Ciné-droit - Bibliothèque municiaple de Sceaux - Ville de Sceaux

Ciné-droitLa faculté Jean-Monnet de l’université Paris-Sud 11 et la ville de Sceauxorganisent, sous la présidence du réalisateur Yves Boisset et avec la participationdu journaliste Edwy Plenel, la deuxième édition du festival Ciné-Droit, sur le thèmede la censure, du 26 au 28 mars 2010. La bibliothèque municipale de Sceaux vouspropose un choix de documents à cette occasion.La question de la censure est complexe : restriction des libertés pour les uns, elleapparaît comme une forme de protection sociale pour les autres. Parmi toutes lesformes d’art touchées par la censure, le cinéma est celui qui, aux 20 e et 21 e siècles,nous interpelle le plus, tant sa diffusion est devenue, au fil des décennies,universelle et massive.Les raisons qui ont conduit à censurer tel ou tel film sont des plus diverses : despremiers baisers montrés à l’écran aux scènes plus explicites du cinémacontemporain, des premières exécutions filmées aux scènes les plus sanglantes ducinéma d’horreur, les représentations d’Éros et Thanatos furent cause de nombred’interdictions au cinéma.Les questions politiques et religieuses ne sont toutefois pas en reste et, dumaccarthysme à la question algérienne en France, en passant par les dictatures oules théocraties, les pouvoirs politiques ont su user et abuser de leur pouvoir decensure. A l’heure actuelle, certaines œuvres demeurent inaccessibles en diversendroits du monde.Les films présentés dans ce bibliothème ont tous été censurés à l’époque de leursortie et le sont encore pour certains. Ces documents sont tous disponibles à labibliothèque municipale de Sceaux et quelques lignes de présentation expliquent,pour chacun, les raisons de leur interdiction.

A voir…Une sélection de filmsCheng KAIGE. Adieu ma concubine – Aventi Distibution, P 2005 – FIL ADICouronné au Festival de Cannes en 1993 (date de sortie), le film déplaît aux autoritéschinoises qui lui reprochent d’avoir abordé un thème tabou (l’homosexualité), et d’avoirdépeint la Révolution culturelle sous un jour des plus critiques.Luis BUNUEL. L‘Age d’or – Centre Georges Pompidou, 1930 – FIL AGE FC’est un collage surréaliste sur le thème de l’amour fou. On trouve quelques scènesbaroques comme une vache laitière sur un lit, on y jette un évêque et une girafe par lafenêtre, on s’y étreint dans la boue. A sa sortie, à Paris, au Studio 28, il est projetépendant six jours devant des salles pleines…jusqu’à ce que la presse de droite sedéchaîne, dénonce l’immoralité de ce spectacle bolcheviste. Les tableaux de Dali (qui acosigné le film) exposés à l’entrée de la salle sont lacérés, les fauteuils cassés. Le préfetChiappe interdit le film au nom du maintient de l’ordre. Le film restera interdit jusqu’en1981.Louis MALLE. Les Amants – Pyramide, 1958 - FIL AMALion d’argent à la Mostra de Venise, cette transposition contemporaine d’une nouvellelibertine de Vivan Denon (Point de lendemain) où Malle ose montrer un couple faisantl’amour est interdite en France aux moins de seize ans, mais totalement censuré enGrande Bretagne, tandis qu’il est interdit dans une dizaine de villes et sur le territoire detrois états aux Etats-Unis.René VAUTIER. Avoir vingt ans dans les Aurès - Doriane Films, 2003 - FIL AVOLe film, réalisé en 1972, donne une vision particulièrement « incorrecte » de la guerred’Algérie, et a suscité des remous jusqu’en 1997…Elia KAZAN - Baby Doll – Warner Bros, 1956 - FIL BABAffiches et film dans le même panier : tous deux interdits par les ligues de décense et parle cardinal Spellman. La principale image incriminée montre Carrol Baker en nuisette,lascivement étendue dans un lit-cage d’enfant, et suçant son pouce. Le cardinal de NewYork y voit « une fellation digitale très marquée ».Paul VERHOEVEN. Basic Instinct - Canal +, 1992 - FIL BAS PA été classé par la censure américaine (la profession elle-même classant les films avantleur sortie en salle) sous la mention NC-17, qui remplaçait celle de X assimilée à lapornographie. Les films classés N-17 restant pestiférés, indésirables dans de nombreusessalles et dans certains organes de presse, les auteurs de ces films sont obligés deprocéder à des coupes pour pouvoir obtenir le sceau R (restricted, interdit aux mineurs de17 ans non accompagnés). Ce fut le cas pour ce film de Paul Verhoeven.

