Livre des médiums - Union Spirite Belge

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196 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIItelle vélocité, que l'usage de la plume serait presque impossible ou dumoins très incommode ; il en est de même quand l'écriture est saccadéeet irrégulière, ou quand on a affaire à des Esprits violents qui frappentavec la pointe et la brisent en déchirant le papier.203. Le désir de tout aspirant médium est naturellement de pouvoirs'entretenir avec l'Esprit des personnes qui lui sont chères, mais il doitmodérer son impatience, car la communication avec un Esprit déterminéoffre souvent des difficultés matérielles qui la rendent impossible pourle débutant. Pour qu'un Esprit puisse se communiquer, il faut entre lui etle médium des rapports fluidiques qui ne s'établissent pas toujoursinstantanément ; ce n'est qu'à mesure que la faculté se développe que lemédium acquiert peu à peu l'aptitude nécessaire pour entrer en relationavec le premier Esprit venu. Il se peut donc que celui avec lequel ondésire communiquer ne soit pas dans des conditions propices pour lefaire malgré sa présence, comme il se peut aussi qu'il n'ait ni lapossibilité, ni la permission de se rendre à l'appel qui lui est fait. C'estpourquoi il convient, au début, de ne pas s'obstiner à demander un Espritdéterminé à l'exclusion de tout autre, car il arrive souvent que ce n'estpas avec celui-là que les rapports fluidiques s'établissent avec le plus defacilité, quelque sympathie qu'on ait pour lui. Avant donc de songer àobtenir des communications de tel ou tel Esprit, il faut pousser audéveloppement de la faculté, et pour cela il faut faire un appel général ets'adresser surtout à son ange gardien.Il n'y a point ici de formule sacramentelle ; quiconque prétendrait endonner une peut hardiment être taxé de jonglerie, car pour les Esprits laforme n'est rien. Toutefois l'évocation doit toujours être faite au nom deDieu ; on peut la faire dans les termes suivants ou tous autreséquivalents : Je prie Dieu tout-puissant de permettre à un bon Esprit dese communiquer à moi et de me faire écrire ; je prie aussi mon angegardien de vouloir bien m'assister et d'écarter les mauvais Esprits. Onattend alors qu'un Esprit se manifeste en faisant écrire quelque chose. Ilse peut que ce soit celui qu'on désire, comme il se peut aussi que ce soitun Esprit inconnu ou l'ange gardien, dans tous les cas il se faitgénéralement connaître en écrivant son nom ; mais alors se présente laquestion de l'identité, une de celles qui requièrent le plus d'expérience,car il est peu de débutants qui ne soient exposés à être trompés. Nous latraitons ci-après dans un chapitre spécial.

FORMATION DES MEDIUMS 197Lorsqu'on veut faire appel à des Esprits déterminés, il est trèsessentiel, en commençant, de ne s'adresser qu'à ceux que l'on sait êtrebons et sympathiques et qui peuvent avoir un motif de venir, comme desparents ou des amis. Dans ce cas l'évocation peut être ainsi formulée :Au nom de Dieu tout-puissant, je prie l'Esprit d'un tel de secommuniquer à moi ; ou bien : Je prie Dieu tout-puissant de permettre àl'Esprit d'un tel de se communiquer à moi ; ou toute autre formulerépondant à la même pensée. Il n'est pas moins nécessaire que lespremières questions soient conçues de telle sorte que la réponse soitsimplement oui ou non, comme par exemple : Es-tu là ? - Veux-tu merépondre ? Peux-tu me faire écrire ? etc.. Plus tard, cette précautiondevient inutile ; il ne s'agit au commencement que d'un rapport àétablir ; l'essentiel est que la question ne soit pas futile, qu'elle n'ait pointtrait à des choses d'intérêt privé, et surtout qu'elle soit l'expression d'unsentiment bienveillant et sympathique pour l'Esprit auquel on s'adresse.(Voir ci-après le chapitre spécial sur les Evocations.)204. Une chose encore plus importante à observer que le moded'appel, c'est le calme et le recueillement joints à un désir ardent et à uneferme volonté de réussir ; et par volonté, nous n'entendons pas ici unevolonté éphémère qui agit par saccade, et qui est à chaque minuteinterrompue par d'autres préoccupations ; mais une volonté sérieuse,persévérante, soutenue, sans impatience ni désir fiévreux. Lerecueillement est favorisé par la solitude, le silence et l'éloignement detout ce qui peut causer des distractions. Il ne reste plus alors qu'unechose à faire, c'est de renouveler tous les jours ses tentatives pendant dixminutes ou un quart d'heure au plus chaque fois, et cela pendant quinzejour, un mois, deux mois et plus s'il le faut ; nous connaissons desmédiums qui ne se sont formés qu'après six mois d'exercice, tandis qued'autres écrivent couramment dès la première fois.205. Pour éviter des tentatives inutiles, on peut interroger, par un autremédium, un Esprit sérieux et avancé ; mais il est à remarquer que,lorsqu'on pose aux Esprits la question de savoir si l'on est ou nonmédium, ils répondent presque toujours affirmativement, ce quin'empêche pas les essais d'être souvent infructueux. Ceci s'expliquenaturellement. On fait à l'Esprit une question générale, il répond d'unemanière générale ; or, comme on le sait, rien n'est plus élastique que lafaculté médianimique, puisqu'elle peut se présenter sous les formes les

