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COURS L1 Chapitre 1 l'atome.dot - Poly-Prepas

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Daniel Abécassis. Année universitaire 2010/2011Pépra-<strong>L1</strong>Chimie physique-----------------------------------------------------------------------------------------------------<strong>Chapitre</strong> I : L’atomeI. 1 Modèle de BohrDans une approche simpliste, l’atome est constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électronsdans des trajectoires quasi circulaires.i. Le Noyau : Il est constitué de neutrons et de protons. Les protons sont chargés positivement-la charge−19élémentaire sera notée q=e dont la valeur est e = 1,6.10 C . Les neutrons n’ont pas de charges. Letableau suivant résume les paramètres décrivant le noyau.particules Masses(kg)Proton271,67.10Neutron271,67.10 − 0Charges(Coulomb)e = 1,6.10− −19ii. Les électrons : Ceux-ci gravitent autour du noyau dans des trajectoires quasi circulaires. Les électronssont chargés négativement.particule Masse(kg)Electron319,1.10Charge(Coulomb)− e = −1,6.10− −19On remarque que la masse d’un électron est très petite devant celle d’un proton. On pourra alors direque la masse d’un atome est assimilée à celle de son noyau.SymbolismeLa description d’un atome X est notée de façon conventionnelle :Z : est le nombre de protons. C’est le numéro atomique.A : est le nombre de nucléons ie le nombre de particules que comporte le noyau. C’est le nombre demasse.A-Z : est le nombre de neutrons.Remarque : Pour un atome, le nombre Z de protons sera le même que celui des électrons. Ce ne sera pasle cas pour des cations et des anions.A ZX


I.2. Cohésion de l’atome.L’objectif est ici de savoir si la cohésion atomique est assurée par la force gravitationnelle oupar la force coulombienne . Pour Cela , considérons l’atome le plus simple : l’hydrogène : 1 1H . Cet atomeest ainsi que nous le savons, à présent, constitué de :-1 proton-1 électron-0 neutron.Si l’on considère l’intéraction gravitationnelle entre le proton et l’électron , la force d’attractionentre ces deux particules vaut :Fg−11−31−27Gmemp 6,67.10 .(9,1.10 )(1,67.10 )= == 4. 102 −112d(5.10 ).−47Nvaut :Si l’on considère l’intéraction coulombienne, la force d’attraction entre ces deux particules29 −1929.10(1,6.10 )−8F e== 9,2.102−112ke=d(5.10)NIN FINE : Il est clair que la cohésion intra-atomique est essentiellement due aux forces d’attraction entreles charges et non au concept lié à la gravité.I.3 Structure électronique des atomes.Rappelons les notions simplistes apprises au lycée :L’atomeA ZX est constitué de Z protons et dont de Z électrons. Le modèle de Bohr est un modèleplanétaire permettant dans une approche classique de répartir les électrons autour du noyau. Nousrappelons ainsi que cette répartition se fait en couches ( ou en trajectoires) : chaque couche possède uneénergie bien spécifique. Celle-ci se caractérise par un nombre entier non nul : le nombre quantiqueprincipal. On a ainsi le tableau suivant :Valeur de n Dénomination de Nombre maximalla couche d’électronsn=1 Couche K 2n=2 Couche L 8n=3 Couche M 18n=4 Couche N 32Le nombre maximal d’électrons que peut contenir une couche est22nI. 4 Modèle ondulatoireLa compréhension de la structure de la matière ne peut se faire à l’aide de la physique classiquedont les bases ont été établies par Isaac Newton. En tenant compte des dimensions relatives aux atomes,le principe d’incertitude de Heisenberg qui soutient que l’on ne peut connaître de façon absolue la vitesseet la position de la particule prend ici tout son sens. Ce principe est modélisé par l’inégalité :