Gillo PONTECORVO. La Bataille d’Alger – 1966 – FIL BATSorti en France en 1970 après plusieurs années de purgatoire, ce film retraçant la luttefranco-algérienne pour le contrôle de la casbah d’Alger est l’objet de menaces desmouvements d’extrême droite qui cherchent à décourager les exploitants de le projeter. [2] .Le film resta pratiquement inédit en France jusqu'en 2004, car considéré comme un filmde propagande, brisant des tabous sur le comportement militaire français au cours de cequi ne s'est longtemps appelé en France que de simples événements, et s'attaquant à destraumatismes alors récents.Yves BOISSET. La bataille d’Alger – 2006 – 965.04 BOICombinant archives, extraits du film de Pontecorvo et entretiens, notamment avec lesposeuses de bombes militantes du FLN qui pour la première fois ont accepté detémoigner, le film nous éclaire sur l'une des zones d'ombre les plus fascinantes de notrehistoire récente et propose des repères pour une meilleure compréhension de notreactualité la plus brûlante.Avant ce documentaire, Yves Boisset avait tourné sur le sujet dela guerre d’Algérie, RAS (1973), mettant la sécurité militaire sur les dents face à ce projetde film dont elle a cherché à empêcher le tournage par tous les moyens. RAS est sorticoupé de scènes (scène de gégène, scène de « corvée de bois », scène qui préfigure leputsch des généraux) et a été interdit dans certaines municipalités. Il est très rarementdiffusé à la télévision.Orson WELLES. Citizen Kane - Editions Montparnasse, 2000 - FIL CIT PLe sujet du film, inspiré de la vie du magnat de la presse William Randolph Hearst, estdévoilé pendant le tournage. Avisé, Hearst, donne l’ordre à ses journaux de boycotter tousles films de la RKO. Hearst lance alors une campagne d’intimidation pour empêcher lasortie du film qui pourrait ternir sa réputation ; il tire à boulets rouges contre la séried’émissions radiophoniques d’Orson Wells, l’accusant de communisme et de propagandesubversive anti-américaine. Le film recueille un accueil enthousiaste de la part de lacritique. Mais il faut forcer la main de certains circuits qui craignent des représailles deHearst et refusent de le programmer.Henri-Georges CLOUZOT. Le Corbeau. – Studio Canal, 2000 - FIL COR PRéalisé en 1943, ce film de H.G. Clouzot, peinture d’une ville de France gangrenée par unpourrissement moral, est taxé d’incitation à la débauche. Suggérer que dans cetteFrance, censée résister héroïquement à l’occupant, existent des corbeaux peu scrupuleuxde nourrir les bureaux de la Kommandatur n’était pas tolérable.Roman POLANSKI. Le couteau dans l’eau – Films du jeudi / de la Pléiade, cop. 1962– FIL POLEn Pologne, les films ne sont tournés qu’avec l’approbation du Parti, selon la valeur deleur contenu idéologique. Ainsi, Le Couteau dans l’eau, un huit clos sur un voilier entredeux garcons et une fille qui débouche sur un affrontement, doit passer devant lacommission omnipotente, la Kolaudacja, qui décide ou non de la sortie d’un film. Lacommission a demandé que deux plans soient coupés dans la séquence finale, le premiersecrétaire du Parti jugeant les personnages « ni représentatifs de la société polonaise, niintéressants pour elle ».

