Livre des médiums - Union Spirite Belge
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278 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXVles appelle, par cela même qu'en raison de la régularité des séances, ilssont prévenus : ils prennent souvent spontanément la parole pour traiterun sujet quelconque, développer une proposition ou prescrire ce que l'ondoit faire, et alors on les reconnaît aisément, soit à la forme de leurlangage qui est toujours identique, soit à leur écriture, soit à certaineshabitudes qui leur sont familières.270. Lorsqu'on désire communiquer avec un Esprit déterminé, il fautde toute nécessité l'évoquer. (N° 203.) S'il peut venir, on obtientgénéralement pour réponse : Oui ; ou : Je suis là ; ou bien encore : Queme voulez-vous ? Quelquefois il entre directement en matière enrépondant par anticipation aux questions qu'on se propose de luiadresser.Lorsqu'un Esprit est évoqué pour la première fois, il convient de ledésigner avec quelque précision. Dans les questions qui lui sontadressées, il faut éviter les formes sèches et impératives, qui seraientpour lui un motif d'éloignement. Ces formes doivent être affectueusesou respectueuses selon l'Esprit, et dans tous les cas témoigner de labienveillance de l'évocateur.271. On est souvent surpris de la promptitude avec laquelle un Espritévoqué se présente, même pour la première fois : on dirait qu'il a étéprévenu ; c'est, en effet, ce qui a lieu lorsqu'on se préoccupe d'avance deson évocation. Cette préoccupation est une sorte d'évocation anticipée,et comme nous avons toujours nos Esprits familiers qui s'identifientavec notre pensée, ils préparent les voies, de telle sorte que si rien ne s'yoppose, l'Esprit que l'on veut appeler est déjà présent. Dans le cascontraire, c'est l'esprit familier du médium, ou celui de l'interrogateur,ou l'un des habitués qui va le chercher, et pour cela il ne lui faut pasbeaucoup de temps. Si l'Esprit évoqué ne peut venir instantanément, lemessager (les Païens auraient dit Mercure) assigne un délai, quelquefoisde cinq minutes, un quart d'heure, une heure et même plusieurs jours ;lorsqu'il est arrivé, il dit : Il est là ; et alors on peut commencer lesquestions qu'on veut lui adresser.Le messager n'est pas toujours un intermédiaire nécessaire, car l'appelde l'évocateur peut être entendu directement de l'Esprit, ainsi qu'il est ditci-après, n° 282, question 5, sur le mode de transmission de la pensée.Quand nous disons de faire l'évocation au nom de Dieu, nousentendons que notre recommandation doit être prise au sérieux et non à
DES EVOCATIONS 279la légère ; ceux qui n'y verraient qu'une formule sans conséquenceferaient mieux de s'abstenir.272. Les évocations offrent souvent plus de difficultés aux médiumsque les dictées spontanées, surtout quand il s'agit d'obtenir des réponsesprécises à des questions circonstanciées. Il faut pour cela des médiumsspéciaux, à la fois flexibles et positifs, et l'on a vu (n° 193) que cesderniers sont assez rares, car, ainsi que nous l'avons dit, les rapportsfluidiques ne s'établissent pas toujours instantanément avec le premierEsprit venu. C'est pourquoi il est utile que les médiums ne se livrent auxévocations détaillées qu'après s'être assurés du développement de leurfaculté, et de la nature des Esprits qui les assistent, car chez ceux quisont mal entourés, les évocations ne peuvent avoir aucun caractèred'authenticité.273. Les médiums sont généralement beaucoup plus recherchés pourles évocations d'un intérêt privé que pour les communications d'unintérêt général ; cela s'explique par le désir bien naturel que l'on a des'entretenir avec les êtres qui nous sont chers. Nous croyons devoir faireà ce sujet plusieurs recommandations importantes aux médiums. C'estd'abord de n'accéder à ce désir qu'avec réserve vis-à-vis des personnessur la sincérité desquelles ils ne sont pas complètement