h∆ p.∆x≥2π∆ p = m∆Vquantifie l’incertitude sur la valeur exacte de la vitesse ;∆xquantife l’incertitude sur la position exacte d’un mobile quelconque dans sa trajectoire.h est la constante de Planck :h = 6,6.10−34 J.sNous savons que, dans une description newtonienne, ces paramètres sont indispensables à laconnaissance des différentes trajectoires des particules.Par ailleurs, la physique et la chimie, en général font apparaître des modèles différentiels complexesdont la résolution analytique est généralement impossible. Il apparaît alors la nécessité de procéder à desapproximations. Celles-ci montrent clairement, qu’en toute généralité, la physique ne repose que sur desmodèles plus ou moins complexes permettant l’appréhension de la réalité. En aucun ce que noustraduisons par ces modèles ne reflète exactement la réalité.Pour expliciter la limite de la physique classique, prenons l’exemple du modèle planétairetransposé à l’atome d’hydrogène 1 1H : 1 proton autour duquel gravite un électron. Nous savons que laforce qui est prédominante est la force électrostatique. En considérant alors la seconde loi de Newton , onobtient dans le repère mobile de Fresnet :(I)ke2r2→ →Fe = me a et par projection sur l’axe caractérisé par le vecteur normal :229V2 ke⎧ k = 9.19 SI= me⇔ meV= avec ⎨−19rr⎩e= 1,6.10 CL’énergie cinétique de l’électron gravitant dans une trajectoire circulaire autour du proton est alors2keE c=2rOn montre que l’énergie potentielle de ce même électron a pour expression :ker2E p= −On en déduit que l’énergie mécanique totale associée à ce système formé d’un simple électron qui graviteautour d’un noyau formé par un simple proton estE = E C+ E PPie :2keE = −2rSachant que r est le rayon moyen de la trajectoire, cette fonction est, de façon claire, définie et continuedans son domaine de définition, à savoir : ] 0; +∞ [On devrait donc s’attendre à ce que l’énergie de ce système soit un fonction CONTINUE EN r.


Dans le cas d’un système à un électron, l’équation de Schroëdinger a pour expression :22h Ze− ∆Ψ − Ψ = EΨ2m4πεr2 2 2∂ ∂ ∂Où ∆ est le Laplacien mathématique : ∆ = + + ( Dérivées par rapport à x,à y, à z)2 2 2∂x∂y∂zIl n’est pas de notre programme de résoudre une telle équation différentielle spatio-temporelle. Ce quiest important est d’en connaître les principaux résultats.Les deux paramètres résultants de la résolution de cette équation sont :Ψ :la fonction d’onde caractérisant la configuration de l’électron dans son état fondamental. De façonmathématique, il est nécessaire de comprendre que la probabilité de présence de l’électron dans unerégion bien déterminée de l’espace est directement proportionnelle àIeP = k ΨPar la suite nous donnerons le nom de ORBITALE à cette fonction d’onde2E : A chaque fonction d’onde sera associée une énergie. Cette énergie caractérisera le niveau énergétiquede l’électron dans son état fondamental.On remarquera que pour une valeur de l’énergie E, il pourra se trouver plusieurs fonctionsd’onde : on dira que l’on a un niveau d’énergie dégénéré.Ψ2RESULTATS :On montre (les démonstrations mathématiques sont bien difficiles) qu’en toute généralité lesfonctions d’ondes, (ou orbitlales) sont des fonctions de trois entiers : n, l et mIe Ψ = Ψ( n;l,m)n est un entier naturel non nul : on le nomme le nombre quantique principal*n ∈ Nl : nombre quantique secondaire ou azymutal. Il quantifie le module du moment cinétique de l’électron0 ≤ l ≤ n −1m : nombre quantique magnétique. Il représente la quantification de la projection du vecteur → l sur l’axeOz de notre système− l ≤ m ≤ lEn conséquence, à une énergie E (n) correspond plusieurs fonctions d’ondes. Le degré de dégénéréscenceest de façon claire :n∑ − 1l=0(2l+ 1) = n2Ce degré représente le nombre d’orbitales existants pour une même valeur de l’énergie.


Notation des orbitales atomiques.L 0 1 2 3Sous couches s p d FExemple de notation :Ψ 1s100Ψ 2s2002 pΨ21,−1xΨ2102 pyΨ2112 pzEn toute généralité, on obtient les configurations suivantes :Valeurs de n Valeurs de l Valeurs de m Dénomination Structure électroniquen = 1l = 0m = 0sn = 2n = 3l = 0m = 0sl = 1m = −1m = 0m = 1l = 0m = 0sl = 1l = 2m = −1m = 0m = 1m = −2m = −1m = 0m = 1m = 2l = 0m = 0s121s222s2 p62 p323s3 p63p3 d103d424sm = −1l = 1m = 0m = 14 p64 pm = −2n = 4l = 2m = −1m = 0m = 14 d104dm = 2m = −3


l = 3m = −2m = −1m = 0m = 1m = 2m = 34 f144 fAinsi que je viens de l’exprimer, les carrés des modules des fonctions d’ondes sont proportionnelsà la probabilité de présence de la particule dans un volume bien spécifié de l’espace.Il est exigible aux concours de connaître les principales orbitales :Orbitale s :Les trois orbitales p :


Les 5 orbitales d.Remarque : Les zones les plus sombres mettent en évidence une densité de probabilité de présence del’électron plus importante.A titre purement indicatif, voici les modélisations mathématiques concernant les orbitalesprincipales, ainsi que les courbes de densité de probabilités.