Martin SCORSESE. Dernière tentation du Christ – Ciné Sorbonne, cop.1988 – FIL DERLe roman, homérique, de Kazantzakis intéresse l’ancien séminariste Martin Scorsese dontle cinéma est hanté par le thème de la rédemption. Le projet rencontre des difficultés.Pour trouver des financements et des producteurs, Scorsese se tourne vers l’Europe etplus particulièrement vers la France où il rencontre deux personnes prêtes à se mouiller :le ministre de la culture Jack Lang et le producteur Humbert Balsan qui reçoivent plus d’unmillier de lettres émanant de réseaux intégristes. Alors que le film a été tourné envers etcontre tous les terrorismes, les cardinaux Albert Decourtray et Jean-Marie Lustigier« protestent par avance contre la diffusion ».La guerre sainte démarre. Dix-sept sallesprogrammaient le film à sa sortie, le 28 septembre ; le 19 octobre, il n’est plus visible quedans deux salles. Manifestations, cocktails Molotov, bris de glace, jets de gazlacrymogène, destruction de fauteuils, menaces téléphoniques : tout est tenté pourempêcher que le film soit vu. Un incendie d’origine criminel fait une dizaine de blessés etravage le cinéma Saint-Michel. Ce qui est refusé dans le film, ce qui dérange, c’estl’humanité de Jésus, son incarnation. Le thème symbolique de katzanzakis et deScorsese, c’est la complexité intérieure de l’homme, face à ses démons intimes.Bernardo BERTOLUCCI. Le Dernier tango à Paris - Métro Goldwyn Mayer, 2000– FIL DERL’Italie condamne Bertolucci en 1972 pour obscénité à cause du Dernier tango à Paris quicontient une scène de sodomie avec beurre restée célèbre, et où Maria Schneider semontre nue sans complexe. En 1978, la cour d’appel de Bologne ordonne la destructiondu négatif et des copies du film sur tout le territoire national. Dix ans plus tard, de nouveauprésenté à la censure, le film est approuvé sans coupes et assorti de la seule mention« interdit aux moins de 18 ans »Nagisa OSHIMA. L’Empire des sens – Arte Vidéo, 2003 - FIL EMPLe film franco-japonais de Nagisa Oshima est inspiré d'un fait divers authentique : dans leJapon militariste de 1936, un couple défraya la chronique en vivant une passion charnelleextrême. Lors de sa sortie dans les salles japonaises en 1976, l'Empire des sensprovoqua un vrai scandale en raison de son caractère pornographique. Il fut ainsi censurédans son pays d'origine : scènes coupées, zones de flou sur les parties sexuelles, commeil est d'usage au Japon. Grâce à la coproduction française, le film fut diffusé dans lemonde entier et connut un grand succès.Roger VADIM. Et Dieu créa la femme – Chateau, 2000 - FIL ETDEn 1956, c’est le scandale : Brigitte Bardot, devenue BB et objet de bardolâtrie, apparaîtnue couchée sur le ventre, offerte au soleil. La censure veille, sabrant ici un plan tropsuggestif, et des scènes qui n’existent pas. Aux Etat-Unis, Et Dieu créa la femme estvilipendé par le clergé du Massachussets, banni à Dallas parce que jugé « trop excitantpour les gens de couleur »

Jean RENOIR. La Grande illusion – Universal. cop, 2004 - FIL GRARéalisé en 1937, ce film qui clame que « les frontières sont une invention des hommes »et montre les hommes du peuple comme des victimes d’une guerre qui n’est pas la leur,est d’abord amputé de dix-huit minutes par la censure qui y voit une entreprise dedémoralisation à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, et le juge trop bienveillant àl’égard des Allemands.Stanley KUBRICK. Lolita - Warner Home Video, 2001 - FIL LOLLorsqu’il décide, en 1962, d’adapter ce roman contant la relation sexuelle d’un professeuravec la toute jeune fille de la veuve qu’il a épousée, Stranley Kubrick se heurte d’abord aurefus de l’auteur,Vladimir Nabokov, puis celui-ci acceptant de collaborer, à ses rigidités.Pour parvenir à tourner son sujet, Kubrick a dû ruser : il vieillit son héroïne et présente lapassion du professeur comme une exception, alors que tout le roman est une « théoriedes nymphettes ». Il est à noter que le remake de 1997, provoqua un nouveau scandale.Stanley KUBRICK. Orange mécanique - Warner Home Video, 2001 - FIL ORA FAdressant en 1972 une lettre ouverte au journal Detroit News qui refusait la publicitéd’Orange Mécanique considéré comme pornographique, le cinéaste dénonce « cetteacharnement à protéger et à purifier l’esprit du public ». Stanley Kubrick lutta pied à piedcontre la censure dictatoriale des studios, et entretint la légende d’un perfectionnisme siobsessionnel qu’il « bloquait » parfois lui-même ses propres films, tel Fear and desire ,son premier long métrage dont il empêcha la diffusion ou Orange mécanique, qu’il décidasecrètement en 1974, en accord avec la Warner, de retirer de la distribution au Royaume-Uni à cause des violences que le film suscitait.David Wark GRIFFITH. Naissance d’une nation – Arcades, cop. 1915. - FIL NAIEn 1915, à propos de ce film de D.W. Griffith, une grande polémique divisa le NationalBoard of Censoship, dont une partie des membres estimait, non sans raisons, que le filmétait odieusement diffamatoire à l’égard de la race noir et voulait empêcher sa distribution.Alain RESNAIS. Nuit et brouillard - Argos Films : Arte, 2003 - 940.547 RESCe documentaire de 1957, grand classique de la dénonciation des camps d’exterminationnazis, avait été commandé par le Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale. AlainResnais n’obtint son visa d’exploitation qu’au prix d’une censure opérée sur un documentphotographique de 1941 où l’on voyait le képi d’un gendarme français dans le camp dePithiviers où étaient rassemblés les déportés.Koji WAKAMATSU. Quand l’embryon part braconner – Zootrope film, 1966 – FIL QUAUn homme, sujet à des pulsions sadiques, tourmente sa partenaire d'un soir, tout en sesouvenant des scènes d'humiliation qui ont traversé sa vie. A l’heure actuelle : interdit auxmoins de 18 ans.

