Livre des médiums - Union Spirite Belge
Livre des médiums - Union Spirite Belge Livre des médiums - Union Spirite Belge
220 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXIl résulte de là qu'à quelques exceptions près, le médium rend lapensée des Esprits par les moyens mécaniques qui sont à sa disposition,et que l'expression de cette pensée peut, et doit même le plus souvent seressentir de l'imperfection de ces moyens ; ainsi, l'homme inculte, lepaysan, pourra dire les plus belles choses, exprimer les pensées les plusélevées, les plus philosophiques, en parlant comme un paysan ; car, onle sait, pour les Esprits la pensée domine tout. Ceci répond à l'objectionde certains critiques au sujet des incorrections de style et d'orthographequ'on peut avoir à reprocher aux Esprits, et qui peuvent venir dumédium aussi bien que de l'Esprit. Il y a de la futilité à s'attacher à depareilles choses. Il n'est pas moins puéril de s'attacher à reproduire cesincorrections avec une minutieuse exactitude, comme nous l'avons vufaire quelquefois. On peut donc les corriger sans aucun scrupule, àmoins qu'elles ne soient un type caractéristique de l'Esprit qui secommunique, auquel cas il est utile de les conserver comme preuved'identité. C'est ainsi, par exemple, que nous avons vu un Esprit écrireconstamment Jule (sans s) en parlant à son petit-fils, parce que, de sonvivant, il l'écrivait de cette manière, et quoique le petit-fils, qui servaitde médium, sût parfaitement écrire son nom.Dissertation d'un Esprit sur le rôle des médiums.225. La dissertation suivante, donnée spontanément par un Espritsupérieur qui s'est révélé par des communications de l'ordre le plusélevé, résume de la manière la plus claire et la plus complète la questiondu rôle des médiums :« Quelle que soit la nature des médiums écrivains, qu'ils soientmécaniques, semi-mécaniques ou simplement intuitifs, nos procédés decommunication avec eux ne varient pas essentiellement. En effet, nouscommuniquons avec les Esprits incarnés eux-mêmes, comme avec lesEsprits proprement dits, par le seul rayonnement de notre pensée.Nos pensées n'ont pas besoin du vêtement de la parole pour êtrecomprise par les Esprits, et tous les Esprits perçoivent la pensée quenous désirons leur communiquer, par cela seul que nous dirigeons cettepensée vers eux, et ce en raison de leurs facultés intellectuelles ; c'est-àdireque telle pensée peut être comprise par tels et tels, suivant leuravancement, tandis que chez tels autres, cette pensée ne réveillant aucunsouvenir, aucune connaissance au fond de leur coeur ou de leur cerveau,n'est pas perceptible pour eux. Dans ce cas, l'Esprit incarné qui nous sert
ROLE DU MEDIUM DANS LES COMMUNICATIONS SPIRITES 221de médium est plus propre à rendre notre pensée pour les autresincarnés, bien qu'il ne la comprenne pas, qu'un Esprit désincarné et peuavancé ne pourrait le faire, si nous étions forcés de recourir à sonintermédiaire ; car l'être terrestre met son corps, comme instrument, ànotre disposition, ce que l'Esprit errant ne peut faire.Ainsi, quand nous trouvons dans un médium le cerveau meublé deconnaissances acquises dans sa vie actuelle, et son Esprit riche deconnaissances antérieures latentes, propres à faciliter noscommunications, nous nous en servons de préférence, parce qu'avec luile phénomène de la communication nous est beaucoup plus facilequ'avec un médium dont l'intelligence serait bornée, et dont lesconnaissances antérieures seraient restées insuffisantes. Nous allonsnous faire comprendre par quelques explications nettes et précises.Avec un médium dont l'intelligence actuelle ou antérieure se trouvedéveloppée, notre pensée se communique instantanément d'Esprit àEsprit, par une faculté propre à l'essence de l'Esprit lui-même. Dans cecas, nous trouvons dans le cerveau du médium les éléments propres àdonner à notre pensée le vêtement de la parole correspondant à cettepensée, et cela, que le médium soit intuitif, semi-mécanique oumécanique pur. C'est pourquoi, quelle que soit la diversité des Espritsqui se communiquent à un médium, les dictées obtenues par lui, tout enprocédant d'Esprits divers, portent un cachet de forme et de couleurpersonnel à ce médium. Oui, bien que la pensée lui soit tout à faitétrangère, bien que le sujet sorte du cadre dans lequel il se meuthabituellement lui-même, bien que ce que nous voulons dire neprovienne en aucune façon de lui, il n'en influence pas moins la forme,par les qualités, les propriétés qui sont adéquates à son individu. C'estabsolument comme lorsque vous regardez différents points de vue avecdes lunettes nuancées, vertes, blanches ou bleues ; bien que les points devue ou objets regardés soient tout à fait opposés et tout à faitindépendants les uns des autres, ils n'en affectent pas moins toujours uneteinte qui provient de la couleur des lunettes. Ou mieux, comparons lesmédiums à ces bocaux pleins de liquides colorés et transparents que l'onvoit dans la montre des officines pharmaceutiques ; eh bien, noussommes comme des lumières qui éclairons certains points de vuemoraux, philosophiques et internes, à travers des médiums bleus, vertsou rouges, de telle sorte que nos rayons lumineux, obligés de passer àtravers des verres plus ou moins bien taillés, plus ou moins transparents,
- Page 169 and 170: DES MEDIUMS 169regardées comme imp
- Page 171 and 172: DES MEDIUMS 171« Assurément ; n'e
- Page 173 and 174: CHAPITRE XV.MEDIUMS ECRIVAINS OU PS
- Page 175 and 176: MEDIUMS ECRIVAINS OU PSYCHOGRAPHES
- Page 177: MEDIUMS ECRIVAINS OU PSYCHOGRAPHES
