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THESE_EL MAJDOUB.pdf - Toubkal

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L’incontinence diurne a été notée chez 13,3 ± 13,6 % des 2238 patients suivis26 mois (± 18 mois) (41). Les facteurs de risque d’incontinence sont multiples, maisl’on note au premier rang l’âge du patient, 60 ans, représentant une limiterelativement nette entre bons et mauvais résultats (7,45). Les autres facteursprédictifs de la continence sont la longueur fonctionnelle de l’urètre, la sensibilitéurétrale, ainsi que l’absence d’utilisation d’un réservoir colique (7, 46). Cettemultiplicité des facteurs de continence diurne impose, là encore, beaucoup deprudence dans la comparaison des différentes séries de patients. L’évaluation de lacontinence diurne ne doit pas être trop précoce du fait de l’acquisition progressivede la capacité fonctionnelle des néovessies iléales. Cependant, le tauxd’incontinence continue de décroître progressivement jusqu’à 5 ans après leremplacement vésical (7).Les résultats de la continence connaissent une dégradation progressive avecle temps. L’âge des patients est, là encore, incriminé, car, d’une part, le volume desréservoirs ne connaît plus de modification significative après la première année etque, d’autre part, le taux d’incontinence spontanée d’une population de référence à70 ans, âge moyen des patients 5 à 10 ans après cystectomie, est déjà de 10 à 15 %(47).Bien que l’incontinence soit la complication fonctionnelle la plus classique, lestroubles d’évacuation des néovessies imposent à 4 à 25 % des hommes porteursd’entérocystoplastie de substitution de pratiquer des autosondages (41). Laphysiopathologie de la rétention n’est pas parfaitement maîtrisée (48-50).Toutefois, l’éducation des patients est fondamentale, afin de leur faire prendreconscience que la qualité de la vidange néovésicale repose sur une évacuationrégulière par relaxation pelvipérinéale, et non pas sur la seule augmentation de lapression abdominale. Ces données renforcent encore la nécessité d’un suivi régulierdes patients (51).52

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