Jean RENOIR. La Règle du jeu. - Editions Montparnasse, 1998 - FIL REGCe vaudeville aigre de 1939 a été conçu dans l’atmosphère trouble de l’avant-guerre.Dans cette comédie-mascarade entre grands bourgeois et domestiques, Renoir ydéveloppe son thème de prédilection : le monde est un théâtre, la société un spectacle. Larègle du jeu sort au moment de la déclaration de guerre ; il est clairement interdit pendantles hostilités, par une double censure, civile et militaire. Il est interdit à l’exportation par legouvernement qui veut éviter de montrer de la France « un visage… déformé par leprisme d’une individualité artistique, souvent originale, mais point souvent saine ».Paul CARPITA. Rendez-vous sur les quais – 1950/1953 - FIL RENPaul Carpita, dans son premier film, dont l’action se passe à Marseille, retrace une grèvedéclenchée par des dockers qui manifestent contre la guerre au Viêt Nam… Le tournage,difficile mais terminé, le réalisateur organise une séance spéciale réservée aux dockers età leur famille et à tous ceux qui avaient aidé à mener à bien cette extraordinaireentreprise. La fête tourne court. Accompagnées d'un hussier de justice et d'uncommissaire de police, les forces de l'ordre font irruption dans la salle archi-comble. Lesbobines sont aussitôt saisies : Le Rendez-vous des quais vient, à Paris d'être totalementinterdit par la censure. Paul Carpita est conduit au commissariat central où on lui signifieque son film va être détruit, parce que tourné sans autorisation dans une enceinteportuaire "top secret"... Rendez-vous sur les quais va disparaître pendant 35 ans !.Pier Paolo PASOLINI. Salo ou les 120 jours de Sodome – 1975 - FIL SALSalo ou les 120 jours de Sodome (1975) est la dernière réponse du cinéaste Pier PaloPasolini au monde de l’intolérance : des corps nus mais crucifiés, soumis au supplice. Lespectateur voyeur y est brutalement accusé d’être un bourreau. Le film est interdit en Italiepour obscénité ; à Paris, il ne sort que dans une salle.Stanley KUBRICK. Les Sentiers de la gloire - MGM, 2002 - FIL SENAdaptant un roman d’Humprey Cobb, Stanley Kubrick dénonce en 1958 les boucheriesinutiles de la Première Guerre mondiale, les ordres inhumains des officiers donnant l’ordrede tirer sur leurs propres troupes pour les forcer à avancer vers les lignes ennemies, et lesfusillades « pour exemple » de soldats ayant désobéi ou déserté. Son réquisitoireprovoque un scandale.Joseph MANKIEWICZ. Soudain l'été dernier - Columbia Tristar Home Vidéo, 2002– FIL SOUGore Vidal , scénariste, aura beaucoup combattu la censure pour les films adaptés del’œuvre de Tenessee Williams dont la Chatte sur un toit brûlant (Brooks) et Soudain l’étédernier (Mankiewicz) qui évoquent les thèmes de l’homosexualité.Pier Paolo PASOLINI. Théorème - Films Sans Frontières, 1999 - FIL THEPasolini, réalisateur, fut poursuivi tout le long de sa carrière par la censure italienne.Théorème (1968) fut condamné selon la loi du 30 avril 1962 sur le seul critère alors pris encompte, l’incontournable offense aux bonnes mœurs.

