenue du Parc de Woluwe.! Avenue du Parc de Woluwe 42 −Avenue des Mésanges,arch. Victor Creten, 1922Cette habitation en style cottage sedresse dans un jardin hors du commun.Le long de l’avenue du Parc de Woluwe,nous découvrons une entrée en forme derocher pourvue d’une belle grille en ferforgé. Derrière celle-ci, un chemin sinueuxgrimpe vers une maison dont nousn’apercevons qu’une partie à traversun feuillage épais. Remarquez aussila cabane arboricole un rien à l’ouest.Même la haie a été taillée selon uneforme inhabituelle. L’endroit semble toutdroit sorti d’un conte de fées. La maison sevoit mieux depuis l’avenue des Mésanges.Elle repose sur un étage de soubassementpour compenser la pente du terrain.À gauche, une véranda donne sur le jardin.Certains détails comme les fenêtres àcroisillons, les volets, le toit en bâtière avecses lucarnes et la porte surmontée d’uneimposte ronde soulignent l’atmosphèresingulière que dégage la bâtisse.Nous faisons demi-tour en directionde l’avenue du Parc de Woluwe etapercevons, à hauteur du numéro 38,un coin de l’habitation modernisteclassée de l’architecte Lucien François,construite en 1927.Nous réempruntons la promenade del’ancien chemin de fer, direction Woluwe.À hauteur des deux colonnes allongées,sur la droite, nous tournons à droite etdébouchons sur la place Félix Gevaert.La construction de la ligne de chemin defer Bruxelles-Auderghem a été entaméeen 1877. Plus tard, elle serait prolongéejusqu’à Tervuren. La gare d’Auderghema été édifiée à proximité de la placeGovaert et inaugurée en 1881.Elle fut détruite par un incendie en1972. Aujourd’hui, le site de l’anciennegare est occupé par « l’Autre Ecole ».ç L’Autre École, place Felix Govaert 1,arch. Yves Lepère, 1997Observez la forme du bâtiment !L’école perpétue le souvenir de la gared’Auderghem. Sa conception évoque unwagon, reconnaissable aux travées dela façade et à la forme arrondie de latoiture zinguée. Le bâtiment est profondde sept mètres à peine. Les pièces sontdonc disposées côte-à-côte, commeles compartiments d’une voiture-lit.La lumière y pénètre généreusementgrâce aux nombreux carreaux en verre.Aucun détail n’a été laissé au hasard.à Place Félix Govaert 8,début du XX e siècleCet immeuble remarquable de stylemauresque était à l’origine un internatpour jeunes filles. Ce style se caractérisepar ses baies, groupées par trois,surmon tées par des arcs outrepassés.Au premier étage, nous distinguons uneloggia telle qu’on en rencontre égalementdans les palais vénitiens. Les trois arcsreposent sur des colonnettes en fonteornées de motifs en rosace. À l’origine,la façade était plus colorée et décorée debandeaux d’enduit horizontaux. Le bâtimenta été rénové en 1998 par le bureaud’architectes ASSAR et est aujourd’huisubdivisé en trois appartements.) Avenue Tedesco 35, 37 et 37bis,arch. Devigne, 1921, 1925, 1928,L’avenue Tedesco, aménagée en 1882,reliait la gare au centre d’Auderghem(actuel carrefour boulevard duSouverain/chaussée de Wavre) etcomptait à l’époque 350 mètres de plusqu’aujourd’hui ! Ces maisons en briquede style éclectique avec leur pignon àredans paraissent plus anciennes qu’ellesne le sont. Hormis le fait qu’une desfaçades a été repeinte, perdant ainsises couleurs d’origine, de nombreuxdétails authentiques ont été conservés,comme les portes et la menuiserie. Nousapercevons des trous de boulin dans lehaut de la façade. Ces points d’ancrageservent à la pose d’un écha faudagedestiné aux travaux de toiture. Le bâtimentallongé surmonté d’une cheminéeblanche indique que le lieu abritaitjadis une activité (semi-)industrielle.