Livre des médiums - Union Spirite Belge
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116 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIIs'introduire dans son appartement. Cette précaution lui prouva qu'elleétait bien éveillée et qu'elle n'était pas le jouet d'un rêve. D'autres fois,elle vit de la même manière un homme qu'elle ne connaissait pas, maisun jour elle vit son frère qui était alors en Californie ; il avait tellementl'apparence d'une personne réelle, qu'au premier moment elle crut à sonretour et voulut lui adresser la parole, mais il disparut sans lui en laisserle temps. Une lettre reçue postérieurement lui prouva qu'il n'était pasmort. Cette dame était ce qu'on peut appeler un médium voyant naturel,mais à cette époque, comme nous l'avons dit, elle n'avait jamais entenduparler de médiums.116. Une autre dame qui habite la province, étant assez gravementmalade, vit un soir, vers les dix heures, un monsieur âgé habitant lamême ville et qu'elle voyait quelquefois dans la société, mais sans aucunrapport d'intimité. Ce monsieur était assis dans un fauteuil au pied deson lit, et de temps en temps prenait une prise de tabac ; il avait l'air dela veiller. Surprise d'une telle visite à pareille heure, elle veut lui endemander le motif, mais le monsieur lui fait signe de ne pas parler et dedormir ; à plusieurs reprises elle veut lui adresser la parole, et chaquefois la même recommandation. Elle finit par s'endormir. A quelquesjours de là, étant rétablie, elle reçut la visite de ce même monsieur, maisà une heure plus convenable, et cette fois c'était bien lui ; il avait lemême costume, la même tabatière et exactement les mêmes manières.Persuadée qu'il était venu pendant sa maladie, elle le remercia de lapeine qu'il avait prise. Le monsieur, fort surpris, lui dit qu'il n'avait paseu l'avantage de la voir depuis assez longtemps. La dame, quiconnaissait les phénomènes spirites, comprit ce qu'il en était ; mais nevoulant pas s'en expliquer avec lui, elle se contenta de lui dire queprobablement elle l'avait rêvé.C'est ce qui est probable, diront les incrédules, les esprits forts, ce quipour eux, est synonyme de gens d'esprit ; mais il est constant que cettedame ne dormait pas du tout, pas plus que la précédente. - C'est qu'alorselle rêvait tout éveillée ; autrement dit elle avait une hallucination. -Voilà le grand mot, l'explication universelle de tout ce qu'on necomprend pas. Comme nous avons déjà suffisamment réfuté cetteobjection, nous poursuivrons en nous adressant à ceux qui peuvent nouscomprendre.
BI-CORPOREITE ET TRANSFIGURATION 117117. Voici cependant un autre fait plus caractéristique, et nous serionscurieux de voir comment on pourrait l'expliquer par le seul jeu del'imagination.Un monsieur habitant la province n'avait jamais voulu se marier,malgré les instances de sa famille. On avait notamment insisté en faveurd'une personne habitant une ville voisine, et qu'il n'avait jamais vue. Unjour, étant dans sa chambre, il fut tout étonné de se voir en présenced'une jeune fille, vêtue de blanc, et la tête ornée d'une couronne defleurs. Elle lui dit qu'elle était sa fiancée, lui tendit la main qu'il prit dansla sienne, et à laquelle il vit un anneau. Au bout de quelques instantstout disparut. Surpris de cette apparition, et s'étant assuré qu'il était bienéveillé, il s'informe si quelqu'un est venu dans la journée ; mais on luidit qu'on n'avait vu personne. Un an après, cédant à de nouvellessollicitations d'une parente, il se décida à aller voir celle qu'on luiproposait. Il arriva le jour de la Fête-Dieu ; on revenait de la procession,et une des premières personnes qui s'offre à sa vue en entrant dans lamaison, c'est une jeune fille qu'il reconnaît pour celle qui lui étaitapparue ; elle était vêtue de même, car le jour de l'apparition était