- Page 180 and 181: 180 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIma
- Page 182 and 183: 182 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVI«
- Page 184 and 185: 184 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIM
- Page 186 and 187: 186 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVI19
- Page 188 and 189: 188 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIM
- Page 190 and 191: 190 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIfo
- Page 192 and 193: 192 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIil
- Page 195 and 196: CHAPITRE XVII.FORMATION DES MEDIUMS
- Page 197 and 198: FORMATION DES MEDIUMS 197Lorsqu'on
- Page 199 and 200: FORMATION DES MEDIUMS 199appel à s
- Page 201 and 202: FORMATION DES MEDIUMS 201laisser pr
- Page 203 and 204: FORMATION DES MEDIUMS 203Telles son
- Page 205 and 206: FORMATION DES MEDIUMS 205y a de plu
- Page 207 and 208: FORMATION DES MEDIUMS 207essais inf
- Page 209 and 210: CHAPITRE XVIII.INCONVENIENTS ET DAN
- Page 211: INCONVENIENTS ET DANGERS DE LA MEDI
- Page 214 and 215: 214 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXa
- Page 216 and 217: 216 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXSy
- Page 218 and 219: 218 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXun
- Page 222 and 223: 222 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXc'
- Page 224 and 225: 224 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXRe
- Page 226 and 227: 226 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XX«
- Page 228 and 229: 228 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXd'o
- Page 230 and 231: 230 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXd'u
- Page 232 and 233: 232 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXint
- Page 234 and 235: 234 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIco
- Page 237 and 238: CHAPITRE XXII.DE LA MEDIANIMITE CHE
- Page 239 and 240: DE LA MEDIANIMITE CHEZ LES ANIMAUX
- Page 241 and 242: DE LA MEDIANIMITE CHEZ LES ANIMAUX
- Page 243 and 244: CHAPITRE XXIII.DE L'OBSESSION.237.
- Page 245 and 246: DE L'OBSESSION 245se faire accepter
- Page 247 and 248: DE L'OBSESSION 2478° Contrainte ph
- Page 249 and 250: DE L'OBSESSION 249ne me font pas en
- Page 251 and 252: DE L'OBSESSION 251essentielles sont
- Page 253 and 254: DE L'OBSESSION 253utilement en aide
- Page 255 and 256: DE L'OBSESSION 255254. Nous termine
- Page 257: DE L'OBSESSION 257spiritisme, ils s
- Page 260 and 261: 260 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIVR
- Page 262 and 263: 262 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIVr
- Page 264 and 265: 264 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIVd
- Page 266 and 267: 266 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIV1
- Page 268 and 269: 268 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIVl
220 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XIXIl résulte de là qu'à quelques exceptions près, le médium rend lapensée <strong>des</strong> Esprits par les moyens mécaniques qui sont à sa disposition,et que l'expression de cette pensée peut, et doit même le plus souvent seressentir de l'imperfection de ces moyens ; ainsi, l'homme inculte, lepaysan, pourra dire les plus belles choses, exprimer les pensées les plusélevées, les plus philosophiques, en parlant comme un paysan ; car, onle sait, pour les Esprits la pensée domine tout. Ceci répond à l'objectionde certains critiques au sujet <strong>des</strong> incorrections de style et d'orthographequ'on peut avoir à reprocher aux Esprits, et qui peuvent venir dumédium aussi bien que de l'Esprit. Il y a de la futilité à s'attacher à depareilles choses. Il n'est pas moins puéril de s'attacher à reproduire cesincorrections avec une minutieuse exactitude, comme nous l'avons vufaire quelquefois. On peut donc les corriger sans aucun scrupule, àmoins qu'elles ne soient un type caractéristique de l'Esprit qui secommunique, auquel cas il est utile de les conserver comme preuved'identité. C'est ainsi, par exemple, que nous avons vu un Esprit écrireconstamment Jule (sans s) en parlant à son petit-fils, parce que, de sonvivant, il l'écrivait de cette manière, et quoique le petit-fils, qui servaitde médium, sût parfaitement écrire son nom.Dissertation d'un Esprit sur le rôle <strong>des</strong> médiums.225. La dissertation suivante, donnée spontanément par un Espritsupérieur qui s'est révélé par <strong>des</strong> communications de l'ordre le plusélevé, résume de la manière la plus claire et la plus complète la questiondu rôle <strong>des</strong> médiums :« Quelle que soit la nature <strong>des</strong> médiums écrivains, qu'ils soientmécaniques, semi-mécaniques ou simplement intuitifs, nos procédés decommunication avec eux ne varient pas essentiellement. En effet, nouscommuniquons avec les Esprits incarnés eux-mêmes, comme avec lesEsprits proprement dits, par le seul rayonnement de notre pensée.Nos pensées n'ont pas besoin du vêtement de la parole pour êtrecomprise par les Esprits, et tous les Esprits perçoivent la pensée quenous désirons leur communiquer, par cela seul que nous dirigeons cettepensée vers eux, et ce en raison de leurs facultés intellectuelles ; c'est-àdireque telle pensée peut être comprise par tels et tels, suivant leuravancement, tandis que chez tels autres, cette pensée ne réveillant aucunsouvenir, aucune connaissance au fond de leur coeur ou de leur cerveau,n'est pas perceptible pour eux. Dans ce cas, l'Esprit incarné qui nous sert