Livre des médiums - Union Spirite Belge
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54 SECONDE PARTIE - CHAPITRE Il'autre. Le périsprit fait donc partie intégrante de l'Esprit, comme lecorps fait partie intégrante de l'homme ; mais le périsprit seul n'est pasplus l'Esprit que le corps seul n'est l'homme, car le périsprit ne pensepas ; il est à l'Esprit ce que le corps est à l'homme ; c'est l'agent oul'instrument de son action.56. La forme du périsprit est la forme humaine, et lorsqu'il nousapparaît, c'est généralement celle sous laquelle nous avons connul'Esprit de son vivant. On pourrait croire, d'après cela, que le périsprit,dégagé de toutes les parties du corps, se moule en quelque sorte sur luiet en conserve l'empreinte, mais il ne paraît pas qu'il en soit ainsi. Laforme humaine, à quelques nuances de détails près, et sauf lesmodifications organiques nécessitées par le milieu dans lequel l'être estappelé à vivre, se retrouve chez les habitants de tous les globes ; c'est dumoins ce que disent les Esprits ; c'est également la forme de tous lesEsprits non incarnés et qui n'ont que le périsprit ; c'est celle souslaquelle de tout temps on a représenté les anges ou purs Esprits ; d'oùnous devons conclure que la forme humaine est la forme type de tous lesêtres humains à quelque degré qu'ils appartiennent. Mais la matièresubtile du périsprit n'a point la ténacité ni la rigidité de la matièrecompacte du corps ; elle est, si nous pouvons nous exprimer ainsi,flexible et expansible ; c'est pourquoi la forme qu'elle prend, bien quecalquée sur celle du corps, n'est pas absolue ; elle se plie à la volonté del'Esprit, qui peut lui donner telle ou telle apparence à son gré, tandis quel'enveloppe solide lui offrait une résistance insurmontable. Débarrasséde cette entrave qui le comprimait, le périsprit s'étend ou se resserre, setransforme, en un mot se prête à toutes les métamorphoses, selon lavolonté qui agit sur lui. C'est par suite de cette propriété de sonenveloppe fluidique que l'Esprit qui veut se faire reconnaître peut, quandcela est nécessaire, prendre l'exacte apparence qu'il avait de son vivant,voire même celle des accidents corporels qui peuvent être des signes dereconnaissance.Les Esprits, comme on le voit, sont donc des êtres semblables à nous,formant autour de nous toute une population invisible dans l'étatnormal ; nous disons dans l'état normal, parce que, comme nous leverrons, cette invisibilité n'est pas absolue.57. Revenons à la nature du périsprit, car cela est essentiel pourl'explication que nous avons à donner. Nous avons dit que, quoique
ACTION DES ESPRITS SUR LA MATIERE 55fluidique, ce n'en est pas moins une sorte de matière, et ceci résulte dufait des apparitions tangibles sur lesquelles nous reviendrons. On a vu,sous l'influence de certains médiums, apparaître des mains ayant toutesles propriétés de mains vivantes, qui en ont la chaleur, que l'on peutpalper, qui offrent la résistance d'un corps solide, qui vous saisissent, etqui, tout à coup, s'évanouissent comme une ombre. L'action intelligentede ces mains qui obéissent évidemment à une volonté en exécutantcertains mouvements, en jouant même des airs sur un instrument,prouve qu'elles sont la partie visible d'une être intelligent invisible. Leurtangibilité, leur température, en un mot l'impression qu'elles font sur lessens, puisqu'on en a vu laisser des empreintes sur la peau, donner descoups douloureux, ou caresser délicatement, prouvent qu'elles sont d'unematière quelconque. Leur disparition instantanée prouve, en outre, quecette matière est éminemment subtile et se comporte comme certainessubstances qui peuvent alternativement passer de l'état solide à l'étatfluidique, et réciproquement.58. La nature intime de l'Esprit proprement dit, c'est-à-dire de l'êtrepensant, nous est entièrement inconnue ; il ne se révèle à nous que parses actes, et ses actes ne peuvent frapper nos sens matériels que par