Lien de secours - MemoFin.fr

Lien de secours - MemoFin.fr Lien de secours - MemoFin.fr

12.07.2015 Views

RAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité des marchés financiers5 | Le ForexDe plus en plus d’investisseurs continuent d’être tentés d’investir sur le Forex, en raison, notamment, de publicités trèsoffensives et nombreuses sur internet, de la part des acteurs de ce marché. Certains investisseurs sont confrontés à defortes pertes en capital.La Médiation recommande systématiquement aux investisseurs de vérifier, avant toute prise de contact, que la sociétéest bien agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel pour fournir les services d’investissement qu’elle propose, d’êtrevigilants, de se tenir informés des communiqués qui pourront être mis en ligne sur le site internet de l’AMF à ce sujet.Elle leur recommande également d’être prudents dans l’utilisation de leurs comptes trading sur le marché du Forex.La Médiation souligne aussi que s’agissant d’acteurs étrangers, les clauses contractuelles prévoient souvent que lesdemandes de médiation soient adressées au médiateur du pays d’origine de la société.3 | La Commission consultative ÉpargnantsCompositionJacques Delmas-Marsalet, présidentMartine Ract-Madoux, vice-présidenteJean Berthon (FAIDER, Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite), SergeBlanc (secrétaire général de l’Association de porteurs de parts de SCPI et de supports collectifs de placement immobilieret de l’Association des actionnaires salariés et anciens salariés de la Société Générale), Bernard Camblain (président del’Association française du Family Office), Bernard Coupez (président d’honneur et membre du conseil d’administrationde l’Association des actionnaires salariés, retraités et anciens salariés du groupe BNP Paribas), Marcel Jayr (membredes comités d’investisseurs particuliers de l’ANSA et d’Euronext), Pierre-Henri Leroy (président de Proxinvest), FrédéricLorenzini (directeur de la recherche, Morningstar), Viviane Neiter (coprésidente de l’APAI, Association pour la promotionde l’actionnariat individuel), Colette Neuville (présidente de l’ADAM, Association de défense des actionnaires minoritaires,membre du Forum européen du gouvernement d’entreprise de la Commission européenne), Guillaume Prache (présidentde l’ARCAF, Association nationale des fonctionnaires épargnant pour la retraite), Daniel Richard (avocat), Marie-ClaudeRobert-Hawes (premier médiateur de la COB), Maurice Roullet (UFC Que choisir), Aldo Sicurani (secrétaire général de laFFCI, Fédération française des clubs d’investissement), François de Witt (chroniqueur à France Info).Sont également membres, au titre des autorités publiques et des établissements qu’ils représentent, Éric Briat (Directeur,Institut national de la consommation), Catherine Le Rudulier (secrétaire générale adjointe du CCSF, Comité consultatif dusecteur financier), Pascale Micoleau-Marcel (déléguée générale de l’IEFP, Institut pour l’éducation financière du public)et Fabrice Pesin (secrétaire général adjoint de Autorité de contrôle prudentiel).ActivitésAu cours de l’année 2011, la Commission consultative Épargnants (CCE) s’est réunie à neuf reprises. À cette occasion,elle a donné des avis sur les travaux de l’AMF, elle a répondu aux consultations de la Commission européenne et elle aprocédé à l’audition de services ou de personnalités extérieurs à l’AMF.24

L’Autorité des marchés financiers et les épargnantsRAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité des marchés financiersA — Les avis donnés par la Commission consultative Épargnantssur les travaux de l’AMFSaisie à plusieurs reprises de questions relatives à la gouvernance des sociétés cotées, la CCE a souhaité que l’AMF sepenche sur le fonctionnement des assemblées générales d’actionnaires, s’agissant notamment des conditions d’accèsà ces assemblées, de l’inscription à l’ordre du jour des points ou projets de résolution présentés par les actionnaires, dela composition et du rôle du bureau, du contrôle des conventions réglementées et de l’exercice des droits de vote desactionnaires, notamment non-résidents.Ces questions ont été étudiées dans le groupe de travail présidé par Olivier Poupart-Lafarge auquel ont participé troismembres de la CCE et dont le rapport a été mis en consultation en 2012.Consultée sur le projet de recommandation de l’AMF sur les proxy advisers, la CCE s’est déclarée favorable aurenforcement du dialogue entre des conseillers en vote et les investisseurs mais elle a souligné que leur intervention nedevait pas occulter la responsabilité finale des investisseurs dans le choix de leurs votes.010203040506Par ailleurs, à l’occasion de l’examen du projet de code de déontologie des organismes de placement collectif enimmobilier (OPCI), la CCE a recommandé unanimement une évaluation contradictoire par trois experts, dont l’un aumoins indépendant, préalablement à tout transfert d’actifs d’un OPCI grand public.La CCE a également été consultée sur le projet de transposition de la directive Prospectus révisée (transposition par lesÉtats membres au plus tard le 1 er juillet 2012). À cet égard, la CCE n’a pas été favorable au relèvement de 2,5 à 5 millionsd’euros du seuil maximum en deçà duquel les émissions sont dispensées de prospectus, sauf mise en place (difficile auregard de la réglementation européenne) d’un régime national permettant à tout le moins de contrôler les documentspromotionnels relatifs à ces émissions.Consultée sur la mise à jour des guides de doctrine relatifs à des OPCVM, la Commission a demandé que larecommandation AMF de se référer, pour l’appréciation de la performance d’un OPCVM, à des indices calculés dividendesréinvestis soit transformée en une position s’imposant aux sociétés de gestion françaises et étrangères pour leurs produitscommercialisés en France.Lors de l’examen du rapport du groupe de travail sur l’indemnisation des préjudices subis par les épargnants et lesinvestisseurs, les membres de la CCE se sont déclarés favorables à l’introduction d’une forme d’action collective, tout ensouhaitant éviter les dérives rencontrées aux États-Unis.B — Les réponses aux consultations lancées par la Commissioneuropéenne et la Financial Services Authority britannique(FSA)1 | Les consultations publiques lancées par la Commission européenneL’avis de la CCE a été recueilli sur les consultations publiques de la Commission européenne sur les produits de détailadossés à des instruments financiers (PRIPs), sur la révision de la directive sur les Marché d’instruments financiers (MIF)et sur son livre vert sur la gouvernance d’entreprise dans l’Union européenne.Dans son avis rendu au Collège de l’AMF sur les PRIPs, la CCE a souhaité que l’effort d’harmonisation de l’informationaux souscripteurs et des conditions de commercialisation ne se limite pas aux OPCVM et aux obligations structurésmais soit étendu à tous les produits offerts en concurrence au public sur les lieux de vente (contrats d’assurance vie eneuro, dépôts à terme, produits retraites, etc.). Elle a souligné qu’en l’absence d’une directive transversale sur les PRIPs,l’harmonisation entre les directives sectorielles risquait d’être incomplète.25

