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Etude de la situation sanitaire mammaire à partir des taux cellulaires ...

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8Soumis le : 21 Avril 2010Forme révisée acceptée le : 10 Décembre 2010Email <strong>de</strong> l’auteur correspondant :msadak.youssef@yahoo.frNature & Technologie<strong>Etu<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>situation</strong> <strong>sanitaire</strong> <strong>mammaire</strong> à <strong>partir</strong> <strong>de</strong>s <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>troupeau et estimation <strong>de</strong>s pertes <strong>la</strong>itières engendrées chez <strong>de</strong>s ateliersbovins hors sol en TunisieM’SADAK Youssef.*, MIGHRI Lei<strong>la</strong>. *, KRAIEM Khemais.** Institut Supérieur Agronomique <strong>de</strong> Chott Mariem- CP 4042- Université <strong>de</strong> Sousse, TunisieRésuméL’objectif <strong>de</strong> ce travail consiste à évaluer <strong>la</strong> <strong>situation</strong> <strong>sanitaire</strong> <strong>de</strong>s mamelles <strong>de</strong>s vaches, à <strong>partir</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> caractérisation cellu<strong>la</strong>ire du <strong>la</strong>it <strong>de</strong>troupeau et à estimer les pertes quantitatives en <strong>la</strong>it liées aux <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ires élevés.L’étu<strong>de</strong> est réalisée sur 30 petits troupeaux bovins <strong>la</strong>itiers dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Mahdia (Tunisie). Le <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> troupeau (TCT) a étéeffectué mensuellement sur 3 prélèvements périodiques pour chaque troupeau sur le <strong>la</strong>it <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nge et il a été complété par un suivihygiénique et technique <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> traite.Il ressort <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> que 87% <strong>de</strong>s élevages ont un TCT moyen >200 000 cell./ml et que le <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire moyen est <strong>de</strong> 353 000 cell./ml.Une telle <strong>situation</strong> mérite une intervention efficace pour maîtriser les facteurs <strong>de</strong> risque. Les pertes quantitatives estimées à <strong>partir</strong> <strong>de</strong>s TCT,sont re<strong>la</strong>tivement élevées : Environ 23% <strong>de</strong>s élevages considérés présentent <strong>de</strong>s pertes en <strong>la</strong>it supérieures à 5% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production totale dutroupeau en appliquant le modèle SNGTV. Le modèle adapté au contexte tunisien a permis <strong>de</strong> réduire le <strong>taux</strong> <strong>de</strong>s élevages ayant les mêmespertes à 15%. Les pertes <strong>la</strong>itières moyennes estimées à <strong>partir</strong> du modèle SNGTV sont <strong>de</strong> 3,5% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it correspondant à unebaisse annuelle <strong>de</strong> 1721 kg <strong>la</strong>it/troupeau. Le diagnostic hygiénique et technique <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> traite a montré <strong>de</strong>s anomalies concernant <strong>la</strong>technique <strong>de</strong> traite et <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> <strong>la</strong> traiteMots clés: Elevage bovin, <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> troupeau, statut <strong>sanitaire</strong> <strong>mammaire</strong>, pertes en <strong>la</strong>it, conditions <strong>de</strong> traite.1. IntroductionEn Tunisie, <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière est un secteurstratégique <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique agricole, mais il est estimé<strong>de</strong>puis longtemps que 30% <strong>de</strong>s vaches <strong>la</strong>itières sontréformées à cause <strong>de</strong>s mammites [2]. Cette <strong>situation</strong>persiste actuellement surtout avec le développement <strong>de</strong>l’élevage bovin <strong>la</strong>itier hors sol [17] et le recours à <strong>la</strong>mécanisation quasi-intégrale <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite [12]. Lesmammites cliniques posent un problème sérieux dans lesélevages <strong>la</strong>itiers, mais