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Lien de secours - MemoFin.fr

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RAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiers4 | Le bilan <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’intermédiation financièreen 2011A - Les sociétés <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> portefeuille1 | Les agréments et programmes d’activitéa) Les délivrances et les retraits d’agrémentsDans un contexte économique <strong>de</strong> plus en plus difficile, le rythme <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> gestion, bien qu’en légerrepli, s’est maintenu à un fort niveau en 2011 avec 39 nouveaux agréments (contre 57 en 2010 et 37 en 2009).L’origineLes structures entrepreneuriales <strong>de</strong>meurent traditionnellement majoritaires tant dans la population globale existante quedans les créations. Cependant, la proportion <strong>de</strong> dossiers présentés par <strong>de</strong>s entrepreneurs est, en 2011, en fort recul parrapport à 2010 : ils ne représentent désormais en effet « que » 66 % <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s (26 dossiers), contre 84 % en 2010(48 dossiers).Il s’agit dans la majorité <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> gérants ou d’experts financiers disposant d’une forte expérience sur les stratégiesd’investissement et les instruments financiers sous-jacents et désireux <strong>de</strong> créer leur propre structure après une expériencesouvent acquise au sein d’entités <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille.2011 a vu l’émergence <strong>de</strong> projets (5 au total) issus <strong>de</strong> conseillers en investissements financiers (CIF), par le biais soit<strong>de</strong> la transformation d’un CIF en société <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> portefeuille (SGP), soit <strong>de</strong> la prise d’une participation au capitald’une SGP existante.Dans le cadre <strong>de</strong> l’instruction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’agrément initial, qu’il s’agisse <strong>de</strong> structures entrepreneuriales ou <strong>de</strong> filiales<strong>de</strong> groupes financiers (13 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, soit 32 %), il est important <strong>de</strong> noter la progression continue <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s projetsprésentés à l’AMF, l’organisation et les moyens (financiers, humains, techniques et <strong>de</strong> contrôle) ayant été particulièrementrenforcés.Enfin, il est remarqué la présence significative d’acteurs étrangers au sein <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> créations <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> gestion<strong>fr</strong>ançaises (5 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s), ainsi que la multiplication <strong>de</strong>s schémas d’incubation (prise <strong>de</strong> participation minoritaire dans lecapital <strong>de</strong>s sociétés par <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> gestion spécialisés dans cette activité et mettant à disposition un certain nombre<strong>de</strong> ressources : moyens humains et techniques, dispositif <strong>de</strong> contrôle, canaux <strong>de</strong> distributions, apport <strong>de</strong> seed money –capital investi à la création <strong>de</strong> la SGP –, etc.).L’activitéLa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> créations <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> portefeuille spécialisées dans le capital investissement marque le pasen 2011 et ne représente plus que 13 % <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s contre 33 % en 2010. Cette activité a été, en 2011, supplantéepar la gestion immobilière qui poursuit son expansion (18 % <strong>de</strong>s dossiers contre 10 % en 2010) et par les gestionstechniques (multigestion alternative, gestion systématique quantitative, etc.) mais surtout par un retour <strong>de</strong>s gestionstraditionnelles (allocation d’actifs, stock picking, gestion <strong>de</strong> taux ou crédit classiques, etc.). Ces <strong>de</strong>rnières représentent eneffet, en 2011, la moitié <strong>de</strong>s dossiers et marquent le retour, dans le contexte actuel, d’une appétence <strong>de</strong>s investisseurspour <strong>de</strong>s gestions plus lisibles, moins risquées (en termes <strong>de</strong> levier et <strong>de</strong> liquidité) et moins volatiles.Enfin, <strong>de</strong>ux agréments liés à <strong>de</strong>s gestions sur <strong>de</strong>s sous-jacents atypiques comme le carbone et les espaces forestiers, ontété accordés.44

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