Livre des médiums - Union Spirite Belge
Livre des médiums - Union Spirite Belge Livre des médiums - Union Spirite Belge
84 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vseconder, coïncidence qui se rencontre assez rarement. Cette personnesurvenant inopinément, il en profite. Malgré la réunion descirconstances favorables, il pourrait encore en être empêché par unevolonté supérieure qui ne lui permettrait pas d'agir à son gré. Il peut nelui être permis de le faire que dans certaines limites, et dans le cas oùces manifestations seraient jugées utiles, soit comme moyen deconviction, soit comme épreuve pour la personne qui en est l'objet.94. Nous ne citerons à ce sujet que l'entretien provoqué à propos desfaits qui se sont passés en juin 1860 dans la rue des Noyers, à Paris. Onen trouvera les détails dans la Revue spirite, n° d'août 1860.1. (A saint Louis). Auriez-vous la bonté de nous dire si les faits qu'ondit s'être passés dans la rue des Noyers sont réels ? quant à la possibilité,nous n'en doutons pas.« Oui, ces faits sont vrais ; seulement l'imagination des hommes lesgrossira, soit par peur, soit par ironie ; mais, je le répète, ils sont vrais.Ces manifestations sont provoquées par un Esprit qui s'amuse un peuaux dépens des habitants du lieu. »2. Y a-t-il, dans la maison, une personne qui soit cause de cesmanifestations ?« Elles sont toujours causées par la présence de la personne à laquelleon s'attaque ; c'est que l'Esprit perturbateur en veut à l'habitant du lieuoù il est, et qu'il veut lui faire des malices, ou même cherche à le fairedéloger. »3. Nous demandons si, parmi les habitants de la maison, il y aquelqu'un qui soit la cause de ces phénomènes par une influencemédianimique spontanée et involontaire ?« Il le faut bien, sans cela le fait ne pourrait avoir lieu. Un Esprithabite un endroit de prédilection pour lui ; il reste dans l'inaction tantqu'une nature qui lui soit convenable ne s'est pas présentée dans cetendroit ; quand cette personne arrive, alors il s'amuse autant qu'il lepeut. »4. La présence de cette personne sur les lieux mêmes est-elleindispensable ?« C'est le cas le plus ordinaire, et c'est celui du fait que vous citez ;c'est pourquoi j'ai dit que sans cela le fait n'aurait pu avoir lieu ; mais jen'ai pas entendu généraliser ; il en est où la présence immédiate n'est pasnécessaire. »
MANIFESTATIONS PHYSIQUES SPONTANEES 855. Ces Esprits étant toujours d'un ordre inférieur, l'aptitude à leurservir d'auxiliaire est-elle une présomption défavorable pour lapersonne ? cela annonce-t-il une sympathie avec les êtres de cettenature ?« Non, pas précisément, car cette aptitude tient à une dispositionphysique ; cependant cela annonce très souvent une tendance matériellequ'il serait préférable de ne pas avoir ; car plus on est élevé moralement,plus on attire à soi les bons Esprits, qui éloignent nécessairement lesmauvais. »6. Où l'Esprit va-t-il prendre les projectiles dont il se sert ?« Ces divers objets sont, le plus souvent, pris sur les lieux, ou dans levoisinage ; une force venant d'un Esprit les lance dans l'espace, et ilstombent dans un endroit désigné par cet Esprit. »7. Puisque les manifestations spontanées sont souvent permises etmême provoquées dans le but de convaincre, il nous semble que sicertains incrédules en étaient personnellement l'objet, ils seraient bienforcés de se rendre à l'évidence. Ils se plaignent quelquefois de nepouvoir être témoins de faits concluants ; ne dépendrait-il pas desEsprits de leur faire donner quelque preuve sensible ?« Les athées et les matérialistes ne sont-ils pas à chaque instanttémoins des effets de la puissance de Dieu et de la pensée ? Cela ne lesempêche pas de nier Dieu et l'âme. Les miracles de Jésus ont-ilsconverti tous ses contemporains ? Les Pharisiens qui lui disaient :"Maître, faites-nous voir quelque prodige", ne ressemblent-ils pas à ceuxqui, de votre temps, demandent que vous leur fassiez voir desmanifestations ? S'ils ne sont pas convaincus par les merveilles de lacréation, ils ne le seraient pas davantage quand bien même les Espritsleur apparaîtraient de la manière la moins équivoque, parce que leurorgueil les rend comme des chevaux rétifs. Les occasions de voir ne leurmanqueraient pas s'ils les cherchaient de bonne foi, c'est pourquoi Dieune juge pas à propos de faire pour eux plus qu'il ne fait pour ceux quicherchent sincèrement à s'instruire, car il ne récompense que leshommes de bonne volonté. Leur incrédulité n'empêchera pas la volontéde Dieu de s'accomplir ; vous voyez bien qu'elle n'a pas empêché ladoctrine de se répandre. Cessez donc de vous inquiéter de leuropposition qui est à la doctrine comme l'ombre est au tableau, et luidonne un plus grand relief. Quel mérite auraient-ils à être convaincuspar la force ? Dieu leur laisse toute la responsabilité de leur entêtement,
- Page 35 and 36: CHAPITRE IV.SYSTEMES.36. Quand les
- Page 37 and 38: SYSTEMES 37singulier caractère, c'
- Page 39 and 40: SYSTEMES 39ou à l'action d'un flui
- Page 41 and 42: SYSTEMES 41tout collectif réunissa
- Page 43 and 44: SYSTEMES 432° Dieu est-il plus pui