196 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XVIItelle vélocité, que l'usage de la plume serait presque impossible ou dumoins très incommode ; il en est de même quand l'écriture est saccadéeet irrégulière, ou quand on a affaire à <strong>des</strong> Esprits violents qui frappentavec la pointe et la brisent en déchirant le papier.203. Le désir de tout aspirant médium est naturellement de pouvoirs'entretenir avec l'Esprit <strong>des</strong> personnes qui lui sont chères, mais il doitmodérer son impatience, car la communication avec un Esprit déterminéoffre souvent <strong>des</strong> difficultés matérielles qui la rendent impossible pourle débutant. Pour qu'un Esprit puisse se communiquer, il faut entre lui etle médium <strong>des</strong> rapports fluidiques qui ne s'établissent pas toujoursinstantanément ; ce n'est qu'à mesure que la faculté se développe que lemédium acquiert peu à peu l'aptitude nécessaire pour entrer en relationavec le premier Esprit venu. Il se peut donc que celui avec lequel ondésire communiquer ne soit pas dans <strong>des</strong> conditions propices pour lefaire malgré sa présence, comme il se peut aussi qu'il n'ait ni lapossibilité, ni la permission de se rendre à l'appel qui lui est fait. C'estpourquoi il convient, au début, de ne pas s'obstiner à demander un Espritdéterminé à l'exclusion de tout autre, car il arrive souvent que ce n'estpas avec celui-là que les rapports fluidiques s'établissent avec le plus defacilité, quelque sympathie qu'on ait pour lui. Avant donc de songer àobtenir <strong>des</strong> communications de tel ou tel Esprit, il faut pousser audéveloppement de la faculté, et pour cela il faut faire un appel général ets'adresser surtout à son ange gardien.Il n'y a point ici de formule sacramentelle ; quiconque prétendrait endonner une peut hardiment être taxé de jonglerie, car pour les Esprits laforme n'est rien. Toutefois l'évocation doit toujours être faite au nom deDieu ; on peut la faire dans les termes suivants ou tous autreséquivalents : Je prie Dieu tout-puissant de permettre à un bon Esprit <strong>des</strong>e communiquer à moi et de me faire écrire ; je prie aussi mon angegardien de vouloir bien m'assister et d'écarter les mauvais Esprits. Onattend alors qu'un Esprit se manifeste en faisant écrire quelque chose. Ilse peut que ce soit celui qu'on désire, comme il se peut aussi que ce soitun Esprit inconnu ou l'ange gardien, dans tous les cas il se faitgénéralement connaître en écrivant son nom ; mais alors se présente laquestion de l'identité, une de celles qui requièrent le plus d'expérience,car il est peu de débutants qui ne soient exposés à être trompés. Nous latraitons ci-après dans un chapitre spécial.

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