aussicelui de la Fête-Dieu. Il reste interdit, et de son côté, la jeune fillepousse un cri de surprise et se trouve mal. Revenue à elle, elle dit qu'ellea déjà vu ce monsieur à pareil jour l'année précédente. Le mariage futconclu. C'était vers 1835 ; à cette époque il n'était pas question desEsprits, et d'ailleurs l'un et l'autre sont des gens d'un positivisme extrêmeet de l'imagination la moins exaltée qui soit au monde.On dira peut-être que l'un et l'autre avaient l'esprit frappé de l'idée del'union proposée et que cette préoccupation détermina unehallucination ; mais il ne faut pas oublier que le mari y était siindifférent, qu'il fut un an sans aller voir sa prétendue. En admettantmême cette hypothèse, il resterait à expliquer la double apparition, lacoïncidence du costume avec le jour de la Fête-Dieu, et enfin lareconnaissance physique entre personnes qui ne s'étaient jamais vues,circonstances qui ne peuvent être le produit de l'imagination.118. Avant d'aller plus loin, nous devons répondre immédiatement àune question qu'on ne manquera pas de faire, c'est de savoir comment lecorps peut vivre tandis que l'Esprit est absent. Nous pourrions dire quele corps peut vivre de la vie organique qui est indépendante de laprésence de l'Esprit, et la preuve en est, c'est que les plantes vivent et
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116 SECONDE PARTIE - CHAPITRE VIIs'introduire dans son appartement. Cette précaution lui prouva qu'elleétait bien éveillée et qu'elle n'était pas le jouet d'un rêve. D'autres fois,elle vit de la même manière un homme qu'elle ne connaissait pas, maisun jour elle vit son frère qui était alors en Californie ; il avait tellementl'apparence d'une personne réelle, qu'au premier moment elle crut à sonretour et voulut lui adresser la parole, mais il disparut sans lui en laisserle temps. Une lettre reçue postérieurement lui prouva qu'il n'était pasmort. Cette dame était ce qu'on peut appeler un médium voyant naturel,mais à cette époque, comme nous l'avons dit, elle n'avait jamais entenduparler de médiums.116. Une autre dame qui habite la province, étant assez gravementmalade, vit un soir, vers les dix heures, un monsieur âgé habitant lamême ville et qu'elle voyait quelquefois dans la société, mais sans aucunrapport d'intimité. Ce monsieur était assis dans un fauteuil au pied <strong>des</strong>on lit, et de temps en temps prenait une prise de tabac ; il avait l'air dela veiller. Surprise d'une telle visite à pareille heure, elle veut lui endemander le motif, mais le monsieur lui fait signe de ne pas parler et dedormir ; à plusieurs reprises elle veut lui adresser la parole, et chaquefois la même recommandation. Elle finit par s'endormir. A quelquesjours de là, étant rétablie, elle reçut la visite de ce même monsieur, maisà une heure plus convenable, et cette fois c'était bien lui ; il avait lemême costume, la même tabatière et exactement les mêmes manières.Persuadée qu'il était venu pendant sa maladie, elle le remercia de lapeine qu'il avait prise. Le monsieur, fort surpris, lui dit qu'il n'avait paseu l'avantage de la voir depuis assez longtemps. La dame, quiconnaissait les phénomènes spirites, comprit ce qu'il en était ; mais nevoulant pas s'en expliquer avec lui, elle se contenta de lui dire queprobablement elle l'avait rêvé.C'est ce qui est probable, diront les incrédules, les esprits forts, ce quipour eux, est synonyme de gens d'esprit ; mais il est constant que cettedame ne dormait pas du tout, pas plus que la précédente. - C'est qu'alorselle rêvait tout éveillée ; autrement dit elle avait une hallucination. -Voilà le grand mot, l'explication universelle de tout ce qu'on necomprend pas. Comme nous avons déjà suffisamment réfuté cetteobjection, nous poursuivrons en nous adressant à ceux qui peuvent nouscomprendre.