L’Autorité <strong>de</strong>s marchés financiers et les épargnantsRAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiersA — Les avis donnés par la Commission consultative Épargnantssur les travaux <strong>de</strong> l’AMFSaisie à plusieurs reprises <strong>de</strong> questions relatives à la gouvernance <strong>de</strong>s sociétés cotées, la CCE a souhaité que l’AMF sepenche sur le fonctionnement <strong>de</strong>s assemblées générales d’actionnaires, s’agissant notamment <strong>de</strong>s conditions d’accèsà ces assemblées, <strong>de</strong> l’inscription à l’ordre du jour <strong>de</strong>s points ou projets <strong>de</strong> résolution présentés par les actionnaires, <strong>de</strong>la composition et du rôle du bureau, du contrôle <strong>de</strong>s conventions réglementées et <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> vote <strong>de</strong>sactionnaires, notamment non-rési<strong>de</strong>nts.Ces questions ont été étudiées dans le groupe <strong>de</strong> travail présidé par Olivier Poupart-Lafarge auquel ont participé troismembres <strong>de</strong> la CCE et dont le rapport a été mis en consultation en 2012.Consultée sur le projet <strong>de</strong> recommandation <strong>de</strong> l’AMF sur les proxy advisers, la CCE s’est déclarée favorable aurenforcement du dialogue entre <strong>de</strong>s conseillers en vote et les investisseurs mais elle a souligné que leur intervention ne<strong>de</strong>vait pas occulter la responsabilité finale <strong>de</strong>s investisseurs dans le choix <strong>de</strong> leurs votes.010203040506Par ailleurs, à l’occasion <strong>de</strong> l’examen du projet <strong>de</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> déontologie <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> placement collectif enimmobilier (OPCI), la CCE a recommandé unanimement une évaluation contradictoire par trois experts, dont l’un aumoins indépendant, préalablement à tout transfert d’actifs d’un OPCI grand public.La CCE a également été consultée sur le projet <strong>de</strong> transposition <strong>de</strong> la directive Prospectus révisée (transposition par lesÉtats membres au plus tard le 1 er juillet 2012). À cet égard, la CCE n’a pas été favorable au relèvement <strong>de</strong> 2,5 à 5 millionsd’euros du seuil maximum en <strong>de</strong>çà duquel les émissions sont dispensées <strong>de</strong> prospectus, sauf mise en place (difficile auregard <strong>de</strong> la réglementation européenne) d’un régime national permettant à tout le moins <strong>de</strong> contrôler les documentspromotionnels relatifs à ces émissions.Consultée sur la mise à jour <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> doctrine relatifs à <strong>de</strong>s OPCVM, la Commission a <strong>de</strong>mandé que larecommandation AMF <strong>de</strong> se référer, pour l’appréciation <strong>de</strong> la performance d’un OPCVM, à <strong>de</strong>s indices calculés divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>sréinvestis soit transformée en une position s’imposant aux sociétés <strong>de</strong> gestion <strong>fr</strong>ançaises et étrangères pour leurs produitscommercialisés en France.Lors <strong>de</strong> l’examen du rapport du groupe <strong>de</strong> travail sur l’in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>s préjudices subis par les épargnants et lesinvestisseurs, les membres <strong>de</strong> la CCE se sont déclarés favorables à l’introduction d’une forme d’action collective, tout ensouhaitant éviter les dérives rencontrées aux États-Unis.B — Les réponses aux consultations lancées par la Commissioneuropéenne et la Financial Services Authority britannique(FSA)1 | Les consultations publiques lancées par la Commission européenneL’avis <strong>de</strong> la CCE a été recueilli sur les consultations publiques <strong>de</strong> la Commission européenne sur les produits <strong>de</strong> détailadossés à <strong>de</strong>s instruments financiers (PRIPs), sur la révision <strong>de</strong> la directive sur les Marché d’instruments financiers (MIF)et sur son livre vert sur la gouvernance d’entreprise dans l’Union européenne.Dans son avis rendu au Collège <strong>de</strong> l’AMF sur les PRIPs, la CCE a souhaité que l’effort d’harmonisation <strong>de</strong> l’informationaux souscripteurs et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> commercialisation ne se limite pas aux OPCVM et aux obligations structurésmais soit étendu à tous les produits offerts en concurrence au public sur les lieux <strong>de</strong> vente (contrats d’assurance vie eneuro, dépôts à terme, produits retraites, etc.). Elle a souligné qu’en l’absence d’une directive transversale sur les PRIPs,l’harmonisation entre les directives sectorielles risquait d’être incomplète.25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!