- Avenue Tedesco 22,arch. André Levecque, 1935L’architecte de cet immeuble àappartements moderniste joue avecavec des contrastes chromatiques vifs,des formes géométriques massiveset des éléments en saillie. La cornicheproéminente, les registres de fenêtrescontinus et l’appareil de la maçonnerieen brique soulignent l’horizontalitédu bâtiment. L’architecte a égalementprêté une grande attention aux détails.Observez par exemple les entrées et lesocle en mosaïque noire.a Avenue Tedesco 1,arch. L.E.R. Berlaimont, 1935L’appartement comme formed’habitation fait progressivement sonapparition après la Première Guerremondiale. Il offre toute une séried’avantages pratiques et répond à unmode de vie « moderne » et dynamique.Les architectes se sont concentrés sur lesformes et les lignes. Cette parcelle d’angledonnant sur le boulevard du Souverainse prêtait à l’érection d’un immeubleà appartements particulièrementexpressif. L’enduit blanc uniforme metmagnifiquement en valeur le jeu desvolumes. Avec ses grandes baies vitrées,la façade laisse pénétrer généreusementla lumière et offre une belle vue surl’extérieur. Les hublots évoquent lespaquebots qui permettaient à l’époquede faire de lointains voyages.Nous traversons le boulevard duSouverain et poursuivons notreparcours vers la droite, jusqu’à lamaison communale.z Maison communale et centreculturel, boulevard du Souverain175, arch. Goffay, Vermeulen et VanAntwerpen, 1968-1970Ce bâtiment en forme de T, datant dela fin des années 1960, abrite les servicesde la commune et un centre culturel.çà- -a

Promenade 1Promenade 2Au fil des châteaux et des villaszLe mur en béton extérieur du centreculturel présente un aspect ajouré en nidd’abeilles, typique de l’époque. Il estflanqué de part et d’autre d’une galeriecouverte. L’édifice est entouré d’une zoneverte où trône, à l’avant, une œuvre d’artde l’architecte et sculpteur bruxelloisJacques Moeschal (1913-2004). Poséetelle une balise, ses formes et ses lignesrappellent celle de la maison communale !On notera au passage que l’entréeprincipale de la maison communalene se situe pas sur le prestigieuxboulevard du Souverain, mais dansla rue Idiers, parallèle à celui-ci.Nous revenons sur nos pas et faisonshalte devant le Lutgardiscollege.e Chapelle Champagnat, avenue dela Sablière 2, arch. Ch. Veraart, 1912L’institut du Sacré-Cœur (plus tardcollège Champagnat et aujourd’huiLutgardiscollege) a été créé grâceaux fonds du négociant en textilesCharles Waucquez, propriétairedu château Sainte-Anne. Adosséeau Lutgardiscollege, la chapelleChampagnat, de style néogothique,a été construite au moyen d’unecombinaison de pierre de Gobertange,de grès et de pierre bleue. La chapellepossède une très jolie rosace et un arcogival décoré, dont le tympan richementcoloré représente la vierge Marie assisesur un trône avec l’enfant Jésus et deuxanges. Le contraste frappe avec l’écolecommunale d’Henri Jacobs bâtie lamême année, découverte au débutde la promenade!Nous faisons le tour du Lutgardiscollegeet prenons à gauche dans la rueÉmile Steno. À hauteur du numéro 17,zznous empruntons une ruelle étroite, surla droite. Nous traversons en diagonalela rue du Vieux Moulin et nous nousengageons dans la rue de la Pente.r Rue du Vieux MoulinLa rue du Vieux Moulin est une ruehistorique parmi les plus anciennesd’Auderghem, par sa proximité avecle ruisseau de la Woluwe, aujourd’huien grande partie voûté. En 1863,la rue comptait près de 500 habitants(30% de la population totale dela commune) et 78 maisons. Denombreuses blanchisseries étaientinstallées aux alentours du ruisseau dela Woluwe et de la rue du Vieux Moulin.Les dernières ont subsisté jusqu’aprèsla Seconde Guerre mondiale. Le nom dela rue rappelle le moulin à eau construità la fin du XIII e siècle par le prieuré deVal Duchesse. Le moulin fut utilisé pourla mouture du grain jusqu’en 1918.Les derniers vestiges furent démolisvers 1967 et firent place à un immeubleà appartements.t Rue de la PenteCette ruelle étroite qui serpente entrede petites maisons ouvrières, franchit ladéclivité entre la rue du Vieux Moulin etla rue des Villageois, direction égliseSainte-Anne. Ces petites habitations enbriques servaient jadis de logis aux ouvrierset ouvrières des blanchisseries. De nosjours, cette activité si typique d’Auderghema totalement disparu du paysage.Au début de la ruelle, vous distinguezquelques petites constructions isolées.Quel était leur usage ?Il s’agit de toilettes