- Page 45 and 46: SYSTEMES 45C'est un fait incontesta
- Page 47 and 48: SYSTEMES 472° Les Esprits constitu
- Page 49 and 50: SYSTEMES 49des parties constituante
- Page 51 and 52: SECONDE PARTIE-DES MANIFESTATIONS S
- Page 53 and 54: ACTION DES ESPRITS SUR LA MATIERE 5
- Page 55 and 56: ACTION DES ESPRITS SUR LA MATIERE 5
- Page 57 and 58: CHAPITRE II.MANIFESTATIONS PHYSIQUE
- Page 59: MANIFESTATIONS PHYSIQUES - TABLES T
- Page 62 and 63: 62 SECONDE PARTIE - CHAPITRE IIInou
- Page 65 and 66: CHAPITRE IV.THEORIE DES MANIFESTATI
- Page 67 and 68: THEORIE DES MANIFESTATIONS PHYSIQUE
- Page 69 and 70: THEORIE DES MANIFESTATIONS PHYSIQUE
- Page 71 and 72: THEORIE DES MANIFESTATIONS PHYSIQUE
- Page 73 and 74: THEORIE DES MANIFESTATIONS PHYSIQUE
- Page 75: THEORIE DES MANIFESTATIONS PHYSIQUE
- Page 78 and 79: 78 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vinten
- Page 80 and 81: 80 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vreven
- Page 82 and 83: 82 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vl'int
- Page 86 and 87: 86 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vet ce
- Page 88 and 89: 88 SECONDE PARTIE - CHAPITRE V18. Q
- Page 90 and 91: 90 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vperme
- Page 92 and 93: 92 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VRappe
- Page 94 and 95: 94 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VRemar
- Page 96 and 97: 96 SECONDE PARTIE - CHAPITRE V19. C
- Page 98 and 99: 98 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VI- Qu
- Page 100 and 101: 100 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VI15.
- Page 102 and 103: 102 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VI«
- Page 104 and 105: 104 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIent
- Page 106 and 107: 106 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIà
- Page 108 and 109: 108 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIEsp
- Page 110 and 111: 110 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIfac
- Page 112 and 113: 112 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VI- L
- Page 114 and 115: 114 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIest
- Page 116 and 117: 116 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIIs'
- Page 118 and 119: 118 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIIn'
- Page 120 and 121: 120 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIICe
- Page 122 and 123: 122 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIIp
- Page 125 and 126: CHAPITRE VIII.LABORATOIRE DU MONDE
- Page 127 and 128: LABORATOIRE DU MONDE INVISIBLE 1272
- Page 129 and 130: LABORATOIRE DU MONDE INVISIBLE 1291
- Page 131: LABORATOIRE DU MONDE INVISIBLE 131d
84 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Vseconder, coïncidence qui se rencontre assez rarement. Cette personnesurvenant inopinément, il en profite. Malgré la réunion <strong>des</strong>circonstances favorables, il pourrait encore en être empêché par unevolonté supérieure qui ne lui permettrait pas d'agir à son gré. Il peut nelui être permis de le faire que dans certaines limites, et dans le cas oùces manifestations seraient jugées utiles, soit comme moyen deconviction, soit comme épreuve pour la personne qui en est l'objet.94. Nous ne citerons à ce sujet que l'entretien provoqué à propos <strong>des</strong>faits qui se sont passés en juin 1860 dans la rue <strong>des</strong> Noyers, à Paris. Onen trouvera les détails dans la Revue spirite, n° d'août 1860.1. (A saint Louis). Auriez-vous la bonté de nous dire si les faits qu'ondit s'être passés dans la rue <strong>des</strong> Noyers sont réels ? quant à la possibilité,nous n'en doutons pas.« Oui, ces faits sont vrais ; seulement l'imagination <strong>des</strong> hommes lesgrossira, soit par peur, soit par ironie ; mais, je le répète, ils sont vrais.Ces manifestations sont provoquées par un Esprit qui s'amuse un peuaux dépens <strong>des</strong> habitants du lieu. »2. Y a-t-il, dans la maison, une personne qui soit cause de cesmanifestations ?« Elles sont toujours causées par la présence de la personne à laquelleon s'attaque ; c'est que l'Esprit perturbateur en veut à l'habitant du lieuoù il est, et qu'il veut lui faire <strong>des</strong> malices, ou même cherche à le fairedéloger. »3. Nous demandons si, parmi les habitants de la maison, il y aquelqu'un qui soit la cause de ces phénomènes par une influencemédianimique spontanée et involontaire ?« Il le faut bien, sans cela le fait ne pourrait avoir lieu. Un Esprithabite un endroit de prédilection pour lui ; il reste dans l'inaction tantqu'une nature qui lui soit convenable ne s'est pas présentée dans cetendroit ; quand cette personne arrive, alors il s'amuse autant qu'il lepeut. »4. La présence de cette personne sur les lieux mêmes est-elleindispensable ?« C'est le cas le plus ordinaire, et c'est celui du fait que vous citez ;c'est pourquoi j'ai dit que sans cela le fait n'aurait pu avoir lieu ; mais jen'ai pas entendu généraliser ; il en est où la présence immédiate n'est pasnécessaire. »