Livre des médiums - Union Spirite Belge
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120 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIICes prodiges redoublèrent dans Vespasien le désir de visiter le séjoursacré du dieu, pour le consulter au sujet de l'empire. Il ordonne que letemple soit fermé à tout le monde ; entré lui-même et tout entier à cequ'allait prononcer l'oracle, il aperçoit derrière lui un des principauxEgyptiens, nommé Basilide, qu'il savait être retenu malade à plusieursjournées d'Alexandrie. Il s'informe aux prêtres si Basilide est venu cejour-là dans le temple ; il s'informe aux passants si on l'a vu dans laville, enfin, il envoie des hommes à cheval, et il s'assure que dans cemoment-là même il était à quatre-vingts milles de distance. Alors, il nedouta plus que la vision ne fût surnaturelle, et le nom de Basilide lui tintlieu d'oracle. (TACITE. Histoires, livre IV, chapitres 81 et 82.Traduction de Burnouf.)121. L'individu qui se montre simultanément en deux endroitsdifférents a donc deux corps ; mais de ces deux corps un seul est réel,l'autre n'est qu'une apparence ; on peut dire que le premier a la vieorganique et que le second a la vie de l'âme ; au réveil les deux corps seréunissent, et la vie de l'âme rentre dans le corps matériel. Il ne paraîtpas possible, du moins nous n'en n'avons pas d'exemple, et la raisonsemble le démontrer, que dans l'état de séparation, les deux corpspuissent jouir simultanément et au même degré de la vie active etintelligente. Il ressort, en outre, de ce que nous venons de dire que lecorps réel ne pourrait pas mourir tandis que le corps apparent resteraitvisible : l'approche de la mort rappelant toujours l'Esprit dans le corps,ne fût-ce que pour un instant. Il en résulte également que le corpsapparent ne pourrait être tué, parce qu'il n'est pas organique et qu'il n'estpas formé de chair et d'os ; il disparaît au moment où l'on voudrait luidonner la mort 1Transfiguration.122. Nous passons au second phénomène, celui de la transfiguration.Il consiste dans le changement d'aspect d'un corps vivant. Voici à cetégard un fait dont nous pouvons garantir la parfaite authenticité, et qui1 Voir la Revue Spirite, janvier 1859, Le Follet de Bayonne ; février 1859, Les agénères ; monami Hermann ; mai 1859, Le lien entre l'Esprit et le corps ; novembre 1859, L'âme errante ;janvier 1860, L'Esprit d'un coté et le corps de l'autre ; mars 1860, Etudes sur l'Esprit depersonnes vivantes : le docteur V. et mademoiselle I.; avril 1860, Le Fabricant de SaintPétersbourg ; apparitions tangibles ; novembre 1860, Histoire de Marie d'Agréda ; juillet1861, Une apparition providentielle.
BI-CORPOREITE ET TRANSFIGURATION 121s'est passé dans les années 1858 et 1859 aux environs de Saint-Etienne.Une jeune fille d'une quinzaine d'années jouissait de la singulière facultéde se transfigurer, c'est-à-dire de prendre à des moments donnés toutesles apparences de certaines personnes mortes ; l'illusion était sicomplète, qu'on croyait avoir la personne devant soi, tant étaientsemblables les traits du visage, le regard, le son de la voix et jusqu'aujargon. Ce phénomène s'est renouvelé des centaines de fois sans que lavolonté de la jeune fille y fût pour rien. Elle prit plusieurs foisl'apparence de son frère, mort quelques années auparavant ; elle en avaitnon seulement la figure, mais la taille et le volume du corps. Unmédecin du pays, maintes fois témoin de ces effets bizarres, et voulants'assurer s'il n'était pas le jouet d'une illusion, fit l'expérience suivante.Nous tenons les faits de lui-même, du père de la jeune fille et deplusieurs autres témoins oculaires très honorables et très dignes de foi. Ileut l'idée de peser la jeune fille dans son état normal, puis dans celui detransfiguration, alors qu'elle avait l'apparence de son frère âgé de vingtet quelques années, et qui était beaucoup plus grand et plus fort. Ehbien ! il s'est trouvé que dans ce dernier état