leur dépistage visuel est facile,alors que le dépistage <strong>de</strong>s infections <strong>mammaire</strong>ssubcliniques nécessite le recours à <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>détection, parmi lesquels le comptage <strong>de</strong>s cellulessomatiques dans le <strong>la</strong>it peut refléter <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> tellesinfections.Le présent travail constitue une étu<strong>de</strong> préliminaire envue d’analyser surtout, d’une part, les conditions<strong>sanitaire</strong>s <strong>mammaire</strong>s chez les petits troupeaux bovinsdans le gouvernorat <strong>de</strong> Mahdia, bassin <strong>la</strong>itier situé dans lecentre-est <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, et d’autre part, les pertes estiméesen <strong>la</strong>it causées par l’élévation <strong>de</strong>s <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>irescollectifs.Revue « Nature et Technologie ». n° 04/Janvier 2011. Pages 08 à 14


Revue « Nature et Technologie ». n° 04/Janvier 201192. Matériel et métho<strong>de</strong>s2.1. EnquêteLe questionnaire é<strong>la</strong>boré a porté sur <strong>de</strong>s questionsd’ordre général, sur l’exploitant, sur l’exploitation etd’autres questions sur <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> l’élevage bovin<strong>la</strong>itier. Il a touché particulièrement le diagnostic <strong>de</strong>schantiers <strong>de</strong> traite dans le but <strong>de</strong> déterminer les facteursles plus probables influençant le <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>troupeau chez 30 élevages bovins <strong>la</strong>itiers considérés dans<strong>la</strong> région d’étu<strong>de</strong>.Ces élevages ont été répartis comme suit : 23 adhéran<strong>taux</strong> contrôles <strong>la</strong>itiers (CL) avec 13 AT6, CL officielréalisé par un technicien <strong>de</strong> l’Office d’Elevage et <strong>de</strong>sPâturages toutes les 6 semaines et 10 B4, CL non officielréalisé par l’éleveur toutes les 4 semaines et 7 adhérant àun suivi technique.2.2. Données sur <strong>la</strong>it <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>ngeLes prélèvements <strong>de</strong>s échantillons du <strong>la</strong>it <strong>de</strong> chaquetroupeau pour le comptage collectif <strong>de</strong>s cellulessomatiques ont été effectués, à <strong>la</strong> fin du chantier <strong>de</strong> traite(<strong>la</strong>it <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nge), tout en ayant recours à une agitation du<strong>la</strong>it collecté avant le prélèvement.Le nombre <strong>de</strong>s échantillons est le même que le nombre<strong>de</strong>s éleveurs visités pendant trois passages durant troismois d’étu<strong>de</strong>. Les échantillons ont été mis dans <strong>de</strong>sf<strong>la</strong>cons en p<strong>la</strong>stique contenant un conservateur(bichromate <strong>de</strong> potassium) et portant chacun le numérod’éleveur. Par ailleurs, ils ont été conservés au froidjusqu’au moment <strong>de</strong> l’analyse, sans dépasser <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>10 jours <strong>de</strong> conservation.Les analyses (comptages <strong>de</strong>s cellules somatiques) ontété effectuées au Laboratoire Interprofessionneld’Analyses du Lait (LIAL) du centre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, situédans <strong>la</strong> délégation <strong>de</strong> Sahline, crée en septembre 2000,dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération entre <strong>la</strong> Région Rhône-Alpes (France) et le Gouvernorat <strong>de</strong> Monastir (Tunisie).L’appareil utilisé pour le comptage cellu<strong>la</strong>ire est lecompteur <strong>de</strong> cellules somatiques ANADIS MI 600. Cetappareil compte les noyaux <strong>de</strong>s cellules qui sont <strong>de</strong>venusfluorescents après <strong>la</strong> coloration <strong>de</strong> l’ADN par le Bromured’ethidum. Les noyaux ainsi détectés sont comptés àl’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce compteur.Les numérations cellu<strong>la</strong>ires par troupeau (sur <strong>la</strong>it <strong>de</strong>mé<strong>la</strong>nge) ont été considérées pour l’appréciation <strong>de</strong> l’état<strong>sanitaire</strong> <strong>mammaire</strong> du