édifiés, et de semettre en garde contre les pièges que pourraient leur tendre des gensmalveillants. Secondement, de ne s'y prêter, sous aucun prétexte, s'ilsentrevoient un but de curiosité et d'intérêt, et non une intention sérieusede la part de l'évocateur ; de se refuser à toute question oiseuse ou quisortirait du cercle de celles qu'on peut rationnellement adresser auxEsprits. Les questions doivent être posées avec clarté, netteté et sansarrière-pensée, si l'on veut des réponses catégoriques. Il faut doncrepousser toutes celles qui auraient un caractère insidieux, car on saitque les Esprits n'aiment pas celles qui ont pour but de les mettre àl'épreuve ; insister sur des questions de cette nature, c'est vouloir êtretrompé. L'évocateur doit aller franchement et ouvertement au but, sanssubterfuge et sans moyens détournés ; s'il craint de s'expliquer, il feraitmieux de s'abstenir.Il convient encore de ne faire qu'avec beaucoup de prudence desévocations en l'absence des personnes qui en font la demande, etsouvent même il est préférable de s'en abstenir tout à fait, ces personnesétant seules aptes à contrôler les réponses, à juger de l'identité, à
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DES EVOCATIONS 279la légère ; ceux qui n'y verraient qu'une formule sans conséquenceferaient mieux de s'abstenir.272. Les évocations offrent souvent plus de difficultés aux médiumsque les dictées spontanées, surtout quand il s'agit d'obtenir <strong>des</strong> réponsesprécises à <strong>des</strong> questions circonstanciées. Il faut pour cela <strong>des</strong> médiumsspéciaux, à la fois flexibles et positifs, et l'on a vu (n° 193) que cesderniers sont assez rares, car, ainsi que nous l'avons dit, les rapportsfluidiques ne s'établissent pas toujours instantanément avec le premierEsprit venu. C'est pourquoi il est utile que les médiums ne se livrent auxévocations détaillées qu'après s'être assurés du développement de leurfaculté, et de la nature <strong>des</strong> Esprits qui les assistent, car chez ceux quisont mal entourés, les évocations ne peuvent avoir aucun caractèred'authenticité.273. Les médiums sont généralement beaucoup plus recherchés pourles évocations d'un intérêt privé que pour les communications d'unintérêt général ; cela s'explique par le désir bien naturel que l'on a <strong>des</strong>'entretenir avec les êtres qui nous sont chers. Nous croyons devoir faireà ce sujet plusieurs recommandations importantes aux médiums. C'estd'abord de n'accéder à ce désir qu'avec réserve vis-à-vis <strong>des</strong> personnessur la sincérité <strong>des</strong>quelles ils ne sont pas complètement édifiés, et de semettre en garde contre les pièges que pourraient leur tendre <strong>des</strong> gensmalveillants. Secondement, de ne s'y prêter, sous aucun prétexte, s'ilsentrevoient un but de curiosité et d'intérêt, et non une intention sérieusede la part de l'évocateur ; de se refuser à toute question oiseuse ou quisortirait du cercle de celles qu'on peut rationnellement adresser auxEsprits. Les questions doivent être posées avec clarté, netteté et sansarrière-pensée, si l'on veut <strong>des</strong> réponses catégoriques. Il faut doncrepousser toutes celles qui auraient un caractère insidieux, car on saitque les Esprits n'aiment pas celles qui ont pour but de les mettre àl'épreuve ; insister sur <strong>des</strong> questions de cette nature, c'est vouloir êtretrompé. L'évocateur doit aller franchement et ouvertement au but, sanssubterfuge et sans moyens détournés ; s'il craint de s'expliquer, il feraitmieux de s'abstenir.Il convient encore de ne faire qu'avec beaucoup de prudence <strong>des</strong>évocations en l'absence <strong>des</strong> personnes qui en font la demande, etsouvent même il est préférable de s'en abstenir tout à fait, ces personnesétant seules aptes à contrôler les réponses, à juger de l'identité, à