le poids était presque ledouble. L'expérience était concluante, et il était impossible d'attribuercette apparence à une simple illusion d'optique. Essayons d'expliquer cefait, que dans un temps on eût appelé miracle, et que nous appelons toutsimplement phénomène.123. La transfiguration, dans certains cas, peut avoir pour cause unesimple contraction musculaire qui peut donner à la physionomie unetout autre expression, au point de rendre la personne presqueméconnaissable. Nous l'avons souvent observée chez certainessomnambules, mais dans ce cas la transformation n'est pas radicale ; unefemme pourra paraître jeune ou vieille, belle ou laide, mais ce seratoujours une femme, et son poids surtout n'augmentera ni ne diminuera.Dans le cas dont il s'agit, il est bien évident qu'il y a quelque chose deplus ; la théorie du périsprit va nous mettre sur la voie.Il est admis en principe que l'Esprit peut donner à son périsprit toutesles apparences ; que par une modification dans la dispositionmoléculaire, il peut lui donner la visibilité, la tangibilité, et parconséquent l'opacité ; que le périsprit d'une personne vivante, isolé ducorps, peut subir les mêmes transformations ; que ce changement d'états'opère par la combinaison des fluides. Figurons-nous maintenant le
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BI-CORPOREITE ET TRANSFIGURATION 121s'est passé dans les années 1858 et 1859 aux environs de Saint-Etienne.Une jeune fille d'une quinzaine d'années jouissait de la singulière facultéde se transfigurer, c'est-à-dire de prendre à <strong>des</strong> moments donnés toutesles apparences de certaines personnes mortes ; l'illusion était sicomplète, qu'on croyait avoir la personne devant soi, tant étaientsemblables les traits du visage, le regard, le son de la voix et jusqu'aujargon. Ce phénomène s'est renouvelé <strong>des</strong> centaines de fois sans que lavolonté de la jeune fille y fût pour rien. Elle prit plusieurs foisl'apparence de son frère, mort quelques années auparavant ; elle en avaitnon seulement la figure, mais la taille et le volume du corps. Unmédecin du pays, maintes fois témoin de ces effets bizarres, et voulants'assurer s'il n'était pas le jouet d'une illusion, fit l'expérience suivante.Nous tenons les faits de lui-même, du père de la jeune fille et deplusieurs autres témoins oculaires très honorables et très dignes de foi. Ileut l'idée de peser la jeune fille dans son état normal, puis dans celui detransfiguration, alors qu'elle avait l'apparence de son frère âgé de vingtet quelques années, et qui était beaucoup plus grand et plus fort. Ehbien ! il s'est trouvé que dans ce dernier état le poids était presque ledouble. L'expérience était concluante, et il était impossible d'attribuercette apparence à une simple illusion d'optique. Essayons d'expliquer cefait, que dans un temps on eût appelé miracle, et que nous appelons toutsimplement phénomène.123. La transfiguration, dans certains cas, peut avoir pour cause unesimple contraction musculaire qui peut donner à la physionomie unetout autre expression, au point de rendre la personne presqueméconnaissable. Nous l'avons souvent observée chez certainessomnambules, mais dans ce cas la transformation n'est pas radicale ; unefemme pourra paraître jeune ou vieille, belle ou laide, mais ce seratoujours une femme, et son poids surtout n'augmentera ni ne diminuera.Dans le cas dont il s'agit, il est bien évident qu'il y a quelque chose deplus ; la théorie du périsprit va nous mettre sur la voie.Il est admis en principe que l'Esprit peut donner à son périsprit toutesles apparences ; que par une modification dans la dispositionmoléculaire, il peut lui donner la visibilité, la tangibilité, et parconséquent l'opacité ; que le périsprit d'une personne vivante, isolé ducorps, peut subir les mêmes transformations ; que ce changement d'états'opère par la combinaison <strong>des</strong> flui<strong>des</strong>. Figurons-nous maintenant le