troupeau. Les règlesd’interprétation diffèrent selon les auteurs. A cet égard,l’interprétation <strong>de</strong>s Taux Cellu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> Troupeau (TCT) aété basée sur les normes adoptées par Wattiaux [19]précisant <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion existante entre score cellu<strong>la</strong>ire etprobabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s mammites au sein dutroupeau.2.3. Modèles statistiquesLes pertes quantitatives en <strong>la</strong>it induites suite aux <strong>taux</strong>cellu<strong>la</strong>ires élevés ont été estimées à <strong>partir</strong> du modèlestatistique établi par le Syndicat National <strong>de</strong>sGroupements Techniques Vétérinaires (SNGTV) Français[15].P(%) = [TCT – 200 000 / 100 000] x 0,02avec P : Pertes quantitatives en <strong>la</strong>itTCT : Taux Cellu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> Troupeau (cell./ml).Cette formule signifiant qu’il y a perte en <strong>la</strong>it <strong>de</strong> 2 %par tranche <strong>de</strong> 100 000 cellules au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 200 000cell./ml <strong>de</strong> <strong>la</strong>it.L’application d’un tel seuil cellu<strong>la</strong>ire établi dans <strong>de</strong>sconditions européennes semble sévère dans les conditionstunisiennes actuelles. A cet égard, il convient d’adapter lemodèle statistique SNGTV au contexte tunisien enadoptant le modèle adapté ci-après.P(%) = [TCT – 300 000 / 100 000] x 0,02Un tel modèle considère 300 000 cell./ml <strong>de</strong> <strong>la</strong>it commeseuil cellu<strong>la</strong>ire limite tout en gardant le mêmepourcentage <strong>de</strong> pertes <strong>la</strong>itières (2 % par tranche <strong>de</strong> 100000 cellules) et une étu<strong>de</strong> comparée <strong>de</strong>s résultats trouvéssera établie selon les <strong>de</strong>ux modèles considérés.3. Résultats et discussion3.1. Description du <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> troupeauLe <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire dans le <strong>la</strong>it reflète plus une lésion <strong>de</strong><strong>la</strong> g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> <strong>mammaire</strong> que <strong>la</strong> présence ou non d’un germepathogène [10]. Par ailleurs, l’analyse d’une série <strong>de</strong>sTCT et <strong>de</strong> son évolution au cours du temps est toujoursplus profitable pour l’appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>situation</strong> <strong>sanitaire</strong><strong>mammaire</strong>.La base <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> est un suivi qui a concerné 30troupeaux <strong>de</strong> vaches <strong>la</strong>itières correspondant à seulement90 prélèvements <strong>de</strong> <strong>la</strong>it <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nge réalisés pendant unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3 mois. C’est pourquoi nous sommesconvaincus que cette étu<strong>de</strong> ne présente qu’une premièreapproche <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>s TCT.La numération cellu<strong>la</strong>ire moyenne enregistrée a été <strong>de</strong>353 000 ± 290 000 cell./ml, tous numéros et sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong><strong>la</strong>ctation confondus. Cette valeur apparaît plus faible encomparaison avec celle trouvée par MTAALLAH et al. en2002, sur un échantillon <strong>de</strong>s grands troupeaux bovins<strong>la</strong>itiers au nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, qui est <strong>de</strong> 626 000 ±431 000 cell./ml [13]. Mais, cette valeur trouvée estre<strong>la</strong>tivement élevée par rapport à l’objectif actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong>


