12.07.2015 Views

Le Génie Celtique et le monde invisible

Le Génie Celtique et le monde invisible

Le Génie Celtique et le monde invisible

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

SYNTHESE DES DRUIDES. 63L'être évolué est plus heureux de donner que de recevoir <strong>et</strong> par là nouspouvons comprendre la félicité de Dieu à répandre sa propre substancesur son oeuvre au profit de ses créatures <strong>et</strong> dans la mesure de <strong>le</strong>ursefforts <strong>et</strong> de <strong>le</strong>urs mérites.L'idée capita<strong>le</strong> du Druidisme c'est donc l'idée de Dieu, unique, éternel,infini. La première Triade est formel<strong>le</strong> <strong>et</strong> la notion de Dieu se développedans <strong>le</strong>s Triades suivantes :1° Il y a trois unités primitives, <strong>et</strong> de chacune il ne saurait y avoir qu'une seu<strong>le</strong> : un Dieu ; unevérité <strong>et</strong> un point de liberté, c'est-à-dire <strong>le</strong> point où se trouve l'équilibre de toute opposition ;2° Trois choses procèdent de trois unités primitives : toute vie, tout bien <strong>et</strong> toute puissance ;3° Dieu est nécessairement trois choses, savoir : la plus grande part de la vie, la plus grande partde la science <strong>et</strong> la plus grande part de puissance ; <strong>et</strong> il ne saurait y avoir plus d'une grande part dechaque chose ;4° Trois choses que Dieu ne peut pas ne pas être : ce qui doit constituer <strong>le</strong> bien parfait, ce quidoit vouloir <strong>le</strong> bien parfait, ce qui doit accomplir <strong>le</strong> bien parfait ;5° Trois garanties de ce que Dieu fait <strong>et</strong> fera : sa puissance infinie, sa sagesse infinie <strong>et</strong> sonamour infini ; car il n'y a rien qui ne puisse être effectué qui ne puisse devenir vrai <strong>et</strong> qui nepuisse être voulu par ces attributs ;6° Trois fins principa<strong>le</strong>s de l'oeuvre de Dieu : comme créateur de toutes choses : amoindrir <strong>le</strong>mal, renforcer <strong>le</strong> bien, <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en lumière toute différence, de tel<strong>le</strong> sorte que l'on puisse savoirce qui doit être ou, au contraire, ce qui ne doit pas être ;7° Trois choses que Dieu ne peut pas ne pas accomplir : ce qu'il y a de plus avantageux, ce qu'il ya de plus nécessaire <strong>et</strong> ce qu'il y a de plus beau pour chaque chose ;8° Trois puissances de l'existence : ne pas pouvoir être mieux par la conception divine, <strong>et</strong> c'est encela qu'est la perfection de toute chose ;9° Trois choses prévaudront nécessairement : la suprême puissance, la suprême intelligence <strong>et</strong> <strong>le</strong>suprême amour de Dieu ;10° <strong>Le</strong>s trois grandeurs de Dieu : vie parfaite, science parfaite <strong>et</strong> puissance parfaite ;11° Trois causes originel<strong>le</strong>s des êtres vivants : l'amour divin en accord avec la suprêmeintelligence, la sagesse suprême par la connaissance parfaite de tous <strong>le</strong>s moyens, <strong>et</strong> la puissancedivine en accord avec la suprême volonté, l'amour <strong>et</strong> la sagesse de Dieu.Lorsqu'on avance que <strong>le</strong>s Juifs ont été <strong>le</strong>s premiers dans <strong>le</strong> <strong>monde</strong> àaffirmer l'unité de Dieu, on oublie trop que <strong>le</strong>s Druides l'enseignaientbien avant eux. Mais tandis que la Bib<strong>le</strong> nous présente un Dieuanthropomorphique, c'est-à-dire semblab<strong>le</strong> à l'homme par certainesimperfections, <strong>le</strong> Dieu des Druides plane bien haut au-dessus desmisères humaines.Voici comment Jean Reynaud s'exprime dans son oeuvremagistra<strong>le</strong> 36 :« Relativement à la connaissance de Dieu, la Gau<strong>le</strong> ne relève au fond que d'el<strong>le</strong>-même, n'ayantjamais eu besoin de recourir à autrui pour ce qui fait l'essence <strong>et</strong> <strong>le</strong> fond de la vie. Au lieu d'avoirété obligée de venir se greffer sur la souche vivante, comme <strong>le</strong> dit saint Paul des Gentils, el<strong>le</strong>était éga<strong>le</strong>ment souche vivante. »36 JEAN REYNAUD, l'Esprit de la Gau<strong>le</strong>, p. 45.LE CENTRE SPIRITE LYONNAIShttp://spirite.free.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!