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Le Génie Celtique et le monde invisible

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« Nous sommes un tronçon du vieux glaive vainqueur ;« Regardez-nous aux yeux, aux cheveux, aux visages ;« Nous reconnaissez-vous à la trempe du coeur ? »LE CENTRE SPIRITE LYONNAIShttp://spirite.free.frPANCELTISME. 15Puis vint <strong>le</strong> Congrès de Saint-Brieuc, réuni sous la convocationd'Henri Martin, d'H. de la Vil<strong>le</strong>marqué <strong>et</strong> d'un comité de celtisantsrenommés. D'autres délégations celtiques passèrent la Manche pourfraterniser avec <strong>le</strong>s Br<strong>et</strong>ons français.En r<strong>et</strong>our, <strong>le</strong> Congrès de Cardiff reçut la visite de vingt <strong>et</strong> un de noscompatriotes. En 1897 des délégués gallois furent envoyés à Dublinpour participer à la restauration du Feiz-Céoil. A l'hôtel de vil<strong>le</strong> deDublin, sous la présidence du lord-maire Sir James Henderson, LordCastl<strong>et</strong>own, descendant des anciens rois celtes, fit entendre ces paro<strong>le</strong>s :« La Ligue panceltique, qui a pris l'initiative du Congrès, se propose uniquement de réunir desreprésentants des Celtes de toutes <strong>le</strong>s parties du <strong>monde</strong>, pour manifester aux yeux de l'univers<strong>le</strong>ur désir de préserver <strong>le</strong>ur nationalité <strong>et</strong> de coopérer à garder <strong>et</strong> à développer <strong>le</strong>s trésors delangue, de littérature <strong>et</strong> d'art que <strong>le</strong>ur léguèrent <strong>le</strong>urs communs ancêtres. »Des associations celtiques se fondaient en France, l'enseignementsupérieur faisait une place à l'histoire <strong>et</strong> à la littérature celtiques. Deschaires spécia<strong>le</strong>s étaient fondées à la Sorbonne, au Collège de France, en1870 à Rennes <strong>et</strong> à Poitiers.La Revue celtique fut créée <strong>et</strong> n'a pas cessé de paraître, à Paris, sous lahaute direction de Gaidoz <strong>et</strong> de d'Arbois de Jubainvil<strong>le</strong>. Après lapublication des oeuvres célèbres d'Henri Martin, Jean Reynaud, A.Thierry, un marin illustre, l'amiral Réveillère, pouvait écrire :« Il est dans l'ordre des choses que <strong>le</strong>s Celtes, un jour ou l'autre, se groupent suivant <strong>le</strong>ursaffinités, se constituent en fédérations pour la défense de <strong>le</strong>urs frontières naturel<strong>le</strong>s <strong>et</strong> pour lapropagation de <strong>le</strong>urs principes. Il faut que <strong>le</strong> panceltisme devienne une religion, une foi...L'oeuvre de notre époque est doub<strong>le</strong>. C'est d'abord <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment de la foi chrétienne entéesur la doctrine celtique de la transmigration des âmes, doctrine seu<strong>le</strong> capab<strong>le</strong> de satisfairel'intelligence par la croyance en la perfectibilité indéfinie de l'âme humaine dans une séried'existences successives. La seconde est la restauration de la patrie celtique <strong>et</strong> la réunion en unseul corps de ses membres aujourd'hui séparés. »La France a envoyé parfois à ces Eisteddfodau d'illustresreprésentants. On y a vu successivement MM. Henri Martin, Luzel, H.de la Vil<strong>le</strong>marqué, de Blois, de Boisrouvray, Rio de Franchevil<strong>le</strong> <strong>et</strong>, plusrécemment, MM. <strong>Le</strong> Braz, <strong>Le</strong> Goffic, <strong>et</strong>c. Partout, <strong>le</strong>s délégationsfrançaises furent reçues en grand honneur, logées en des châteaux ou ende riches maisons bourgeoises. Lorsqu'el<strong>le</strong>s défilaient dans <strong>le</strong>s rues desantiques cités galloises ou à l'entrée des Eisteddfodau, ses sonneurs debiniou en tête jouant l'air national gallois la Marche des hommes deHar<strong>le</strong>ch, <strong>le</strong>s fou<strong>le</strong>s <strong>le</strong>ur faisaient ovation. Pourtant, quel contraste avec

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