Revue « Nature et Technologie ». n° 04/Janvier 2011113.3. Pertes <strong>la</strong>itières selon le modèle SNGTVL’application du modèle statistique SNGTV, énoncéprécé<strong>de</strong>mment, sur les TCT relevés <strong>de</strong>s élevages suivis adonné <strong>de</strong>s pourcentages <strong>de</strong>s pertes <strong>la</strong>itières variant entre 0et 30% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière totale <strong>de</strong>s vaches.Entre les trois passages réalisés, le pourcentage <strong>de</strong>sélevages qui n’ont pas enregistré <strong>de</strong>s pertes (TCT10% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière.Le pourcentage <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers reste quasiment stable pourl’ensemble <strong>de</strong> passages (Tableau 2).Il convient <strong>de</strong> constater d’après le tableau 3 queseulement 39% <strong>de</strong>s élevages suivis n’ont pas <strong>de</strong>s pertes en<strong>la</strong>it liées à l’élévation <strong>de</strong>s <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ires et que 23% <strong>de</strong>sélevages ont une perte moyenne supérieure à 5% <strong>de</strong> <strong>la</strong>production <strong>la</strong>itière.Tableau 2Pertes en <strong>la</strong>it selon le modèle SNGTV par passagePertes% Elevages(%) TCT 1 TCT 2 TCT 30 33 40 440-5 40 40 335-10 17 10 13>10 10 10 103.4. Comparaison <strong>de</strong>s pertes <strong>la</strong>itières estimées selon les<strong>de</strong>ux modèles considérésLe tableau 3 montre que les pourcentages <strong>de</strong>s élevagesselon les pourcentages <strong>de</strong>s pertes en <strong>la</strong>it associées à <strong>de</strong>s<strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ires élevés se différent entre les <strong>de</strong>ux modèlesutilisés, celui du SNGTV français et celui adapté à nosconditions tunisiennes actuelles d’élevage, dans le cadre <strong>de</strong>cette étu<strong>de</strong>. En effet, le pourcentage <strong>de</strong>s élevages qui neprésentent pas <strong>de</strong>s pertes <strong>la</strong>itières a augmenté <strong>de</strong> 38%(Modèle SNGTV) à 53% (Modèle Adapté), par contre, lepourcentage <strong>de</strong>s élevages qui ont <strong>de</strong>s pertes supérieures à5% a diminué <strong>de</strong> 23% à seulement 15%.Les pertes moyennes en <strong>la</strong>it estimées à <strong>partir</strong> du modèleSNGTV, sont <strong>de</strong> 3,5% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it qui peut êtreestimée à une perte <strong>de</strong> 1721 kg <strong>la</strong>it/troupeau/an, soit 215 kg<strong>la</strong>it/vache/an. Ces pertes en <strong>la</strong>it sont jugées commeimportantes, et par conséquent, <strong>la</strong> nécessité d’uneadaptation <strong>de</strong> ce modèle pour comparer les résultatstrouvés. Pour le modèle adapté au contexte tunisien, <strong>la</strong>moyenne <strong>de</strong>s pourcentages <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> <strong>la</strong> productiontotale du troupeau est <strong>de</strong> 2,4%, estimée à une perte <strong>de</strong> 1153kg <strong>la</strong>it/troupeau/an, soit 144 kg <strong>la</strong>it/vache/an.Les pertes en <strong>la</strong>it liées à <strong>de</strong>s TCT élevés ont diminuéesen utilisant le modèle adapté par rapport à celles trouvéespar le modèle SNGTV, mais ces pertes restent re<strong>la</strong>tivementélevées pour le groupe considéré d’éleveurs ayant enmoyenne 8 vaches en <strong>la</strong>ctation (10 vaches présentes) et ilfaut mettre en évi<strong>de</strong>nce les facteurs responsables <strong>de</strong> cesélévations <strong>de</strong>s <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ires.Tableau 3Pertes en <strong>la</strong>it comparées selon <strong>de</strong>ux modèles statistiquesPertesmoyennes(%)Modèle SNGTV% ElevagesModèle Adapté0 39 530-5 38 325-10 13 6>10 10 93.5. Evaluation hygiénique et technique <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong>traiteLes conditions <strong>de</strong> traite <strong>de</strong>s vaches sont considérées commeles principales causes <strong>de</strong>s mammites subcliniques. A cetégard, le suivi <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> traite dans notre étu<strong>de</strong> aporté surtout sur <strong>la</strong> pratique ou non <strong>de</strong> certaines opérations<strong>de</strong> traite et sur quelques caractéristiques hygiéniques ettechniques <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite.3.5.1. Nettoyage <strong>de</strong> <strong>la</strong> mamelleLa préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mamelle dans les élevages suivis selimite à un pré<strong>la</strong>vage avec une <strong>la</strong>vette collective rincéeaprès nettoyage <strong>de</strong> <strong>la</strong> mamelle <strong>de</strong> chaque vache avec