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RAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité des marchés financiers5 | Le bilan de l’offre de produits collectifs en 2011L’année 2011 a été marquée par une baisse de 10 % des actifs sous gestion en France (hors mandats et hors organismesde titrisation).L’évolution des fonds coordonnés et des fonds non coordonnés n’a pas été la même en 2011. Avec l’entrée en applicationde la directive OPCVM IV, le nombre de fonds coordonnés a augmenté entraînant une hausse des encours. À l’inverse, lesfonds non coordonnés ont subi une baisse importante de leurs actifs sous gestion : - 18 %.À celle-ci s’ajoute la baisse du capital risque (- 10 %) qui n’est pas compensée par la très bonne année des OPCI et desSCPI (+12 %).Concernant les autres véhicules, la bonne année des organismes de titrisation (hausse de 80 milliards d’euros) n’est passuffisante pour annuler la baisse enregistrée par les fonds d’épargne salariale.Tableau 6 – Bilan des fonds coordonnés, non coordonnés en 2011 et autres véhiculesType d'OPCVMNombreexistants au31/12/2011Variation2010 - 2011Actifs(milliards d'€)Variation2010 - 2011OPCVM coordonnés 3 125 10 % 597 6 %OPC et OPCVM non coordonnés 6 679 - 8 % 547 - 18 %Autres véhicules 2 486 - 4 % 261 - 8 %TOTAL 12 290 - 1 % 1 406 - 11 %Variations(coordonnés et non coordonnés)- 12 % sur 3 ans- 9 % sur 5 ans+ 32 % sur 10 ans– - 6 % sur 3 ans- 19 % sur 5 ans+ 45 % sur 10 ans–Source : AMFType d'OPCVMCréationsVariation2010 - 2011 MutationsVariation2010 - 2011 DissolutionsVariation2010 - 2011OPCVM coordonnés 248 - 12 % 1169 70 % 243 - 1 %OPC et OPCVM non coordonnés 644 25 % 804 - 24 % 581 - 12 %Autres véhicules 144 - 10 % 458 - 18 % 215 - 5 %TOTAL 1036 - 7 % 2431 41 % 1039 - 11 %Source : AMFSont inclus dans les OPC et OPCVM non coordonnés : les OPCVM non coordonnés grand public, les OPCVM noncoordonnés réservés, les FCPR, les FCPI, les FIP, les OPCI, les SCPI, les SICAVAS, les SOFICA et les SOFIPÊCHE.Sont inclus dans les autres véhicules : les FCPE, les organismes de titrisation (OT) et les FCIMT.50

Les prestataires de services d’investissement et les produits d’épargneRAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité des marchés financiersA — Le bilan 2011 des OPCVM conformesà la directive européenne OPCVM IV2011 est l’année d’entrée en vigueur de la directive OPCVM IV. Le nombre de fonds concernés par cette directivereprésente environ un quart des fonds de droits français et 42 % des encours sous gestion.Les demandes de commercialisation en France (fonds européens commercialisés en France) proviennent essentiellementd’OPCVM domiciliés au Luxembourg (74 % des dossiers) et en Irlande (20 % des dossiers). La totalité des dossiersreprésente 178 fonds sur le second semestre 2011.En comparaison, le nombre d’OPCVM ou de compartiments d’OPCVM de droits français ayant demandé à être enregistrésdans un autre pays est de 345 pour 12 pays pour le second semestre 2011.010203040506La modification des classifications monétaires au niveau européen a été mise en œuvre courant 2011, la classification« monétaire euros » disparaissant au profit de « monétaire » et « monétaire court terme » (30) .Les fonds « monétaires euros » ont basculé :– à 40 % vers la classification « monétaires » ;– à 36 % vers la classification « monétaires court terme » ;– à 24 % vers une autre classification, dont 6 % en « obligations et/ou titres de créance libellés en euros ».Le rapport s’inverse en ce qui concerne les encours sous gestion, 33 % « monétaires » contre 59 % pour les « monétairescourt terme ».Deux phénomènes ressortent des modifications engendrées par la crise de la dette. L’un concerne les OPCVM monétaireset l’autre les OPCVM obligataires.Les OPCVM monétaires ont vu leurs encours baisser à partir du second semestre à la suite à la crise de la dette : 12 % sur2011. Parallèlement, les encours des produits de bilan bancaire (type livret ou EMTN) ont augmenté ; le nombre de visasdélivrés par l’AMF pour les émissions d’EMTN est en hausse de 25 % sur 2011. Ceci peut s’expliquer par une demandeimportante des banques en refinancement qui a conduit à un arbitrage entre la vente d’OPCVM monétaires et la ventede produits plus propices à leur refinancement.Concernant les OPCVM obligataires, les encours baissent (- 5 % en moyenne mais l’évolution est différente selonla classification, cf. tableau 7) ; le nombre de fonds est stable. Cependant, un examen plus précis met en exerguel’augmentation du nombre d’OPCVM créés et dissous dans la période sous revue. Les sociétés de gestion ont modifié leurgestion pour réagir à la crise de la dette et ont ajusté leurs gammes en conséquence par un jeu de dissolutions/créations.Par ailleurs, le nombre d’OPCVM à formule continue à diminuer, comme les années précédentes, ainsi que les encoursassociés.(30) Cf. Chapitre 2 – Partie 1 – B – Les suites de la crise financière.51