I.5. Atome polyélectroniqueDans la partie précédente, nous nous sommes intéressés qu’à un système comportant qu’un seulatome et nous avons constaté, compte tenu du principe d’incertitude de Heisenberg, qu’il fallait mettreen place un nouveau modèle, probabiliste, permettant de déterminer mathématiquement la probabilitéde cet électron dans un région de l’espace. Les figures en annexe montrent bien le caractère probabilistede cette approche.Qu’en est-il à présent s’il on a un système comportant plusieurs électrons ? Là encore, le conceptmathématique est très complexe et il n’est pas de notre point de vue de présenter un modèlemathématique trop difficile. Dans le cadre de notre concours, seuls les résultats sont importants.Nous avons constaté l’apparition de trois nombres quantiques lors de la résolution de l’équationde Schroëdinger. Afin de satisfaire à des résultats expérimentaux, il est nécessaire de faire apparaître unquatrième nombre quantique : le nombre quantique de spin. En appelant → S le moment mathématique despin, om montre que sa projection sur un des trois axes peut prendre deux valeurs ½ ou - ½ . Par abusde langage, on dira que le nombre quantique de spin peut prendre deux valeurss = 1/ 2 ( spin up)s = −1/ 2 (spin down)Nous reviendrons sur les atomes hydrogénoïdes, néanmoins il est à noter l’existence d’une levée dedégénérescence des niveaux énergétiques pour de tels atomes.I.6. Règles de remplissages des sous couches.Il existe trois règles empiriques permettant la détermination de la structure électronique d’unatome de façon plus affine.1/ Principe d’exclusion de Pauli :Deux électrons ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques. Cela signifie qu’ilsdiffèrent par la valeur du nombre quantique de spin.


2/ Règles de KléchowskiLe remplissage des niveaux énergétiques est empirique. Il se fait par énergies croissantes.Attention : il existe quelques anomalies à cette règles : en général, le niveau 4s se remplit avant le niveau3d. Mais ce n’est pas le cas pour les atomes de Chrome et de Cuivre.3/ Règle de Hund.Dans l’état fondamental, on doit avoir une multiplicité de spin maximal.Cela veut dire que l’on doit avoir un maximum de spin parallèles ( up )Remarque importante : la levée de la dégénérescence énergétique permet de mieux comprendre laformation des liaisons chimiques. En effet, on peut, par ce biais, mettre en évidence la structure de Lewisdes atomes.2 2 6 2Prenons l’exemple du Chlore Z=17. La structure électronique est ( 1s2s2 p )3s3pconsidérant les 7 électrons de valence, nous avons une représentation énergétique suivante :5. En53p23s↑↓−−−−−−↑↓−−−−−−−−−↑↓−−−−−−↑−−−−−Le remplissage des orbitales (ou sous couche) en respectant les règles précédentes permet decomprendre la structure de Lewis de L’atome : 3 doublets non liants et un électron célibataire. A ce titre,le Chlore est, ainsi que nous le savons, monovalent.On obtient la représentation de Lewis connue pour le Chlore.Nous comprenons, à présent, la méthodologie imposée dès la classe de seconde pour déterminer lastructure de Lewis des atomes et donc des molécules.


ATENTION :1.la levée partielle de la dégénérescence est essentiellement due à l’existence d’un systèmepolyélectronique. Cette levée constatée est essentiellement due à des interactions entres les différentsélectrons constituant le cortège atomique.2. Ainsi que je l’ai fait remarquer, il y a deux exceptions à connaître à la règle deKléchowski : Le cuivre et le chrome2 2 6 2 6 1Cu Z=29 dont la structure est 1s2s2 p 3s3p4s3d2 2 6 2 6 1Cr Z=24 dont la structure est 1s2s2 p 3s3p4s3dEn effet, d’après le règle de Hund, ces configurations sont beaucoup plus stables que celles prévuesinitialement. On a un maximum d’électrons à spins parallèles :510Cu103d↑↓−−−−−↑↓−−−−↑↓−−−−↑↓−−−−−↑↓−−−−−14s↑−−−−Cr53d↑−−−↑−−−↑−−−−↑−−−↑−−−−14s↑−−−Par ailleurs, on rappelle que pour l’atome d’hydrogène, les niveaux d’énergies sont quantifiés par larelation mathématique :13,6E( n)= − ( eV ) ( Relation démontrée précédemment ).2nOn montre que pour atome hydrogénoïde ( dont la structure n’est pas trop éloignée de celle de H ) on a13,6. ZE( n,L)= −2n2( eV )I. 7. Le tableau périodique des éléments.A la lecture du tableau des éléments, nous distinguons essentiellement :1. Des lignes horizontales appelées périodes dans lesquels les éléments sont disposés de gauche à droiteselon l’ordre de leur numéro atomique Z.Ces périodes sont définies par la valeur de l’entier n correspondant à la dernière couche : la couchedite de valence.Pour exemples : -l’élément Na est tel que sa couche de valence est caractérisée par n=3 ;- L’élément K est tel que sa couche de valence est caractérisée par n=4.2. Des colonnes. Elles correspondent aux familles ie aux groupes chimiques. Les éléments de ces colonnesont tous le même nombre d’électrons de valence.On remarquera que les lettres A et B permettent de mieux préciser certaines analogies chimiquesentres des colonnes définies par le même chiffre romain.