situées de l’autre côté de la ruelle,indépendantes des maisonnettes.DANous parcourons à présent les quartiers résidentiels et verdoyantsd’Auderghem. Deux anciens prieurés, Val Duchesse et le Rouge-Cloître,nous conduisent en direction de la forêt de Soignes, le cœur vert deBruxelles. En chemin, nous faisons halte devant quelques châteaux etdemeures prestigieuses et achevons notre périple dans le quartier duTransvaal où nous découvrons quelques habitations Art Déco remarquables.Plan à l’intérieur du rabatDépart: boulevard du Souverain 259 (entrée principale de Val Duchesse)Tram 94 (Rond-point du Souverain)Arrivée: avenue ChaudronMétro (Herrmann-Debroux) - Bus 41 (Schoonejans)Durée: environ 2h& Prieuré de Val Duchesse,boulevard du Souverain 259,arch. A. Roosenboom, 1915Le domaine de Val Duchessefut pendant des siècles la propriétéde l’ordre des dominicaines.Il se compose d’un vaste parc vallonnéde 25 hectares traversé par leruisseau de la Woluwe et comprenddifférents bâtiments, dont le châteauavec son pavillon d’entrée, le chaletnorvégien, la chapelle Sainte-Anneet le prieuré. Il appartient aujourd’huià la Donation royale. L’ensembledes bâtiments que l’on appelleaujourd’hui le prieuré a pris sonaspect actuel à l’initiative de sonpropriétaire précédent, le baronCharles Dietrich. De style néo-Renaissance, il paraît bien plusancien qu’il ne l’est en réalité.L’architecte l’a même antidaté.Longez la clôture en direction ducentre d’Auderghem. Nous arrivonsainsi à une entrée latérale offrantune vue sur les jardins et les étangs.D’ici, nous pouvons lire sur la façadel’inscription « anno 1600 ». Peut-êtreest-ce une référence à la date de larestauration, après l’incendie de 1562.Tentez aussi d’apercevoir la cartoucherelatant l’histoire de Val Duchesse.é Avenue Val Duchesse 1Il règne une authentique ambiancevillageoise sur cette petite place,toute proche de la Woluwe, où sedresse une villa de style néogothique.La façade toute simple typique,revêtue d’un enduit blanc, estrythmée seulement par des fenêtresrectangulaires et des volets bleus.Nous longeons à présent la Woluwe,à ciel ouvert. Nous tournons à gaucheen direction du château Sainte-Anne.“ Château Sainte-Anne, rue du VieuxMoulin 103, arch. L. Sauvage, 1910Le château Sainte-Anne est un édificenéoclassique élégant. Il contrasteavec la modeste maison de campagneque nous avons vue à l’instant.L’entrée est monumentale, avecsa fontaine et son double escalierd’honneur. La travée centrale esten légère saillie par rapport au restedu bâtiment. La façade est ornéede pilastres et de guirlandes etcouronnée par une balustrade enattique. Le château est entouré d’unjardin paysager abritant quelquesarbres remarquables, dont le cyprèschauve de Louisiane.Pour plus d’informations:Châteaux, manoirs et villase e t& é ˜

Promenade 2‘ ‘ ( (! ç çàNous n’empruntons pas la rue duVieux Moulin, mais poursuivons notreroute via l’avenue Val Duchesse.‘ Pavillon d’entrée et château deVal Duchesse, avenue Val Duchesse 4,arch. Edmond de Vigne (1904-1907)et arch. Albert Roosenboom, 1917À droite de la grille, nous apercevonsun petit bâtiment rectangulaire destyle néoclassique, édifié en pierre deGobertange et en pierre bleue. Il a étéconçu en même temps que la grille en1917 par Roosenboom, à la demandedu propriétaire de l’époque. Observezles jolis médaillons qui évoquent ledomaine de Val Duchesse. Le châteause dresse un peu plus loin. Il est bienplus ancien et maintes fois rénové, ladernière fois en 1904-1907. De ce côté,nous distinguons l’aile de style classique.Elle daterait de 1780. Elle est construiteen pierre blanche et se caractérise parune imposante coupole carrée.