Livre des médiums - Union Spirite Belge
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276 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIV« Les habiles ne le font pas ; les maladroits se fourvoient. Tout signeinutile et puéril est un indice certain d'infériorité ; les Esprits élevés nefont rien d'inutile. »28. Beaucoup de médiums reconnaissent les bons et les mauvaisEsprits à l'impression agréable ou pénible qu'ils ressentent à leurapproche. Nous demandons si l'impression désagréable, l'agitationconvulsive, le malaise, en un mot, sont toujours des indices de lamauvaise nature des Esprits qui se manifestent.« Le médium éprouve les sensations de l'état dans lequel se trouvel'Esprit qui vient à lui. Quand l'Esprit est heureux, il est tranquille, léger,posé ; quand il est malheureux, il est agité, fébrile, et cette agitationpasse naturellement dans le système nerveux du médium. Du reste, c'estainsi qu'est l'homme sur la terre : celui qui est bon est calme ettranquille ; celui qui est méchant est sans cesse agité. »Remarque. Il y a des médiums d'une impressionnabilité nerveuse plus ou moinsgrande, c'est pourquoi l'agitation ne saurait être regardée comme une règleabsolue ; il faut ici, comme en toutes choses, tenir compte des circonstances. Lecaractère pénible et désagréable de l'impression est un effet de contraste, car sil'Esprit du médium sympathise avec le mauvais Esprit qui se manifeste, il en serapeu ou point affecté. Du reste, il ne faut pas confondre la rapidité de l'écriture, quitient à l'extrême flexibilité de certains médiums, avec l'agitation convulsive que lesmédiums les plus lents peuvent éprouver au contact des Esprits imparfaits.
CHAPITRE XXV.DES EVOCATIONS.Considérations générales.269. Les Esprits peuvent se communiquer spontanément ou venir ànotre appel, c'est-à-dire sur évocation. Quelques personnes pensent quel'on doit s'abstenir d'évoquer tel ou tel Esprit, et qu'il est préférabled'attendre celui qui veut bien se communiquer. Elles se fondent sur cetteopinion, qu'en appelant un Esprit déterminé, on n'est pas certain que cesoit lui qui se présente, tandis que celui qui vient spontanément et de sonpropre mouvement prouve mieux son identité, puisqu'il annonce ainsi ledésir qu'il a de s'entretenir avec nous. A notre avis, c'est là une erreur :premièrement, parce qu'il y a toujours autour de nous des Esprits, le plussouvent de bas étage, qui ne demandent pas mieux que de secommuniquer ; en second lieu, et par cette dernière raison même, enn'en appelant aucun en particulier, c'est ouvrir la porte à tous ceux quiveulent entrer. Dans une assemblée, ne donner la parole à personne, c'estla laisser à tout le monde, et l'on sait ce qui en résulte. L'appel direct faità un Esprit déterminé est un lien entre lui et nous : nous l'appelons parnotre désir, et nous opposons ainsi une sorte de barrière aux intrus. Sansun appel direct, un Esprit n'aurait souvent aucun motif de venir à nous,si ce n'est notre Esprit familier.Ces deux manières d'opérer ont chacune leurs avantages, etl'inconvénient ne serait que dans l'exclusion absolue de l'une des deux.Les communications spontanées n'ont aucun inconvénient quand on estmaître des Esprits, et qu'on est certain de ne laisser prendre aucunempire aux mauvais ; alors il est souvent utile d'attendre le bon plaisirde ceux qui veulent bien se manifester, parce que leur pensée ne subitaucune contrainte, et l'on peut obtenir de cette manière des chosesadmirables ; tandis qu'il n'est pas dit que l'Esprit que vous appelez soitdisposé à parler, ou capable de le faire dans le sens qu'on désire.L'examen scrupuleux que nous avons conseillé est d'ailleurs unegarantie contre les mauvaises communications. Dans les réunionsrégulières, dans celles surtout où l'on s'occupe d'un travail suivi, il y atoujours des Esprits habitués qui se trouvent au rendez-vous sans qu'on
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