3. Pour ce qui concerne les colonnes, on a, de façon succincteIA : les alcalinsIIA : Les alcalino-terreuxIIIB, IVB, VB, VIB : Les éléments à sous couches complètesVIIB Les halogènes0 : Les gaz rares : ils sont inertes du point de vue chimique.Ces colonnes mettent en évidence le nombre d’électrons de valence.Pour exemples : Cl ligne 3, colonne VII met en évidence une structure2 53s3pP Ligne 3, colonne V met en évidence une structure2 33s3pMg Ligne 3, colonne II met en évidence une structure23s4. Les colonnes IIIA, IVA, VA, VIA, VIIA, VIII font intervenir les éléments de transition qui secaractérisent par le fait de posséder en général plusieurs degrés d’ionisation et des orbitales dincomplètes.


Propriétés à remarquer :1. Pour une même période, Le numéro atomique augmente et le rayon atomique diminue.En effet : la force d’interaction de coulomb augmente.2. Pour une même période, l’électronégativité des éléments augmente de gauche vers la droite.3. Pour une même colonne, le rayon atomique augmente de haut vers le bas.En effet, le cortège électronique est alors beaucoup plus volumineux.4. Pour une même période, L’électronégativité des élémentsI.8 Transitions électroniques.Ainsi que nous l’avons démonter précédemment, l’atome d’hydrogène ne peut exister que danscertains états énergétiques. Ceux-ci sont déterminés par la valeur de l’entier naturel non nul n :On obtient un spectre discontinu.E nE0= −E eV2013, 6n=Ce spectre fait apparaître deux transitions possibles.1 er cas. Lorsque l’atome passe de son niveau fondamental ( n=1) vers un niveau d’énergie plus élevé, ondit qu’il y a excitation. L’énergie qu’il faut fournir pour cela est quantifiée par la relation :h est la constante de PlanckE0E01∆ E = Ep− E1= − + = EO(1 − ) = hν=22p 1 pc est la célérité de la lumière dans le vide.ν est la fréquence de la transition.λ est la longueur d’onde de la transition.chλ


−34⎧h= 6,62.10 J.sOn rappelle que : ⎨8⎩ c = 3.10 m / sRemarque 1 2 1 11p > ⇔ p > 1 ⇔ < 1 ⇔ − > −1⇔ 1−> 0 ⇔ ∆E> 022p pp2La transition est bien endoénergétique : Elle consomme de l’énergie.2 nd Cas : Lorsque l’atome effectue une transition d’un niveau d’énergie Epvers un niveau d’énergieinférieure En, il existe un rayonnement photonique de fréquence ν ( ou de longueur d’onde λ ) tel que :∆ E = En− EpE= −n02E+p02= EDe la même façon, on montre de façon triviale, que1p1− )nO(2 2∆E < 0 la transition est éxoénergétique : elle libère bien de l’énergie.C’est la raison pour laquelle , le calcul des longueurs d’ondes des transitions se fera en considérant lesvaleurs absolues :∆ E= En − Ep= Ep− En= hν=hcλRemarqueE0 = 13, 6eV est l’énergie d’ionisation de l’atome. Cette énergie est celle qu’il faut fournir à l’atome pourdissocier ses éléments constitutifs et les placer à l’infini.En effet :E − E = − ( −E=∞ 100)E OCQFDRemarque :Ce qui précède peut être généralisé à d’autres atomes.Voici une partie du diagramme énergétique de l’atome de sodium. La transition du niveau 3p vers leniveau 3s correspond à la raie jaune-orangée de longueur d’onde 589nm.


Les niveaux d’énergie affectant les couches électroniques externes d’un atome sont de l’odre del’électron-Volt. Ainsi, les photons émis ont des fréquences qui sont dans le domaine du visible ( longueursd’onde entre 400nm et 800 nm.)Les niveaux d’énergie affectant les couches internes d’un atome sont de l’ordre du KeV. Lesphotons émis sont alors dans le domaine des rayons X. Ces photons sont invisibles et très énergétiques. Ilssont , par ailleurs, dangereux pour le corps humain. On les utilise en radiographie.

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