( Carrefour Sainte-Anne 2,arch. Charle Van Hamme?, 1930Cette petite maison, tout à fait isoléesur le carrefour, attire d’emblée notreattention. Ce petit édifice tout à faitsingulier est plein de fantaisie. Lesfaçades combinent de la pierre blanchegrossièrement taillée, de la brique etdes cloisonnages. Le volume au-dessusdu garage, en particulier, présente unaspect hors du commun. Observez tousles détails des boiseries (personnages,animaux et blasons). Les fenêtresen plomb et en verre présentent unemenuiserie métallique et s’ouvrent versl’extérieur. L’architecte de cette petitemaison en pain d’épices est inconnu.C’était jadis l’habitation du portier de lavilla Gheude, située un peu plus haut.Pour plus d’informations:Val Duchesse, une histoiremouvementéeEmpruntez à présent la ruelle pavéebaptisée « chemin de Putdael », une desplus anciennes rues de la commune,qui mène vers Woluwe-Saint-Pierre.Avant l’aménagement du boulevard duSouverain, ce chemin permettait d’éviterune zone marécageuse de la valléede la Woluwe, située en contrebas.§ Avenue Cardinal Micara n° 98,arch. A.F. Bouckaert, 1956 et n° 96,arch. A. Renier, 1950En quête d’un style constructifauthentique dans les années 1950, lesarchitectes cherchèrent leur inspirationdans les cottages anglais et l’architecturecampagnarde. Les habitations luxueuseset confortables sont souvent trèsvastes et présentent un agencementtrès fonctionnel. Observez les deuxvillas. Leurs toits en chaume leurconfèrent un charme rustique.Les façades en briques recouvertes depeinture blanche, les menuiseries enbois, les fenêtres à treillis et à croisillons,les lucarnes et les jolies cheminéesaccentuent leur caractère pittoresque.Un certain nombre de maisons del’avenue Cardinal Micara ont un toit dechaume. Combien en dénombrez-vous ?4 (également les n os 90 et 73).è Avenue Cardinal Micara 80,arch. Cl. Lévêque, 1934Cette villa moderniste des années 1930contraste vivement avec les maisonsprécédentes. La bâtisse dénotedans le paysage général de la rue.Les ferronneries tubulaires, quirappellent le bastingage d’un paquebot,sont typiques de cette période. Ici,pas de décoration. Les matériaux etles formes se suffisent à eux-mêmes.! Avenue Cardinal Micara 77,arch. Lacroix, 1937Cette très jolie villa champêtre date,elle aussi, des années 1930. Le hauttoit en bâtière, la façade enduite etles fenêtres à croisillons sont typiquesdu style cottage venu d’Angleterre,très en vogue à la fin du XIX e siècle.ç Avenue Sainte-Anne 25,arch. Lechien, 1979.L’avenue Sainte-Anne est jalonnée devillas plus récentes et plus modestes.Voyez donc cette habitation moderneintéressante avec sa saillie en demicercleet son grand hublot, qui dominentla façade latérale. La façade à front derue se constitue d’un jeu de volumeset de surfaces (vides et pleines).En face, on distingue à nouveauune maison avec un toit de chaume(n° 24), quoique de moindredimension que les deux habitationsde l’avenue Cardinal Micara !à Villa Stella,chaussée de Tervueren 133Cette belle bâtisse est un exempletypique d’habitation campagnarde desalentours de 1900, avec un jardinet àl’avant, la porte d’entrée centrée dansla façade et un petit balcon en bois.La façade est ornée d’une combinaisonludique de briques blanches et rougesformant différents motifs géométriques.La corniche est décorée d’un lambrequin.L’entrée, avec ses deux piliers rougeet blanc et sa grille, est en parfaiteharmonie avec la maison.) Le Rouge-CloîtreRevenons brièvement sur nos pas etdescendons la rue pavée en directiondu Rouge-Cloître. Sur le chemin, nouslongeons une ancienne glacière et deuxétangs, où vous pouvez observer unemultitude d’oiseaux (canards mandarins,hérons, oies d’Égypte, cormorans…). Enfranchissant la porte, nous pénétrons dansl’enceinte de l’ancien prieuré ; à notregauche se dresse le bâtiment d’entréerécemment restauré et droit devant nous,nous apercevons l’ancien dortoir desfrères convers, aujourd’hui converti encentre d’art. Divers bâtiments attendentencore une restauration et une nouvelleaffectation, comme la maison du prieur etla remise des calèches. Si vous souhaitezpoursuivre l’exploration, vous pouvez àprésent jouer au jeu sur la page centrale.Pour plus d’informations: Rouge-CloîtreEmpruntez le chemin longeant l’étang,à gauche de la rue pavée en pente.Nous débouchons sur la chaussée deWavre et tournons à droite, directionle centre d’Auderghem.- Bergoje n os 1821 à 1911,fin XIX e , début XX e siècleD’étroites venelles – anonymes –gravissent la pente depuis la chausséede Wavre vers la crête d’un petitpromontoire. Des mai son nettes, pargroupes de cinq ou de dix, ont étéconstruites à cet endroit par des§è) -

