Livre des médiums - Union Spirite Belge

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234 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIcomprendra aisément que nous devons être entourés de ceux qui ont del'affinité pour notre propre Esprit, selon qu'il est élevé ou dégradé.Considérons maintenant l'état moral de notre globe, et l'on comprendraquel est le genre d'Esprits qui doit dominer parmi les Esprits errants. Sinous prenons chaque peuple en particulier, nous pourrons juger, par lecaractère dominant des habitants, par leurs préoccupations, leurssentiments plus ou moins moraux et humanitaires, des ordres d'Espritsqui s'y donnent de préférence rendez-vous.Partant de ce principe, supposons une réunion d'hommes légers,inconséquents, occupés de leurs plaisirs ; quels seront les Esprits qui s'ytrouveront de préférence ? Ce ne seront pas assurément des Espritssupérieurs, pas plus que nos savants et nos philosophes n'iraient y passerleur temps. Ainsi, toutes les fois que des hommes s'assemblent, ils ontavec eux une assemblée occulte qui sympathise avec leurs qualités ouleurs travers, et cela abstraction faite de toute pensée d'évocation.Admettons maintenant qu'ils aient la possibilité de s'entretenir avec lesêtres du monde invisible par un interprète, c'est-à-dire par un médium ;quels sont ceux qui vont répondre à leur appel ? Evidemment ceux quisont là, tout prêts, et qui ne cherchent qu'une occasion de secommuniquer. Si, dans une assemblée futile, on appelle un Espritsupérieur, il pourra venir, et même faire entendre quelques parolesraisonnables, comme un bon pasteur vient au milieu de ses brebiségarées ; mais du moment qu'il ne se voit ni compris ni écouté, il s'enva, comme vous le feriez vous-même à sa place, et les autres ont leurscoudées franches.233. Il ne suffit pas toujours qu'une assemblée soit sérieuse pour avoirdes communications d'un ordre élevé ; il y a des gens qui ne rientjamais, et dont le coeur n'en est pas plus pur ; or, c'est le coeur surtoutqui attire les bons Esprits. Aucune condition morale n'exclut lescommunications spirites ; mais si l'on est dans de mauvaises conditions,on cause avec ses pareils, qui ne se font pas faute de nous tromper, etsouvent caressent nos préjugés.On voit par là l'énorme influence du milieu sur la nature desmanifestations intelligentes ; mais cette influence ne s'exerce pointcomme l'ont prétendu quelques personnes, alors qu'on ne connaissait pasencore le monde des Esprits comme on le connaît aujourd'hui, et avantque des expériences plus concluantes soient venues éclaircir les doutes.

INFLUENCE DU MILIEU 235Lorsque des communications concordent avec l'opinion des assistants,ce n'est point parce que cette opinion se réfléchit dans l'Esprit dumédium comme dans un miroir, c'est parce que vous avez avec vous desEsprits qui vous sont sympathiques pour le bien comme pour le mal, etqui abondent dans votre sens ; et ce qui le prouve, c'est que si vous avezla force d'attirer à vous d'autres Esprits que ceux qui vous entourent, cemême médium va vous tenir un langage tout différent, et vous dire leschoses les plus éloignées de votre pensée et de vos convictions. Enrésumé, les conditions du milieu seront d'autant meilleures qu'il y auraplus d'homogénéité pour le bien, plus de sentiments purs et élevés, plusde désir sincère de s'instruire sans arrière-pensée.

234 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIcomprendra aisément que nous devons être entourés de ceux qui ont del'affinité pour notre propre Esprit, selon qu'il est élevé ou dégradé.Considérons maintenant l'état moral de notre globe, et l'on comprendraquel est le genre d'Esprits qui doit dominer parmi les Esprits errants. Sinous prenons chaque peuple en particulier, nous pourrons juger, par lecaractère dominant <strong>des</strong> habitants, par leurs préoccupations, leurssentiments plus ou moins moraux et humanitaires, <strong>des</strong> ordres d'Espritsqui s'y donnent de préférence rendez-vous.Partant de ce principe, supposons une réunion d'hommes légers,inconséquents, occupés de leurs plaisirs ; quels seront les Esprits qui s'ytrouveront de préférence ? Ce ne seront pas assurément <strong>des</strong> Espritssupérieurs, pas plus que nos savants et nos philosophes n'iraient y passerleur temps. Ainsi, toutes les fois que <strong>des</strong> hommes s'assemblent, ils ontavec eux une assemblée occulte qui sympathise avec leurs qualités ouleurs travers, et cela abstraction faite de toute pensée d'évocation.Admettons maintenant qu'ils aient la possibilité de s'entretenir avec lesêtres du monde invisible par un interprète, c'est-à-dire par un médium ;quels sont ceux qui vont répondre à leur appel ? Evidemment ceux quisont là, tout prêts, et qui ne cherchent qu'une occasion de secommuniquer. Si, dans une assemblée futile, on appelle un Espritsupérieur, il pourra venir, et même faire entendre quelques parolesraisonnables, comme un bon pasteur vient au milieu de ses brebiségarées ; mais du moment qu'il ne se voit ni compris ni écouté, il s'enva, comme vous le feriez vous-même à sa place, et les autres ont leurscoudées franches.233. Il ne suffit pas toujours qu'une assemblée soit sérieuse pour avoir<strong>des</strong> communications d'un ordre élevé ; il y a <strong>des</strong> gens qui ne rientjamais, et dont le coeur n'en est pas plus pur ; or, c'est le coeur surtoutqui attire les bons Esprits. Aucune condition morale n'exclut lescommunications spirites ; mais si l'on est dans de mauvaises conditions,on cause avec ses pareils, qui ne se font pas faute de nous tromper, etsouvent caressent nos préjugés.On voit par là l'énorme influence du milieu sur la nature <strong>des</strong>manifestations intelligentes ; mais cette influence ne s'exerce pointcomme l'ont prétendu quelques personnes, alors qu'on ne connaissait pasencore le monde <strong>des</strong> Esprits comme on le connaît aujourd'hui, et avantque <strong>des</strong> expériences plus concluantes soient venues éclaircir les doutes.

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