Les prestataires <strong>de</strong> services d’investissement et les produits d’épargneRAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiersA — Le bilan 2011 <strong>de</strong>s OPCVM conformesà la directive européenne OPCVM IV2011 est l’année d’entrée en vigueur <strong>de</strong> la directive OPCVM IV. Le nombre <strong>de</strong> fonds concernés par cette directivereprésente environ un quart <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> droits <strong>fr</strong>ançais et 42 % <strong>de</strong>s encours sous gestion.Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> commercialisation en France (fonds européens commercialisés en France) proviennent essentiellementd’OPCVM domiciliés au Luxembourg (74 % <strong>de</strong>s dossiers) et en Irlan<strong>de</strong> (20 % <strong>de</strong>s dossiers). La totalité <strong>de</strong>s dossiersreprésente 178 fonds sur le second semestre 2011.En comparaison, le nombre d’OPCVM ou <strong>de</strong> compartiments d’OPCVM <strong>de</strong> droits <strong>fr</strong>ançais ayant <strong>de</strong>mandé à être enregistrésdans un autre pays est <strong>de</strong> 345 pour 12 pays pour le second semestre 2011.010203040506La modification <strong>de</strong>s classifications monétaires au niveau européen a été mise en œuvre courant 2011, la classification« monétaire euros » disparaissant au profit <strong>de</strong> « monétaire » et « monétaire court terme » (30) .Les fonds « monétaires euros » ont basculé :– à 40 % vers la classification « monétaires » ;– à 36 % vers la classification « monétaires court terme » ;– à 24 % vers une autre classification, dont 6 % en « obligations et/ou titres <strong>de</strong> créance libellés en euros ».Le rapport s’inverse en ce qui concerne les encours sous gestion, 33 % « monétaires » contre 59 % pour les « monétairescourt terme ».Deux phénomènes ressortent <strong>de</strong>s modifications engendrées par la crise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte. L’un concerne les OPCVM monétaireset l’autre les OPCVM obligataires.Les OPCVM monétaires ont vu leurs encours baisser à partir du second semestre à la suite à la crise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte : 12 % sur2011. Parallèlement, les encours <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> bilan bancaire (type livret ou EMTN) ont augmenté ; le nombre <strong>de</strong> visasdélivrés par l’AMF pour les émissions d’EMTN est en hausse <strong>de</strong> 25 % sur 2011. Ceci peut s’expliquer par une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>importante <strong>de</strong>s banques en refinancement qui a conduit à un arbitrage entre la vente d’OPCVM monétaires et la vente<strong>de</strong> produits plus propices à leur refinancement.Concernant les OPCVM obligataires, les encours baissent (- 5 % en moyenne mais l’évolution est différente selonla classification, cf. tableau 7) ; le nombre <strong>de</strong> fonds est stable. Cependant, un examen plus précis met en exerguel’augmentation du nombre d’OPCVM créés et dissous dans la pério<strong>de</strong> sous revue. Les sociétés <strong>de</strong> gestion ont modifié leurgestion pour réagir à la crise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte et ont ajusté leurs gammes en conséquence par un jeu <strong>de</strong> dissolutions/créations.Par ailleurs, le nombre d’OPCVM à formule continue à diminuer, comme les années précé<strong>de</strong>ntes, ainsi que les encoursassociés.(30) Cf. Chapitre 2 – Partie 1 – B – Les suites <strong>de</strong> la crise financière.51

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