uneeau utilisée pour tout le troupeau dans <strong>la</strong> quasi-totalité(93%) <strong>de</strong>s élevages (Figure 1).Une telle technique peut être responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission<strong>de</strong>s germes responsables <strong>de</strong>s mammites lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite[14].Il existe aujourd’hui plusieurs techniques <strong>de</strong> nettoyage <strong>de</strong>strayons. Le choix se fera en fonction <strong>de</strong>s problèmesrencontrés dans l’élevage, du coût, <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> propreté <strong>de</strong>svaches et du type <strong>de</strong> système <strong>de</strong> traite. La métho<strong>de</strong> <strong>la</strong> plusutilisée est celle <strong>de</strong>s <strong>la</strong>vettes individuelles, mais, il fautrespecter les règles hygiéniques et techniques pour réussirle nettoyage [8].Sous prétexte d’améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> nettoyage, leséleveurs ajoutent <strong>de</strong>s petits morceaux <strong>de</strong> savon “vert” dans


12Situation <strong>sanitaire</strong> <strong>mammaire</strong> et pertes <strong>la</strong>itières engendrées chez <strong>de</strong>s ateliers bovins hors sol en Tunisiel’eau <strong>de</strong> nettoyage, mais, cette amélioration resteinsuffisante, compte tenu <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s <strong>la</strong>vettescollectives.3.5.2. Essuyage <strong>de</strong>s trayons avant <strong>la</strong> traiteL’essuyage <strong>de</strong> <strong>la</strong> mamelle avant <strong>la</strong> traite est pratiquéseulement par 67 % <strong>de</strong>s éleveurs visités (Figure 1), tout enutilisant <strong>la</strong> même <strong>la</strong>vette. Cette absence <strong>de</strong> l’essuyageobservée chez les éleveurs entraîne le ruissellement <strong>de</strong>ssouillures qui constitue, à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite, un facteur<strong>de</strong> contamination du <strong>la</strong>it.L’essuyage <strong>de</strong>s trayons par <strong>la</strong> même <strong>la</strong>vette <strong>de</strong> nettoyageaprès rinçage est une pratique d’essuyage non conseillée.L’utilisation <strong>de</strong>s papiers à usage unique pour l’essuyage <strong>de</strong>strayons est plus hygiénique et limite <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>sgermes entre les vaches ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s et saines et entre lesquartiers infectés et sains [9].3.5.3. Elimination <strong>de</strong>s premiers jetsLes premiers jets contiennent généralement une chargemicrobienne importante, même si <strong>la</strong> vache est saine, quipeut être un <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> contamination du <strong>la</strong>it <strong>de</strong>mé<strong>la</strong>nge. Donc, il est indispensable <strong>de</strong> les écarter avant <strong>la</strong>traite [13]. Cette pratique facilite <strong>la</strong> détection <strong>de</strong>s casd’infection <strong>mammaire</strong> et par conséquence l’écartement du<strong>la</strong>it <strong>de</strong>s vaches mammiteuses, car ce <strong>la</strong>it peut être l’origined’une élévation du <strong>taux</strong> cellu<strong>la</strong>ire dans le <strong>la</strong>it <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nge[1].L’élimination <strong>de</strong>s premiers jets avant <strong>la</strong> traite chez lesélevages suivis est pratiquée seulement par 53 % <strong>de</strong>séleveurs (Figure 1) et cette élimination se fait courammentsans utilisation du bol à fond noir, sur sol sous <strong>la</strong> vache,présentant ainsi un facteur <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> contamination <strong>de</strong> <strong>la</strong>surface <strong>de</strong> couchage <strong>de</strong> <strong>la</strong> vache [11].3.5.4. Désinfection <strong>de</strong>s trayons après <strong>la</strong> traiteSeulement 63 % <strong>de</strong>s éleveurs suivis réalisent le trempage<strong>de</strong>s trayons après <strong>la</strong> traite (Figure 1) et <strong>la</strong> seule techniqueutilisée pour cette désinfection est le trempage <strong>de</strong>s trayonsdans une même solution antiseptique, sans tenir compte quele choix du produit <strong>de</strong> trempage se fait en fonction <strong>de</strong>sparamètres spécifiques à chaque élevage, comme le type <strong>de</strong>mammites rencontrées, l’état <strong>de</strong>s trayons [9].Malgré les rôles importants du produit <strong>de</strong> trempage, quisont une action désinfectante contre les germes existantssur <strong>la</strong> peau du trayon, une action <strong>de</strong>rmatologique pourlimiter les agressions physiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau du trayon et uneffet barrière physique contre <strong>la</strong> pénétration <strong>de</strong>s germes <strong>de</strong>l’environnement à l’intérieur du trayon [8], cettedésinfection <strong>de</strong>s trayons n’est pas utilisée quotidiennementet elle est effectuée à <strong>la</strong> fin du chantier <strong>de</strong> traite et non pasimmédiatement après <strong>la</strong> dépose <strong>de</strong>s gobelets-trayeurs.Une telle <strong>situation</strong> <strong>de</strong>vrait être améliorée en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong>mise à disposition <strong>de</strong>s éleveurs <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong>désinfection, à titre gratuit. Un effort <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>séleveurs à ce sujet mérite d’être entrepris davantage, afinqu’ils assurent l’application <strong>de</strong>s produits tout en préservantles exigences recherchées : Désinfection régulière(effectuée à chaque traite), permanente (toute l’année),systématique (sur toutes les vaches) et complète (sur toute<strong>la</strong> longueur <strong>de</strong>s trayons) [12].3.5.5. Conduite <strong>de</strong> <strong>la</strong> traiteIl convient <strong>de</strong> fixer <strong>de</strong>s paramètres pour juger lesprincipales caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite dans les élevagesconsidérés. Quatre critères ont été retenus pour apprécier ledéroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite :- Traite hygiénique jugée surtout en se basant sur l’hygiène<strong>de</strong> l’endroit <strong>de</strong> traite, du matériel <strong>de</strong> traite et du trayeur ; surl’ordre <strong>de</strong> traite.- Traite rapi<strong>de</strong> qualifiée principalement par le temps <strong>de</strong>traite (ne <strong>de</strong>vant pas dépasser les 6mn/vache et 1h30mn/troupeau).- Traite calme évitant coups, bruits stressants, chocsélectriques.- Traite complète jugée essentiellement en se basant sur <strong>la</strong>pratique ou non <strong>de</strong> l’égouttage (ne <strong>de</strong>vant pas dépasser 30spour éviter le phénomène <strong>de</strong> surtraite).D’après cette étu<strong>de</strong>, seulement 47% <strong>de</strong>s éleveurs visitéspratiquent une traite re<strong>la</strong>tivement hygiénique (Figure 2). Eneffet, aucun trayeur ne porte une tenue correcte <strong>de</strong>stinée à<strong>la</strong> traite. Les trayeurs impliqués se <strong>la</strong>vent les avant bras etles mains avec <strong>de</strong> l’eau à température ambiante et du savon.Notons que les bras ne sont <strong>la</strong>vés qu’une seule fois avant <strong>la</strong>traite et une autre fois après <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite <strong>de</strong> toutes lesvaches. De même, l’ordre <strong>de</strong> traite n’est pas respecté dans<strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s élevages suivis. Normalement, <strong>la</strong> traite <strong>de</strong>svaches infectées se fait à <strong>la</strong> fin du chantier <strong>de</strong> traite pouréviter <strong>la</strong> transmission par les machines à traire <strong>de</strong>s germesresponsables <strong>de</strong>s mammites [4,5]. Une étu<strong>de</strong> réalisée sur<strong>de</strong>s élevages bovins <strong>la</strong>itiers au Maroc a montré égalementque les pratiques hygiéniques <strong>de</strong> traite influent directementsur <strong>la</strong> qualité chimique et microbiologique du <strong>la</strong>it <strong>de</strong>mé<strong>la</strong>nge [18].Concernant les autres qualités recherchées pour les bonnespratiques <strong>de</strong> traite, il convient <strong>de</strong> signaler que <strong>la</strong> traite n’estpas rapi<strong>de</strong> chez 47% <strong>de</strong>s élevages, mais elle peut êtreconsidérée calme et complète respectivement dans 75% et90% <strong>de</strong>s cas (Figure 2).


