RAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiersD — L’activité et la régulation du dépositaire central etgestionnaire <strong>de</strong> système <strong>de</strong> règlement-livraison EuroclearFranceDans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre du projet <strong>de</strong> réorganisation opérationnelle <strong>de</strong>s trois dépositaires centraux dugroupe Euroclear utilisant la plateforme ESES, Euroclear Belgium, Euroclear France et Euroclear Ne<strong>de</strong>rland, l’activité<strong>de</strong> règlement-livraison <strong>de</strong>s trois entités a été centralisée chez Euroclear France. Les autorités belges avaient donné leuraccord à cette nouvelle organisation, sous réserve <strong>de</strong> la signature d’un accord <strong>de</strong> coopération avec les autorités <strong>fr</strong>ançaises(AMF et Banque <strong>de</strong> France) pour la surveillance et le contrôle <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> règlement-livraison sous-traitée. Cet accord<strong>de</strong> coopération a été approuvé par le Collège <strong>de</strong> l’AMF en février 2011 et signé en juillet 2011.L’AMF a également approuvé, en novembre 2011, <strong>de</strong>s modifications à l’accord <strong>de</strong> coopération existant entre l’ensemble<strong>de</strong>s autorités compétentes <strong>de</strong>s dépositaires centraux du groupe Euroclear, pour la supervision <strong>de</strong>s services fournis àces entités par la holding Euroclear SA. Ces modifications ont consisté principalement en la mise à jour <strong>de</strong>s référencesréglementaires, dont la <strong>de</strong>scription du cadre <strong>de</strong> supervision belge, ainsi que <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> contexte à la suite <strong>de</strong>l’abandon du projet Single Platform (3) du groupe Euroclear.2 | Les travaux <strong>de</strong>s commissions consultatives, lestravaux <strong>de</strong> la place et les travaux académiquesrelatifs aux in<strong>fr</strong>astructures <strong>de</strong> marchéA — La Commission consultative Organisationet fonctionnement du marchéCompositionJean-Michel Naulot, prési<strong>de</strong>ntJean-Pierre Pinatton, vice-prési<strong>de</strong>nt (jusqu’en juin 2011) ; Monique Cohen, vice-prési<strong>de</strong>nte (<strong>de</strong>puis juin 2011)Jean-François Biard (BNP Paribas), Françoise Bonfante (UBS Securities France SA), Jean-Pierre Bornet (BPCE), AlbanCaillemer du Ferrage (Gi<strong>de</strong> Loyrette Nouel), Laurent Clamagirand (AXA – Group Management Services), DidierDemeestere (Talence Gestion), Stéphane Giordano (Société Générale), William Higgons (Siparex), Catherine Langlais(NYSE Euronext), Jean-Bernard Laumet (HSBC Securities), Patrice Marteau (Acteo), Hubert Massiet du Biest, Jean-PierreMattout (Cabinet Kramer Levin), Alain Moynot (SCS Almo Finances), Christian Nési (Banque <strong>de</strong> France), Bertrand Patillet(CA Cheuvreux SA), Jacques Sainctavit (Crédit Agricole SA), Hubert <strong>de</strong> Vauplane (Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP).ActivitésLa Commission consultative Organisation et fonctionnement du marché s’est réunie huit fois en 2011.76(3) La Single Platform était un projet <strong>de</strong> plateforme <strong>de</strong> règlement-livraison unique pour l’ensemble <strong>de</strong>s dépositaires centraux du groupe Euroclear.
Les in<strong>fr</strong>astructures <strong>de</strong> marchéRAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiers1 | Les avis <strong>de</strong> la Commission consultative sur la révision <strong>de</strong> la directive MIFLes travaux <strong>de</strong> la Commission ont été largement dominés par les initiatives européennes et, notamment, par la révision<strong>de</strong> la directive sur les Marchés d’instruments financiers (directive MIF). Ainsi, la Commission consultative a été saisiedu projet <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> l’AMF à la consultation lancée par la Commission européenne et en a validé les orientations.Dans sa réponse à la consultation, l’AMF a émis un certain nombre <strong>de</strong> propositions pour améliorer la transparence <strong>de</strong>smarchés, tant pré-négociation, par un encadrement plus rigoureux <strong>de</strong>s exemptions autorisées, que post-négociation, àtravers la mise en place en Europe d’un système <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> données consolidées. La réponse <strong>de</strong> l’AMF a égalementsouligné la nécessité <strong>de</strong> mieux appréhen<strong>de</strong>r et encadrer les transactions/systèmes <strong>de</strong> gré à gré. Enfin, l’AMF a insistésur le besoin <strong>de</strong> mieux appréhen<strong>de</strong>r les évolutions technologiques <strong>de</strong>s marchés, que ce soit en matière <strong>de</strong> trading haute<strong>fr</strong>équence, <strong>de</strong> co-localisation ou d’accès sponsorisé au marché, et <strong>de</strong> confier un pouvoir <strong>de</strong> régulation fine à l’ESMAsur ces sujets (normes techniques d’exécution) ainsi que sur les questions tarifaires ou encore sur les pas <strong>de</strong> cotation.La Commission consultative a également eu à débattre <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> texte publiées en octobre 2011 par laCommission européenne pour réviser la directive MIF.0102030405062 | Les avis <strong>de</strong> la Commission consultative sur d’autres sujets européens <strong>de</strong> politiqueréglementaireLa Commission a également été appelée à exprimer son avis sur la réponse <strong>de</strong> l’AMF à la consultation <strong>de</strong> la Commissioneuropéenne sur les Packaged Retail Investment Products (PRIPs) ; sur les travaux réglementaires européens sur les ventesà découvert et sur le post-marché (European Market In<strong>fr</strong>astructure Regulation, EMIR) ; sur le projet <strong>de</strong> réponse au livrevert <strong>de</strong> la Commission européenne sur le cadre <strong>de</strong> la gouvernance d’entreprise ; sur les travaux <strong>de</strong> l’OICV en réponseau mandat du G20 sur les marchés <strong>de</strong> commodities, d’une part, et l’impact <strong>de</strong>s nouvelles technologies sur l’efficienceet l’intégrité <strong>de</strong>s marchés, d’autre part ; sur les travaux <strong>de</strong> l’ESMA sur la microstructure <strong>de</strong>s marchés ; sur la révision <strong>de</strong>la directive Abus <strong>de</strong> marché ; sur les propositions <strong>de</strong> l’AMF pour <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> définition <strong>de</strong>s produits d’investissementcomplexes/non-complexes dans le cadre <strong>de</strong> la révision <strong>de</strong> la directive MIF.3 | Les avis <strong>de</strong> la Commission consultative sur <strong>de</strong>s sujets nationauxLa Commission consultative a été invitée à débattre, au cours <strong>de</strong> l’année, sur plusieurs sujets tels que le rapport dugroupe <strong>de</strong> travail constitué sous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’AMF pour traiter <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> l’in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>s préjudices subis parles épargnants et les investisseurs, publié en janvier 2011 (4) ; le projet <strong>de</strong> recommandation établi sur la base <strong>de</strong>s travauxet réflexions menés par l’AMF sur l’activité <strong>de</strong>s agences <strong>de</strong> conseil en vote, ou encore la transposition <strong>de</strong> la directiveProspectus révisée (5) .(4) Cf. Chapitre 1, page 27.(5) Cf. Chapitre 4, page 118.77