Promenade 2a a zrrt touvriers, de petits fermiers oudes forestiers. La colline sur laquellese dressent ces petites maisonss’appelait autrefois le Loozenberg(d’après Luizenberg) et fut par la suiterebaptisée « berg-oje » (du flamand« berghuisjes »). Jadis, ces pentes étaiententourées d’étangs et de vergers,mais elles furent en partie coupées dela forêt de Soignes par l’aménagementde la chaussée de Wavre.a Chaussée de Wavre 1885,milieu du XIX e siècleAuguste Oleffe, un des représentantsmajeurs du Fauvisme brabançon,s’installa à cet endroit en 1906 à l’âgede 39 ans. Il agrandit l’habitationd’origine et lui adjoignit notamment unatelier vaste et lumineux, encore trèsbien conservé de nos jours. Il ajoutaégalement la terrasse sur piliers. Côtérue, la maison est séparée de la chausséepar un mur à balustres. Nous y accédonspar un portail flanqué de deux piliers.Ceux-ci sont couronnés d’un motifsphérique, que l’on retrouve égalementau sommet du pignon. La menuiserie desfenêtres est fragmentée en croisillons.L’habitation est entourée d’un grandjardin sur différents niveaux, qu’Oleffea utilisé à plusieurs reprises commetoile de fond pour ses peintures.Les dates de naissance et de décèsd’Auguste Oleffe ?1867-1931.Nous avançons jusqu’au carrefourchaussée de Wavre/chaussée deTervueren. Un peu plus loin,vous apercevez quelques borneskilométriques rescapées de l’ancienneroute Bruxelles-Namur. Les bornesn os 6, 7 et 8 sont encore facilementrepérables. Nous passons devant laplace communale actuelle et tournonsà gauche dans la rue Bassem.z Avenue Pierre Devis 30 –rue Bassem 39-41, 1911-1912Ces maisons forment un ensemble.Les façades sont en brique rouge etparées d’éléments en brique blanche.Cet appareil décoratif confère, avec lagrillagerie, une note joyeuse à l’ensemble.e Parc du BergojeLa grille du parc actuel était jadisl’entrée de la propriété du peintrePierre Devis (1846-1919), qui futnotamment « maître-décorateur » duThéâtre royal de la Monnaie à Bruxelles.Le parc faisait donc partie d’un domaineet fut réaménagé en 1994. Le site estprotégé pour sa valeur paysagère.Le parc forme un talus boisé quilonge les méandres du ruisseau duRoodkloosterbeek. À son sommet sedressent des châtaigniers centenaires.La pente, peuplée surtout de hêtreset de chênes, est orientée plein sud etjouit ainsi d’un microclimat. La partiebasse est une zone humide avec, àl’entrée, des peupliers grisards. Ce parcconstitue un havre de paix au milieu desartères très fréquentées qui l’entourent.Il offre une vue sur les immeubles debureau modernes des environs.Traversons le parc et suivons le cheminen gravier jusqu’à la chaussée deWavre. Tournons à droite et marchonsjusqu’au viaduc Herrmann-Debroux. LeJardin Massart se situe à notre gauche.Pour plus d’informations:Le Jardin expérimental Jean MassartNous traversons sur le passage pourpiétons, passons sous le viaduc etempruntons la rue Pierre Schoonejans.r Rue Pierre Schoonejans 4-10 et18-244, arch. De Bruyne, 1926Cette rue a été construiteprincipalement durant l’entre-deuxguerresavec des maisons mitoyennesdans un style Art Déco modeste.Une série d’habitations, édifiées par lasociété bruxelloise Comptoir Nationaldes Matériaux à la fin des années 1920,attirent d’emblée le regard. Coupléespar deux, en miroir, elles présentent unefaçade et un toit mansardé identiques.Le n° 6 a conservé, au rez-de-chaussée,sa porte d’entrée et sa fenêtre d’origine.t Rue Pierre Schoonejans 50 et 52,arch. A. Libotte, 1932Voici à nouveau deux maisons jumelées.Les deux portes d’entrée ont unencadrement à redans. La baieoctogonale allongée qui la surplombeéclaire probablement la cage d’escalier.L’architecte a accordé une grandeimportance à certains élémentsdécoratifs, comme la rose styliséeau-dessus de