unintermédiaire matériel. L'Esprit a donc besoin de matière pour agir sur lamatière. Il a pour instrument direct son périsprit, comme l'homme a soncorps ; or son périsprit est matière, ainsi que nous venons de le voir. Il aensuite pour agent intermédiaire le fluide universel, sorte de véhiculesur lequel il agit comme nous agissons sur l'air pour produire certainseffets à l'aide de la dilatation, de la compression, de la propulsion ou desvibrations.Envisagée de cette manière, l'action de l'Esprit sur la matière seconçoit facilement ; on comprend dès lors que tous les effets qui enrésultent rentrent dans l'ordre des faits naturels, et n'ont rien demerveilleux. Ils n'ont paru surnaturels que parce qu'on n'en connaissaitpas la cause ; la cause connue, le merveilleux disparaît, et cette cause esttout entière dans les propriétés semi-matérielles du périsprit. C'est unnouvel ordre de faits qu'une nouvelle loi vient expliquer, et dont on nes'étonnera pas plus dans quelque temps qu'on ne s'étonne aujourd'hui decorrespondre à distance par l'électricité en quelques minutes.59. On se demandera peut-être comment l'Esprit, à l'aide d'unematière aussi subtile, peut agir sur des corps lourds et compacts,
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ACTION DES ESPRITS SUR LA MATIERE 55fluidique, ce n'en est pas moins une sorte de matière, et ceci résulte dufait <strong>des</strong> apparitions tangibles sur lesquelles nous reviendrons. On a vu,sous l'influence de certains médiums, apparaître <strong>des</strong> mains ayant toutesles propriétés de mains vivantes, qui en ont la chaleur, que l'on peutpalper, qui offrent la résistance d'un corps solide, qui vous saisissent, etqui, tout à coup, s'évanouissent comme une ombre. L'action intelligentede ces mains qui obéissent évidemment à une volonté en exécutantcertains mouvements, en jouant même <strong>des</strong> airs sur un instrument,prouve qu'elles sont la partie visible d'une être intelligent invisible. Leurtangibilité, leur température, en un mot l'impression qu'elles font sur lessens, puisqu'on en a vu laisser <strong>des</strong> empreintes sur la peau, donner <strong>des</strong>coups douloureux, ou caresser délicatement, prouvent qu'elles sont d'unematière quelconque. Leur disparition instantanée prouve, en outre, quecette matière est éminemment subtile et se comporte comme certainessubstances qui peuvent alternativement passer de l'état solide à l'étatfluidique, et réciproquement.58. La nature intime de l'Esprit proprement dit, c'est-à-dire de l'êtrepensant, nous est entièrement inconnue ; il ne se révèle à nous que parses actes, et ses actes ne peuvent frapper nos sens matériels que par unintermédiaire matériel. L'Esprit a donc besoin de matière pour agir sur lamatière. Il a pour instrument direct son périsprit, comme l'homme a soncorps ; or son périsprit est matière, ainsi que nous venons de le voir. Il aensuite pour agent intermédiaire le fluide universel, sorte de véhiculesur lequel il agit comme nous agissons sur l'air pour produire certainseffets à l'aide de la dilatation, de la compression, de la propulsion ou <strong>des</strong>vibrations.Envisagée de cette manière, l'action de l'Esprit sur la matière seconçoit facilement ; on comprend dès lors que tous les effets qui enrésultent rentrent dans l'ordre <strong>des</strong> faits naturels, et n'ont rien demerveilleux. Ils n'ont paru surnaturels que parce qu'on n'en connaissaitpas la cause ; la cause connue, le merveilleux disparaît, et cette cause esttout entière dans les propriétés semi-matérielles du périsprit. C'est unnouvel ordre de faits qu'une nouvelle loi vient expliquer, et dont on nes'étonnera pas plus dans quelque temps qu'on ne s'étonne aujourd'hui decorrespondre à distance par l'électricité en quelques minutes.59. On se demandera peut-être comment l'Esprit, à l'aide d'unematière aussi subtile, peut agir sur <strong>des</strong> corps lourds et compacts,