Revue « Nature et Technologie ». n° 04/Janvier 201113Figure 1. Opérations réalisées <strong>de</strong> traite <strong>de</strong>s vaches<strong>la</strong> production totale du troupeau est <strong>de</strong> 2,4% estimée à uneperte <strong>de</strong> 144 kg <strong>la</strong>it/vache/an.Les résultats relevés au niveau <strong>de</strong>s diagnosticshygiénique et technique <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> traite mis enœuvre semblent indiquer que les conditions d’hygiène <strong>de</strong> <strong>la</strong>traite sont loin d’être respectées dans l’ensemble avecenviron <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s éleveurs pratiquant une traite pouvantêtre considérée plus ou moins hygiénique. Les mauvaisesconditions hygiéniques <strong>de</strong> traite (<strong>la</strong>vette collective, sansessuyage <strong>de</strong>s trayons, sans élimination <strong>de</strong>s premiers jets <strong>de</strong><strong>la</strong>it avant <strong>la</strong> traite, sans désinfection <strong>de</strong>s trayons après <strong>la</strong>traite, nettoyage incorrect du matériel <strong>de</strong> traite) pourraientconstituer les probables facteurs essentiels <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>smammites avec également le non respect <strong>de</strong>s paramètres <strong>de</strong>montage et <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s machines à traireadoptées.RemerciementsFigure 2. Caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite <strong>de</strong>s vaches4. ConclusionIl ressort particulièrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong> que <strong>la</strong>plupart <strong>de</strong>s petits troupeaux bovins <strong>la</strong>itiers <strong>de</strong> l’échantillonconsidéré présente une numération cellu<strong>la</strong>ire élevée dans le<strong>la</strong>it <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nge. En effet, <strong>la</strong> moyenne collective est <strong>de</strong>353000cell./ml, associée à un écart-type <strong>de</strong> 290000cell./ml,ce qui traduit une forte hétérogénéité <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du <strong>la</strong>itproduit par les élevages considérés.Cette <strong>situation</strong> engendre également un pourcentageélevé <strong>de</strong>s troupeaux qui ne respectent pas le seuil <strong>de</strong>concentration cellu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> 200000cell./ml, considérécomme optimum.Le modèle statistique, utilisé dans ce travail, pourestimer les pertes en <strong>la</strong>it, est un modèle applicable auxtroupeaux, choisi pour sa simplicité d’approche globale <strong>de</strong>l’élevage, toutefois, il n’est pas tout à fait précis et il a étédéterminé et vérifié dans <strong>de</strong>s conditions différentes <strong>de</strong>celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie.Les pertes <strong>la</strong>itières quantitatives engendrées par <strong>de</strong>s <strong>taux</strong>cellu<strong>la</strong>ires élevés, estimées à <strong>partir</strong> <strong>de</strong>s TCT, sontre<strong>la</strong>tivement élevées : Environ 23% <strong>de</strong>s troupeauxconsidérés présentent une baisse <strong>de</strong> production en <strong>la</strong>itsupérieure à 5% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production totale du troupeau. Deplus, les pertes <strong>la</strong>itières moyennes estimées à <strong>partir</strong> dumodèle SNGTV sont <strong>de</strong> 3,5% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>itcorrespondant à une réduction annuelle <strong>de</strong> 215 kg<strong>la</strong>it/vache/an, et en contre partie, <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong>Ce travail réalisé en Tunisie dans le cadre d’une action<strong>de</strong> recherche IRESA-GIVLAIT, n’a été possible que grâceà <strong>la</strong> contribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction Régionale <strong>de</strong> l’OEP, leGroupement Central <strong>de</strong>s SMSA, <strong>la</strong> SMSA ELHOUDA(Mahdia) et le Laboratoire LIAL (Sahline).Références bibliographiques[1] ARABA A., ESSALHI M., 2002. 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