l’entrée. Ce motif seretrouve également au numéro 52 dansles baies d’origine et dans l’impostede la porte. La moulure à oves del’encadrement de porte se retrouveégalement sous l’oriel. La séparationentre les deux façades est marquée parun motif en dents de scie. Observez aussile recouvrement original des soupiraux.L’architecte a indiqué son nom etl’année de construction sur la façadedu n° 50. Il a construit une autre maisondans cette rue quatre ans plus tard.Pouvez-vous la retrouver ? Elle estlégèrement différente et présentenéanmoins des similitudes. Lesquelles ?Le n° 51. Le bel encadrement de porte avec motif floralet la plaque de couverture des soupiraux.y Carrefour avenue JosephChaudron, avenue Daniël Boon,rue du Moulin à PapierLes immeubles d’angle offrent toujoursà un architecte l’occasion de montrersa créativité. Sur ce carrefour,nous distinguons trois immeublesremarquables, très différents, mais conçuspar un seul architecte. Le café La nouvelleForge (1937), avec ses deux volumesarrondis et sa maçonnerie décorative,ressemble à un immense juke-boxWurlitzer. L’immeuble à appartementssitué à sa droite (1948) dénote surtout parles motifs géométriques en pierre blanche.Mais le bâtiment à gauche (1935),aujourd’hui reconverti en maison de repos,est sans aucun doute le plus singulierdes trois et très typique pour la périodeArt Déco. L’architecte Demey a apportéun très grand soin au choix des matériaux.Les pierres de parement sur la façadeforment une mosaïque et se réunissentau-dessus de l’entrée en plate-bande enguise de couronnement. Les encadrementsde fenêtres et la rive de toiture sont bordésde cuivre et de céramique. Le socle estlui aussi recouvert de céramique.La promenade se termine ici maisvous pouvez découvrir d’autres joliesmaisons Art Déco dans les environs sivous le souhaitez. Voyez par exempleles n os 65, 67, 73-77 de l’avenue JosephChaudron, le n° 92 présente égalementune façade très particulière, dissimuléederrière deux énormes cyprès.eeey y y

JEU / SPELVOYAGE DANS LE TEMPSAU ROUGE-CLOÎTRELe Rouge-Cloître a profondémentchangé au fil des siècles, mais il atoujours inspiré les peintres. Nous nousglissons dans leurs pas et partons à larecherche de vestiges du passé.1. Trouvez l’endroit exact !De nombreux bâtiments ont disparu. D’autres ont déjà connudifférentes « vies ». Chaque peinture ou carte postale anciennemontre un des bâtiments qui subsistent encore de nos jours.Prenez le temps de les retrouver et indiquez dans les petitscercles la lettre qui correspond à leur emplacement sur le plan.A. Ancien dortoir des frères convers / Centre d’artB. Remise des calèchesC. Maison du prieurD. Maison du meunierE. Porte2. Cherchez les détails !Vous avez trouvé les bâtiments ? Cherchez à présent le détailqui correspond à chaque bâtiment et placez la lettre qui ycorrespond dans le premier petit cercle. Choisissez ensuitele terme exact dans la liste ci-dessous et reportez le chiffredans le deuxième petit cercle.1. Toit en croupe2. Pierre commémorative3. Ancre4. Volute5. Arc en plein cintreSolutions du jeu ? Voir sur le rabat des cartesTIJDREIZEN INHET ROOD KLOOSTERHet Rood Klooster is door de eeuwenheen heel wat veranderd maar heeftaltijd kunstenaars geïnspireerd.We treden in hun voetstappen, en gaanop zoek naar sporen uit het verleden.1. Vind de juiste plaats!Vele gebouwen zijn verdwenen. Andere hebben alverschillende ‘levens’ gekend. Elke schilderij of oudepostkaart toont een van de gebouwen die er nu nog zijn.Neem je tijd om ze te vinden, en schrijf in het bolletjede letter die overeenstemt met hun plaats op het plan.A. Vroegere lekenslaapzaal / KunstencentrumB. KoetshuisC. Huis van de priorD. MolenaarshuisE. Poortgebouw2. Zoek de details!Heb je de gebouwen gevonden? Zoek dan welkdetail bij welk gebouw past en plaats in heteerste bolletje de letter die ermee overeenkomt.Kies dan de juiste term uit deze lijst en schrijf hetnummer in het tweede bolletje.1. Schilddak2. Gedenksteen3. Sieranker4. Voluut5. RondboogOplossingen van het spel? Zie omslag