Fred ZINNEMANN. Le Train sifflera trois fois - Editions Montparnasse, 1952 - FIL TRALe film est une allégorie du maccarthysme, l’attitude des habitants de la ville étant censéeêtre le reflet de celle des professionnels du cinéma qui dénonçaient leurs collègues. CarlForeman fut d’ailleurs placé sur la liste noire peu après sa sortie.Terry JONES (Monty Python). La vie de Brian – 1979 – FIL VIEEn Angleterre, les groupes de pressions religieuses ont manifesté leur colère dès le débutdu tournage du film. La production décide de sortir La Vie de Brian d'abord aux Etats-Unisen août 1979. Mais les dignitaires américains des différentes religions ne tardent pas àréagir : le Rabbin Hecht déclare ainsi "Je serais fou de joie si ce film retournait là même oùil a été produit : en Enfer." La Vie de Brian est également condamné par les Eglisesprotestante et catholique, un représentant de cette dernière considérant comme un"péché" le fait d'aller voir le film. Ces exhortations ont surtout pour effet de susciter lacuriosité des spectateurs, et le film connaît un grand succès public.Jean VIGO. Zéro de conduite – Paramount Home Vidéo, 2001 – FIL VIGCe film est le premier à avoir été interdit officiellement par la censure française, à la suitede la création en 1931 d’un comité national du cinéma classant et contrôlantsystématiquement tous les films. Présenté en 1933 à l’Artistic de la rue de Douai, le filmest interdit pour « dénigrement de l’instruction publique ». Cette censure a lancé le film quicommença une carrière remarquée dans les ciné-clubs en Belgique. Il sortira finalementen 1946 après avoir été présenté en novembre 1945 au Panthéon.A lire…Une sélection de livresRobert NETZ. Histoire de la censure dans l'édition - P.U.F., 1997 - QSJ 3260KULMANN, KUNTZMANN, BELLOUR. Censure et bibliothèques au XXè siècle - Cerclede la librairie, 1989 - 025.21 KUHMartine POULAIN. Livres pillés, lectures surveillées : les bibliothèques françaisessous l'Occupation - Gallimard, 2008 - 027 POUPierre BOURDIEU. Sur la télévision ; l'Emprise du journalisme - Liber, 1996 - 301 BOUCHAMPAGNE, MARCHETTI. Censures visibles, censures invisibles - Documentationfrançaise : INA, 2002 - 302.23 CEN

Jean-Michel RENAULT. Censure et caricatures : les images interdites et de combatde l'histoire de la presse en France et dans le monde - Pat a Pan, 2006 - 741.59 RENGIRARDIN, PICKER, BENHAMOU.Controverses : Une histoire juridique et éthique dela photographie - Actes Sud, 2008 - 779 GIRBOKOV, DUGAIN, BONNER. Hommage à Anna Politkovskaïa - Buchet-Chastel, 2007- 947 POLJean-Luc DOUIN. Dictionnaire de la censure au cinéma. - PUF, 2001 - CIN 101 DOUJean-Luc DOUIN. Films à scandale - Chêne, 2001 - CIN 500 DOUKlaus KREIMER. Une histoire du cinéma allemand : la Ufa - Flammarion, 1994– CIN 940 ALLA consulter…Une sélection de siteshttp://fr.wikipedia.org/wiki/CensureArticle de Wikipedia sur la censurehttp://bibliotheque.sciences-po.fr/fr/produits/manifestations/censurecinema/introduction/index.htmlIntroduction au thème de la censure au cinémahttp://www.erudit.org/revue/ttr/2002/v15/n2/007485ar.pdfArticle de Yves GAMBIER « Les censures dans la traduction audiovisuelle »http://www.filmsite.org/controversialfilms.htmlPetite histoire des films controverséshttp://www.cinefiches.com/voir_theme.php?id_famille=25Liste des thèmes de la famille Lois et déviances et les références des films concernéshttp://en.wikipedia.org/wiki/Banned_filmsListe de films concernés par le phénomène de la censure classés par pays et par originede la déviancehttp://pagesperso-orange.fr/paul.carpita/Paul Carpita, "Cinéaste Franc-Tireur" – biographie succincte

Festival Ciné-Droit2 ème édition La censureProjection du film"Bibliothèques sous influence"réalisé par Eric PittardSamedi 27 mars 2010 à 11 hEntrée libre et gratuite

Bibliothèque municipale7 rue Honoré-de-Balzac92330 SceauxTél. : 01 46 61 66 10biblio@sceaux.fr